Y a-t-il eu tentative d'influer sur une décision de justice concernant les agendas de l'ex-chef de l’État? C'est ce que tenteront d'établir les juges Patricia Simon et Claire Thépaut, chargées le 26 février d'une information judiciaire contre X. Elles ont mené mardi des perquisitions à Paris, Nice et Bordeaux, a-t-on appris mercredi de sources proches du dossier confirmant une information de L'Express.
Outre Me Thierry Herzog, le haut magistrat Gilbert Azibert a reçu la visite des enquêteurs de l'office anticorruption de la police judiciaire dans son bureau et à son domicile. Secrétaire général de la Chancellerie sous Rachida Dati, Gilbert Azibert est aujourd'hui en poste au parquet général de la Cour de cassation.
Or, le 11 mars, la haute juridiction doit dire si elle annule ou non la saisie des agendas de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt.
En février, l'avocat général avait préconisé la validation de la quasi-totalité de la procédure dans le volet "abus de faiblesse" de l'affaire, mais aussi l'annulation des saisies des agendas. Le magistrat qui avait pris ces préconisations n'était pas Gilbert Azibert qui, affecté à une chambre civile, n'est pas censé intervenir dans ce dossier.
L'ex-président a bénéficié d'un non-lieu dans l'affaire Bettencourt. Mais son agenda intéresse aussi les juges enquêtant sur l'arbitrage dont a bénéficié Bernard Tapie en 2008 dans son litige avec le Crédit Lyonnais sur la revente d'Adidas.
"Plusieurs perquisitions ont été menées le 4 mars aux domiciles respectifs d'un avocat et d'un magistrat du parquet général de la Cour de cassation ainsi que dans leurs locaux professionnels", a confirmé une source judiciaire. "Aucune personne n'a été mise en examen et l'information judiciaire se poursuit."
Sollicités par l'AFP, Me Herzog et M. Azibert n'ont pas donné suite.
Cette information est la première diligentée par le nouveau parquet national financier, voulu par François Hollande après le scandale du compte caché de Jérôme Cahuzac.
En pleine tempête sur les enregistrements Buisson, c'est une épine de plus dans le pied de Nicolas Sarkozy.
Depuis avril, un juge enquête sur des accusations de financement occulte de sa campagne présidentielle de 2007 par la Libye de Mouammar Kadhafi. Également sous la loupe de la justice, les contrats conclus sous l'ex-président, sans appel d'offres entre l’Élysée et neuf instituts de sondage, dont la société de son conseiller Patrick Buisson.
Dans le dossier de l'arbitrage Tapie, l'ex-ministre de l’Économie Christine Lagarde a de nouveau été entendue fin janvier par la Cour de justice de la République (CJR), qui a placé la patronne du FMI sous le statut de témoin assisté. Les juges soupçonnent que la sentence ne soit le fruit d'un simulacre organisé avec l'aval de l'exécutif de l'époque.
Claude Guéant a par ailleurs été placé en garde à vue dans l'enquête sur ses primes de cabinet à l'Intérieur sous Nicolas Sarkozy. L'actuel directeur de cabinet de l'ex-président, Michel Gaudin, avait également été placé en garde à vue.
Outre Me Thierry Herzog, le haut magistrat Gilbert Azibert a reçu la visite des enquêteurs de l'office anticorruption de la police judiciaire dans son bureau et à son domicile. Secrétaire général de la Chancellerie sous Rachida Dati, Gilbert Azibert est aujourd'hui en poste au parquet général de la Cour de cassation.
Or, le 11 mars, la haute juridiction doit dire si elle annule ou non la saisie des agendas de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt.
En février, l'avocat général avait préconisé la validation de la quasi-totalité de la procédure dans le volet "abus de faiblesse" de l'affaire, mais aussi l'annulation des saisies des agendas. Le magistrat qui avait pris ces préconisations n'était pas Gilbert Azibert qui, affecté à une chambre civile, n'est pas censé intervenir dans ce dossier.
L'ex-président a bénéficié d'un non-lieu dans l'affaire Bettencourt. Mais son agenda intéresse aussi les juges enquêtant sur l'arbitrage dont a bénéficié Bernard Tapie en 2008 dans son litige avec le Crédit Lyonnais sur la revente d'Adidas.
"Plusieurs perquisitions ont été menées le 4 mars aux domiciles respectifs d'un avocat et d'un magistrat du parquet général de la Cour de cassation ainsi que dans leurs locaux professionnels", a confirmé une source judiciaire. "Aucune personne n'a été mise en examen et l'information judiciaire se poursuit."
Sollicités par l'AFP, Me Herzog et M. Azibert n'ont pas donné suite.
Cette information est la première diligentée par le nouveau parquet national financier, voulu par François Hollande après le scandale du compte caché de Jérôme Cahuzac.
En pleine tempête sur les enregistrements Buisson, c'est une épine de plus dans le pied de Nicolas Sarkozy.
Depuis avril, un juge enquête sur des accusations de financement occulte de sa campagne présidentielle de 2007 par la Libye de Mouammar Kadhafi. Également sous la loupe de la justice, les contrats conclus sous l'ex-président, sans appel d'offres entre l’Élysée et neuf instituts de sondage, dont la société de son conseiller Patrick Buisson.
Dans le dossier de l'arbitrage Tapie, l'ex-ministre de l’Économie Christine Lagarde a de nouveau été entendue fin janvier par la Cour de justice de la République (CJR), qui a placé la patronne du FMI sous le statut de témoin assisté. Les juges soupçonnent que la sentence ne soit le fruit d'un simulacre organisé avec l'aval de l'exécutif de l'époque.
Claude Guéant a par ailleurs été placé en garde à vue dans l'enquête sur ses primes de cabinet à l'Intérieur sous Nicolas Sarkozy. L'actuel directeur de cabinet de l'ex-président, Michel Gaudin, avait également été placé en garde à vue.