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Pour résumer la philosophie de sa saison, le directeur a fait éditer une brochure arborant la couleur (jaune) des taxis de New York et ayant les dimensions d'un grand journal.
"La taille de la brochure est reliée à l'immense espoir lié à l'élection de Barack Obama", le premier président des Etats-Unis aux origines afro-américaines, a déclaré lors d'une rencontre avec la presse Jean-Luc Choplin.
"Afro", la saison le sera dès son ouverture en octobre avec une double "Flûte enchantée" de Mozart: l'une, "classique", venue de Montpellier et mise en scène par Jean-Claude Scarpitta, suivie d'une autre jouée aux marimbas et interprétée par une troupe originaire d'Afrique du Sud. Le Soweto Gospel Choir sera ensuite invité pour huit concerts.
Le Châtelet cultivera pour les fêtes son tropisme américain -- décliné autour de Bernstein lors des trois premières saisons de Jean-Luc Choplin -- avec "The Sound of Music" ("La Mélodie du bonheur") de Rodgers et Hammerstein, cinquante ans après la création de ce "musical" à Broadway.
Le théâtre musical de Paris accueillera ensuite (février), également en création française, "A Little Night Music" de l'Américain Stephen Sondheim, adapté en 1972 du film "Sourires d'une nuit d'été" d'Ingmar Bergman.
En mars-avril, "Treemonisha" de Scott Joplin, largement considéré comme le premier opéra américain (achevé en 1911 mais créé seulement en 1972), connaîtra son baptême français.
Créée en 1948 à Broadway, la "Madgalena" d'Heitor Villa-Lobos sera aussi donné en première française, en mai.
En fin de saison (47 représentations du 26 mai au 4 juillet), le Châtelet fêtera, avec une nouvelle production, le trentième anniversaire de la création de la comédie musicale "Les Misérables" d'Alain Boublil et Claude-Michel Schönberg, qui a triomphé de Paris à Broadway en passant par Londres.
Pour illustrer le grand répertoire lyrique, Jean-Luc Choplin a confié la "Norma" de Bellini au metteur en scène allemand Peter Mussbach et aux instruments anciens de l'ensemble Matheus de Jean-Christophe Spinosi (janvier).
La danse sera présente avec la venue de la nouvelle compagnie (Morphoses) de l'Américain Christopher Wheeldon (avril) et le festival des Etés de la danse, en hommage aux saisons parisiennes des Ballets Russes (juillet).
"Ca ne va pas être facile d'attirer le public sur +Treemonisha+ ou +Magdalena+, mais c'est notre pari, conforme à l'audace dont je veux faire preuve", commente Jean-Luc Choplin.
Le directeur général du Châtelet, en poste depuis 2006, se réjouit d'avoir enregistré "plus de 300.000 spectateurs l'an dernier", dont "70% venaient pour la première fois".
"Nous pénétrons de façon spectaculaire des arrondissements comme les XVIIIe, XIXe et XXe dont la population, jusqu'alors, ne venait pas", se félicite Jean-Luc Choplin, ravi du soutien de la ville, "qui ne s'est pas démenti" (17,38 millions d'euros de subventions sur un budget de 25,64 M EUR).
Après avoir attiré un nouveau public, le Châtelet tentera désormais de le fidéliser en proposant des cartes (de 15 à 30 euros) offrant des avantages tarifaires sur les achats de places.
"La taille de la brochure est reliée à l'immense espoir lié à l'élection de Barack Obama", le premier président des Etats-Unis aux origines afro-américaines, a déclaré lors d'une rencontre avec la presse Jean-Luc Choplin.
"Afro", la saison le sera dès son ouverture en octobre avec une double "Flûte enchantée" de Mozart: l'une, "classique", venue de Montpellier et mise en scène par Jean-Claude Scarpitta, suivie d'une autre jouée aux marimbas et interprétée par une troupe originaire d'Afrique du Sud. Le Soweto Gospel Choir sera ensuite invité pour huit concerts.
Le Châtelet cultivera pour les fêtes son tropisme américain -- décliné autour de Bernstein lors des trois premières saisons de Jean-Luc Choplin -- avec "The Sound of Music" ("La Mélodie du bonheur") de Rodgers et Hammerstein, cinquante ans après la création de ce "musical" à Broadway.
Le théâtre musical de Paris accueillera ensuite (février), également en création française, "A Little Night Music" de l'Américain Stephen Sondheim, adapté en 1972 du film "Sourires d'une nuit d'été" d'Ingmar Bergman.
En mars-avril, "Treemonisha" de Scott Joplin, largement considéré comme le premier opéra américain (achevé en 1911 mais créé seulement en 1972), connaîtra son baptême français.
Créée en 1948 à Broadway, la "Madgalena" d'Heitor Villa-Lobos sera aussi donné en première française, en mai.
En fin de saison (47 représentations du 26 mai au 4 juillet), le Châtelet fêtera, avec une nouvelle production, le trentième anniversaire de la création de la comédie musicale "Les Misérables" d'Alain Boublil et Claude-Michel Schönberg, qui a triomphé de Paris à Broadway en passant par Londres.
Pour illustrer le grand répertoire lyrique, Jean-Luc Choplin a confié la "Norma" de Bellini au metteur en scène allemand Peter Mussbach et aux instruments anciens de l'ensemble Matheus de Jean-Christophe Spinosi (janvier).
La danse sera présente avec la venue de la nouvelle compagnie (Morphoses) de l'Américain Christopher Wheeldon (avril) et le festival des Etés de la danse, en hommage aux saisons parisiennes des Ballets Russes (juillet).
"Ca ne va pas être facile d'attirer le public sur +Treemonisha+ ou +Magdalena+, mais c'est notre pari, conforme à l'audace dont je veux faire preuve", commente Jean-Luc Choplin.
Le directeur général du Châtelet, en poste depuis 2006, se réjouit d'avoir enregistré "plus de 300.000 spectateurs l'an dernier", dont "70% venaient pour la première fois".
"Nous pénétrons de façon spectaculaire des arrondissements comme les XVIIIe, XIXe et XXe dont la population, jusqu'alors, ne venait pas", se félicite Jean-Luc Choplin, ravi du soutien de la ville, "qui ne s'est pas démenti" (17,38 millions d'euros de subventions sur un budget de 25,64 M EUR).
Après avoir attiré un nouveau public, le Châtelet tentera désormais de le fidéliser en proposant des cartes (de 15 à 30 euros) offrant des avantages tarifaires sur les achats de places.
