"C'est comme gagner à la loterie... pour les yeux", commente, enthousiaste, Nathan Seaberry, un habitant de Richmond, parmi la foule compacte de visiteurs venus le week-end dernier à l'exposition "Chefs d'oeuvres du Musée Picasso, Paris" au Musée des Beaux Arts de Virginie.
"En voir tant à la fois aux Etats-Unis et particulièrement à Richmond, c'est une occasion unique dans sa vie", assure ce peintre du dimanche, jouant des coudes pour admirer les quelque 176 tableaux et sculptures, visibles depuis mi-février jusqu'au 15 mai dans cette ville américaine moyenne.
"Nous avons déjà vendu 135.000 billets et nous avons encore cinq semaines d'accrochage. Nous sommes largement au-dessus de nos objectifs", confie à l'AFP Alex Nyerges, directeur du Virginia Museum of Fine Arts, qui faisait payer l'entrée 20 dollars.
"Les visiteurs viennent de toute la cô te est, de la Caroline du Nord à Baltimore en passant par Washington parce que c'est l'occasion rare de voir le travail de Picasso sur huit décennies (...) depuis le début du 20e siècle jusqu'à six mois avant sa mort", ajoute-t-il.
Selon lui, ce prêt du musée parisien constitue la première grande rétrospective américaine du maître du cubisme et du surréalisme (1881-1973) depuis celle du Musée d'Art moderne de New York en 1980. D'autres expositions ponctuelles ont été organisées depuis, comme à Philadelphie et au Metropolitan Museum l'année passée.
Après Richmond, l'exposition qui a déjà fait étape à Helsinki, Moscou et Seattle dans l'ouest des Etats-Unis, se rendra à San Francisco et à Sydney en Australie.
"Dès les premières semaines, le bouche à oreille a fonctionné (...) et des messages de visiteurs par centaines, par milliers ont été envoyés sur les réseaux sociaux comme Twitter et Facebook", explique M. Nyerges.
"Les visiteurs voient et comprennent le génie de Picasso, c'est aussi simple que cela. Même les plus critiques quittent l'exposition avec un sentiment de révérence envers l'artiste le plus marquant du 20e siècle", assure t-il.
Au magasin du musée, on s'arrachait les souvenirs du maître: des aimants pour frigo frappés du portrait de Dora Maar aux répliques à 136 dollars de son indémodable pull marin en passant par les T-shirts estampillés d'une citation du maître, en français: "j'ai mis toute ma vie à savoir dessiner comme un enfant".
"Notre boutique fait des ventes records chaque jour, mais également les restaurants, les magasins des alentours. Tout Richmond a vu l'effet Picasso", assure le directeur du musée.
"En voir tant à la fois aux Etats-Unis et particulièrement à Richmond, c'est une occasion unique dans sa vie", assure ce peintre du dimanche, jouant des coudes pour admirer les quelque 176 tableaux et sculptures, visibles depuis mi-février jusqu'au 15 mai dans cette ville américaine moyenne.
"Nous avons déjà vendu 135.000 billets et nous avons encore cinq semaines d'accrochage. Nous sommes largement au-dessus de nos objectifs", confie à l'AFP Alex Nyerges, directeur du Virginia Museum of Fine Arts, qui faisait payer l'entrée 20 dollars.
"Les visiteurs viennent de toute la cô te est, de la Caroline du Nord à Baltimore en passant par Washington parce que c'est l'occasion rare de voir le travail de Picasso sur huit décennies (...) depuis le début du 20e siècle jusqu'à six mois avant sa mort", ajoute-t-il.
Selon lui, ce prêt du musée parisien constitue la première grande rétrospective américaine du maître du cubisme et du surréalisme (1881-1973) depuis celle du Musée d'Art moderne de New York en 1980. D'autres expositions ponctuelles ont été organisées depuis, comme à Philadelphie et au Metropolitan Museum l'année passée.
Après Richmond, l'exposition qui a déjà fait étape à Helsinki, Moscou et Seattle dans l'ouest des Etats-Unis, se rendra à San Francisco et à Sydney en Australie.
"Dès les premières semaines, le bouche à oreille a fonctionné (...) et des messages de visiteurs par centaines, par milliers ont été envoyés sur les réseaux sociaux comme Twitter et Facebook", explique M. Nyerges.
"Les visiteurs voient et comprennent le génie de Picasso, c'est aussi simple que cela. Même les plus critiques quittent l'exposition avec un sentiment de révérence envers l'artiste le plus marquant du 20e siècle", assure t-il.
Au magasin du musée, on s'arrachait les souvenirs du maître: des aimants pour frigo frappés du portrait de Dora Maar aux répliques à 136 dollars de son indémodable pull marin en passant par les T-shirts estampillés d'une citation du maître, en français: "j'ai mis toute ma vie à savoir dessiner comme un enfant".
"Notre boutique fait des ventes records chaque jour, mais également les restaurants, les magasins des alentours. Tout Richmond a vu l'effet Picasso", assure le directeur du musée.