Saïda Agrebi
Saïda Agrebi, qui avait fui la Tunisie l'été dernier, a été arrêtée lundi matin lors d'un contrô le de routine alors qu'elle arrivait du Brésil. Elle a été arrêtée en vertu d'un mandat d'arrêt international émis par un magistrat tunisien en août 2011.
Elle devait être présentée mardi au parquet général à Paris qui entend demander son placement sous contrô le judiciaire.
Les autorités tunisiennes auront alors 40 jours pour faire parvenir à la justice française une demande d'extradition.
Figure emblématique du régime de Zine El Abidine Ben Ali et bras droit de son épouse Leïla Trabelsi, elle menait des campagnes de propagande en faveur du régime, sous couvert de son association caritative.
Au lendemain de la chute du régime de Ben Ali, le 14 janvier en plein soulèvement populaire, Mme Agrebi avait tenté de quitter le pays. Déguisée à l'aide de grosses lunettes et se faisant passer pour une invalide en chaise roulante, elle avait tenté de prendre un vol à destination de Nantes, en France, mais avait été reconnue par la police et s'était vu interdire d'embarquer.
Elle avait finalement fui la Tunisie le 30 juillet, quelques jours avant l'émission d'une interdiction de voyage à son encontre. Cette décision d'interdiction, émise le 3 août, avait suivi le dépô t d'une plainte pour corruption au sein de l'association qu'elle présidait, l'Organisation tunisienne des mères (ATM).
Un mandat d'arrêt international avait été émis mi-août par un juge d'instruction de Tunis.
Elle devait être présentée mardi au parquet général à Paris qui entend demander son placement sous contrô le judiciaire.
Les autorités tunisiennes auront alors 40 jours pour faire parvenir à la justice française une demande d'extradition.
Figure emblématique du régime de Zine El Abidine Ben Ali et bras droit de son épouse Leïla Trabelsi, elle menait des campagnes de propagande en faveur du régime, sous couvert de son association caritative.
Au lendemain de la chute du régime de Ben Ali, le 14 janvier en plein soulèvement populaire, Mme Agrebi avait tenté de quitter le pays. Déguisée à l'aide de grosses lunettes et se faisant passer pour une invalide en chaise roulante, elle avait tenté de prendre un vol à destination de Nantes, en France, mais avait été reconnue par la police et s'était vu interdire d'embarquer.
Elle avait finalement fui la Tunisie le 30 juillet, quelques jours avant l'émission d'une interdiction de voyage à son encontre. Cette décision d'interdiction, émise le 3 août, avait suivi le dépô t d'une plainte pour corruption au sein de l'association qu'elle présidait, l'Organisation tunisienne des mères (ATM).
Un mandat d'arrêt international avait été émis mi-août par un juge d'instruction de Tunis.