Une caissière


Mercredi 31 Décembre 2008 - 13:52
Marouèn FARHAT


Nous voilà déjà arrivé à la fin de l'année. Avant d'aller faire la fête, je vous laisse en compagnie de ce poème que Marouèn m'a envoyé il y a quelques semaines. Une jolie ode à partager avec vous. Et bon courage à celles et ceux qui bossent en ce moment, c'est l'effervescence générale !


Une caissière
Je me balade et croise ton regard.
Je ne l’oublierai jamais.
La rue empruntée pour te voir
devient alors ma préférée.
Le magasin dans lequel tu sers
sera mon seul fournisseur.
J’y achèterai même l’inutile
pourvu d’y admirer ta belle mine.
Je ne quitterai guère ta ville :
j’y danserai pour sa ballerine !

Et même si pour toi
l’horizon ouvre ses bras,
et tu répondras à l’appel du large,
je sourirai toujours au passage
l’allée par laquelle tu es venue.
Je raconterai à mes amis,
que je m’épris d’une inconnue,
dont les yeux palpitants ont mis
plein de piment dans ma vie !
On dira que je suis fou,
que seul l’animal écoute son instinct.
Je ne demande rien de vous,
seulement vos yeux, une seconde, dans les miens !

Votre visage a les traits d’une chanteuse,
votre voix, beaucoup plus mielleuse.
Lorsque je nage dans votre regard,
malgré moi, je vous tutoie,
croisant les reflets de votre âme,
je vous connais déjà !
Même si de votre vie
je ne sais que votre emploi,
je salue seulement la dame,
qui m’éblouit,
me réjouit comme personne.
Je salue l’inspiratrice,
pour qui mon coeur résonna.

A la voix qui m’égaiera
dans ma nostalgie,
la douceur réparatrice
pour l’éternité,
est dédiée cette poésie.


           

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