La production, représentée jusqu'au 30 mai, compose le premier volet d'un diptyque dont la deuxième partie sera une pièce, également politique, d'un autre penseur majeur français de la deuxième moitié du XXe siècle, "Les justes" d'Albert Camus (1913-1960).
Ces "Justes" seront joués du 3 au 6 juin à l'Athénée/Théâtre Louis-Jouvet, dans une mise en scène de Guy-Pierre Couleau et par la même équipe de comédiens.
Les deux textes, habités par la même préoccupation de traiter les grandes questions de l'époque, sont quasi-contemporains: "Les mains sales" datent de 1948 (la fin et les moyens et la manipulation des individus par le communisme) et "Les justes" de 1949 (la révolte et l'amour).
Dans un entretien paru en 1948, Jean-Paul Sartre expliquait qu'il avait voulu "mettre en scène, pendant l'occupation allemande dans un Etat fictif d'Europe centrale, le conflit qui oppose un jeune bourgeois idéaliste devenu militant communiste (Hugo, NDLR) aux nécessités politiques".
"Ce garçon, précisait-il, a déserté sa classe au nom de cet idéal et c'est encore en son nom qu'il tuera le chef qu'il admirait (Hoëderer, NDLR) mais qui a préféré la fin au choix des moyens. A son tour, il aura les mains sales...".
Le débat d'idées, au risque d'être un peu bavard chez Sartre, conduit Guy-Pierre Couleau, à faire jouer "Les mains sales" dans un dispositif scénique réduit à quelques meubles (tables, sièges divers, lit, armoire, etc.) émergeant de l'ombre.
Seul compte l'affrontement verbal des protagonistes dans une forme vivante et cependant concrète qui ne dédaigne pas l'utilisation de l'effet cinématographique du "flash back".
Une distribution homogène sert cette production dans laquelle le jeune Nils Ohlund et Gauthier Baillot s'affrontent avec sobriété et netteté, respectivement dans les personnages de Hugo et Hoëderer, rôles tenus à la création par François Périer et André Luguet.
Ces "Justes" seront joués du 3 au 6 juin à l'Athénée/Théâtre Louis-Jouvet, dans une mise en scène de Guy-Pierre Couleau et par la même équipe de comédiens.
Les deux textes, habités par la même préoccupation de traiter les grandes questions de l'époque, sont quasi-contemporains: "Les mains sales" datent de 1948 (la fin et les moyens et la manipulation des individus par le communisme) et "Les justes" de 1949 (la révolte et l'amour).
Dans un entretien paru en 1948, Jean-Paul Sartre expliquait qu'il avait voulu "mettre en scène, pendant l'occupation allemande dans un Etat fictif d'Europe centrale, le conflit qui oppose un jeune bourgeois idéaliste devenu militant communiste (Hugo, NDLR) aux nécessités politiques".
"Ce garçon, précisait-il, a déserté sa classe au nom de cet idéal et c'est encore en son nom qu'il tuera le chef qu'il admirait (Hoëderer, NDLR) mais qui a préféré la fin au choix des moyens. A son tour, il aura les mains sales...".
Le débat d'idées, au risque d'être un peu bavard chez Sartre, conduit Guy-Pierre Couleau, à faire jouer "Les mains sales" dans un dispositif scénique réduit à quelques meubles (tables, sièges divers, lit, armoire, etc.) émergeant de l'ombre.
Seul compte l'affrontement verbal des protagonistes dans une forme vivante et cependant concrète qui ne dédaigne pas l'utilisation de l'effet cinématographique du "flash back".
Une distribution homogène sert cette production dans laquelle le jeune Nils Ohlund et Gauthier Baillot s'affrontent avec sobriété et netteté, respectivement dans les personnages de Hugo et Hoëderer, rôles tenus à la création par François Périer et André Luguet.