La pièce sera diffusée en direct sur France 2 samedi soir, après quatre représentations au TNN, dont la première mardi a été vivement applaudie.
Laurent Garcinet (Michel Boujenah) jette son dévolu sur une entreprise du Massif central ("le trou du cul du monde") qu'il veut racheter et restructurer pour le plus grand profit des actionnaires et le sien propre.
Un obstacle: André Jorgenson (Pierre Vaneck), le patron de l'entreprise, industriel à l'ancienne. Attaché à sa société, à ses salariés, à sa ville, il refuse de vendre.
Les deux visages du capitalisme, industriel et financier, sont symbolisés par les bureaux des deux hommes, qui alternent sur la scène du théâtre: l'un aux murs jaunâtres, avec vue sur cheminées d'usine. L'autre dénudé, avec les graphiques animés de Bloomberg au mur et un paysage dans le style du quartier de la Défense en toile de fond.
Une avocate d'affaires (Alexandra Lamy), qui ne travaille en principe "que pour les gagnants", décide de faire une exception par affection pour sa mère (Marie-France Pisier), l'assistante de Jorgenson. Le duel s'engage entre l'avocate et le financier, surnommé à la Bourse "le liquidateur".
Le texte de la pièce, que le metteur en scène et directeur du théâtre Daniel Benoin avait déjà présenté au public français en 2004, a été écrit il y a une vingtaine d'années par un auteur américain Jerry Sterner, homme d'affaires prospère devenu écrivain.
"C'est une pièce totalement prophétique sur le désastre qu'engendre le capitalisme financier", explique M. Benoin, qui a adapté le texte de Sterner au contexte français.
La morale de la fable est, à l'image du "liquidateur", cynique: Laurent Garcinet convainc les actionnaires de vendre, emporte l'entreprise et séduit la belle avocate d'affaires, avec laquelle il aura beaucoup d'enfants...
Le capitalisme, conclut Garcinet, est "le plus beau jeu du monde": "ils peuvent passer toutes les lois du monde, ils ne nous empêcheront pas de jouer" avec l'argent des autres.
Laurent Garcinet (Michel Boujenah) jette son dévolu sur une entreprise du Massif central ("le trou du cul du monde") qu'il veut racheter et restructurer pour le plus grand profit des actionnaires et le sien propre.
Un obstacle: André Jorgenson (Pierre Vaneck), le patron de l'entreprise, industriel à l'ancienne. Attaché à sa société, à ses salariés, à sa ville, il refuse de vendre.
Les deux visages du capitalisme, industriel et financier, sont symbolisés par les bureaux des deux hommes, qui alternent sur la scène du théâtre: l'un aux murs jaunâtres, avec vue sur cheminées d'usine. L'autre dénudé, avec les graphiques animés de Bloomberg au mur et un paysage dans le style du quartier de la Défense en toile de fond.
Une avocate d'affaires (Alexandra Lamy), qui ne travaille en principe "que pour les gagnants", décide de faire une exception par affection pour sa mère (Marie-France Pisier), l'assistante de Jorgenson. Le duel s'engage entre l'avocate et le financier, surnommé à la Bourse "le liquidateur".
Le texte de la pièce, que le metteur en scène et directeur du théâtre Daniel Benoin avait déjà présenté au public français en 2004, a été écrit il y a une vingtaine d'années par un auteur américain Jerry Sterner, homme d'affaires prospère devenu écrivain.
"C'est une pièce totalement prophétique sur le désastre qu'engendre le capitalisme financier", explique M. Benoin, qui a adapté le texte de Sterner au contexte français.
La morale de la fable est, à l'image du "liquidateur", cynique: Laurent Garcinet convainc les actionnaires de vendre, emporte l'entreprise et séduit la belle avocate d'affaires, avec laquelle il aura beaucoup d'enfants...
Le capitalisme, conclut Garcinet, est "le plus beau jeu du monde": "ils peuvent passer toutes les lois du monde, ils ne nous empêcheront pas de jouer" avec l'argent des autres.