La sonde Mars InSight a décollé de la côte du centre de la Californie à 04h05 locales (11h05 GMT).
La charge, emportée par une fusée conçue par United Launch Alliance (partenariat entre Lockheed Martin et Boeing), devait être libérée dans l’espace une heure trente après le lancement, pour entamer son voyage de 484 millions de kilomètres vers Mars.
L’atterrisseur franco-américain (la France a participé à hauteur de 15% à la mission) doit arriver dans six mois sur la planète rouge où il est prévu qu’il se pose dans une vaste plaine située près de l’équateur, appelée Elysium Planitia.
InSight, d’un poids de 360 kg, se poserait ainsi à 600 km de l’endroit où avait atterri en 2012 le rover Curiosity.
Une fois déployé, InSight, alimenté en énergie par ses panneaux solaires, doit passer deux de nos années (soit à peu près une année martienne) à sonder les profondeurs du sol de la planète rouge, afin de recueillir des indices quant à sa formation, et de mieux comprendre, par extension, les origines de la Terre et des autres planètes telluriques du système solaire.
DEUX NANO-SATELLITES
L’instrument essentiel d’InSight est SEIS, un sismomètre de fabrication française, conçu pour détecter les moindres vibrations provenant de séismes. Il est si sensible qu’il peut mesurer une onde sismique d’un demi-rayon d’un atome d’hydrogène. SEIS sera déposé sur le sol martien par le bras automatique de la sonde.
Les scientifiques s’attendent à enregistrer entre une dizaine et une centaine de secousses sismiques au cours de la mission InSight, et les données recueillies les aideront à déduire la profondeur, la densité et la composition du noyau de la planète, du manteau rocheux l’entourant et de la couche extérieure de Mars, l’écorce.
Les sondes Viking envoyées par les Américains dans les années 1970 étaient équipées elles aussi de sismomètres, mais ils étaient fixés au sommet des atterrisseurs, ce qui s’est révélé en grande partie inefficace.
Les missions Apollo ont apporté des sismomètres sur la Lune, qui ont détecté des milliers de séismes et d’impacts de météorites. Mais InSight, estime-t-on, devrait fournir les premières données sérieuses sur les séismes d’une planète autre que la Terre.
InSight est également équipé d’un instrument de forage allemand, HP3, capable de s’enfoncer jusqu’à cinq mètres dans le sol. Un émetteur placé sur l’atterrisseur enverra des signaux radio vers la Terre.
En outre, la Nasa envoie vers Mars, en plus d’InSight, deux nano-satellites, appelés CubeSats, qui auront pour rôle d’aider les transmissions entre l’atterrisseur et notre planète. C’est la première fois que ce type de technologie de miniaturisation sera testé loin dans l’espace.
La charge, emportée par une fusée conçue par United Launch Alliance (partenariat entre Lockheed Martin et Boeing), devait être libérée dans l’espace une heure trente après le lancement, pour entamer son voyage de 484 millions de kilomètres vers Mars.
L’atterrisseur franco-américain (la France a participé à hauteur de 15% à la mission) doit arriver dans six mois sur la planète rouge où il est prévu qu’il se pose dans une vaste plaine située près de l’équateur, appelée Elysium Planitia.
InSight, d’un poids de 360 kg, se poserait ainsi à 600 km de l’endroit où avait atterri en 2012 le rover Curiosity.
Une fois déployé, InSight, alimenté en énergie par ses panneaux solaires, doit passer deux de nos années (soit à peu près une année martienne) à sonder les profondeurs du sol de la planète rouge, afin de recueillir des indices quant à sa formation, et de mieux comprendre, par extension, les origines de la Terre et des autres planètes telluriques du système solaire.
DEUX NANO-SATELLITES
L’instrument essentiel d’InSight est SEIS, un sismomètre de fabrication française, conçu pour détecter les moindres vibrations provenant de séismes. Il est si sensible qu’il peut mesurer une onde sismique d’un demi-rayon d’un atome d’hydrogène. SEIS sera déposé sur le sol martien par le bras automatique de la sonde.
Les scientifiques s’attendent à enregistrer entre une dizaine et une centaine de secousses sismiques au cours de la mission InSight, et les données recueillies les aideront à déduire la profondeur, la densité et la composition du noyau de la planète, du manteau rocheux l’entourant et de la couche extérieure de Mars, l’écorce.
Les sondes Viking envoyées par les Américains dans les années 1970 étaient équipées elles aussi de sismomètres, mais ils étaient fixés au sommet des atterrisseurs, ce qui s’est révélé en grande partie inefficace.
Les missions Apollo ont apporté des sismomètres sur la Lune, qui ont détecté des milliers de séismes et d’impacts de météorites. Mais InSight, estime-t-on, devrait fournir les premières données sérieuses sur les séismes d’une planète autre que la Terre.
InSight est également équipé d’un instrument de forage allemand, HP3, capable de s’enfoncer jusqu’à cinq mètres dans le sol. Un émetteur placé sur l’atterrisseur enverra des signaux radio vers la Terre.
En outre, la Nasa envoie vers Mars, en plus d’InSight, deux nano-satellites, appelés CubeSats, qui auront pour rôle d’aider les transmissions entre l’atterrisseur et notre planète. C’est la première fois que ce type de technologie de miniaturisation sera testé loin dans l’espace.