La compagne du chef de l'Etat, qui se repose depuis samedi à la résidence présidentielle de la Lanterne, près de Versailles, après huit jours d'hospitalisation à la Pitié-Salpêtrière, sera bien présente à Bombay lundi pour soutenir l'ONG Action contre la faim (ACF), a confirmé son entourage vendredi à l'AFP.
Elle doit visiter l'hôpital de Bombay où ACF a un programme de pâte nutritionnelle pour enfants mal nourris et doit assister à une session de formation du personnel médical, puis à un déjeuner de levée de fonds avec des femmes de chefs d'entreprises locaux. Un dîner de charité est prévu à l'hôtel Taj Mahal.
Une conférence de presse est également au programme mais Mme Trierweiler ne pourrait y faire qu'une brève apparition et ne prendra pas forcément la parole, selon ACF à Paris. Le financement de ce voyage est pris en charge par des "partenaires privés, indiens et français, mais essentiellement indiens", a-t-on précisé de même source.
Par le biais de son entourage, Mme Trierweiler a au passage "désavoué" son avocate, Me Frédérique Giffard, qui, la veille avait "parlé sans son accord et sans être mandatée". Celle-ci avait déclaré au Figaro que sa cliente était "consciente qu'une clarification s'impos(ait)" et dénonçait "une surenchère médiatique complètement folle."
De son côté, François Hollande est au Vatican vendredi, reçu à sa demande par le pape François. La vie privée du président, qui défraye la chronique depuis deux semaines et les révélations du magazine Closer sur sa liaison avec l'actrice Julie Gayet, ne devrait pas parasiter cette visite: la présence de Valérie Trierweiler, avec lequel il n'est pas marié, n'était pas prévue.
Les interrogations subsistent en revanche sur la participation ou non de Mme Trierweiler à la visite d'Etat aux Etats-Unis le 11 février. Mardi dernier, lors de sa conférence de presse semestrielle, François Hollande a promis une clarification avant ce déplacement à la Maison Blanche. Depuis, plus rien, si ce n'est: "Elle va mieux et elle se repose", a-t-il laconiquement déclaré lundi à propos de sa compagne, lors d'une visite aux Pays-Bas.
Appels à la clarification
L'éventuelle absence de Valérie Trierweiler à Washington n'entraînerait aucune conséquence protocolaire particulière pour cette visite assortie d'un dîner d'Etat, les "premières dames" n'ayant, malgré leur grande visibilité, aucun statut juridique des deux côtés de l'Atlantique.
Mais une telle échéance annoncée par François Hollande lui-même, concentre inévitablement l'attention. En confirmant la visite de son homologue français, le 22 novembre dernier, Barack Obama s'était dit, en son nom et celui de son épouse, "impatient d'accueillir le président Hollande et Valérie Trierweiler" à la Maison Blanche.
En attendant, les appels à la clarification se sont multipliés, comme les messages de sympathie à l'égard de la journaliste de Paris-Match. Dimanche, le président (PS) de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, a souhaité que le couple présidentiel "puisse sortir le plus rapidement possible de cette situation", mais en donnant le sentiment de tirer un trait sur l'avenir de celui-ci.
Mercredi, Bernadette Chirac a révélé avoir "écrit un tout petit mot" à Mme Trierweiler pour lui dire qu'elle prenait "part à sa tristesse."
Dans l'opposition, Brice Hortefeux (UMP) a dénoncé mardi le "côté ridicule" de ce feuilleton. "L'attitude de Nicolas Sarkozy a été rigoureusement l'inverse de celle de François Hollande: François Hollande avançait masqué, au sens figuré comme au sens propre", tandis qu'avec "Nicolas Sarkozy au contraire, tout était clair", a estimé ce proche de l'ancien président.
Pendant ce temps, le magazine Closer a consacré sa troisième Une consécutive à l'affaire ("Ils veulent la faire taire"). Paris-Match, employeur de la compagne du chef de l'Etat, publie de son côté à sa Une une photo de Julie Gayet, rayonnante.
Elle doit visiter l'hôpital de Bombay où ACF a un programme de pâte nutritionnelle pour enfants mal nourris et doit assister à une session de formation du personnel médical, puis à un déjeuner de levée de fonds avec des femmes de chefs d'entreprises locaux. Un dîner de charité est prévu à l'hôtel Taj Mahal.
Une conférence de presse est également au programme mais Mme Trierweiler ne pourrait y faire qu'une brève apparition et ne prendra pas forcément la parole, selon ACF à Paris. Le financement de ce voyage est pris en charge par des "partenaires privés, indiens et français, mais essentiellement indiens", a-t-on précisé de même source.
Par le biais de son entourage, Mme Trierweiler a au passage "désavoué" son avocate, Me Frédérique Giffard, qui, la veille avait "parlé sans son accord et sans être mandatée". Celle-ci avait déclaré au Figaro que sa cliente était "consciente qu'une clarification s'impos(ait)" et dénonçait "une surenchère médiatique complètement folle."
De son côté, François Hollande est au Vatican vendredi, reçu à sa demande par le pape François. La vie privée du président, qui défraye la chronique depuis deux semaines et les révélations du magazine Closer sur sa liaison avec l'actrice Julie Gayet, ne devrait pas parasiter cette visite: la présence de Valérie Trierweiler, avec lequel il n'est pas marié, n'était pas prévue.
Les interrogations subsistent en revanche sur la participation ou non de Mme Trierweiler à la visite d'Etat aux Etats-Unis le 11 février. Mardi dernier, lors de sa conférence de presse semestrielle, François Hollande a promis une clarification avant ce déplacement à la Maison Blanche. Depuis, plus rien, si ce n'est: "Elle va mieux et elle se repose", a-t-il laconiquement déclaré lundi à propos de sa compagne, lors d'une visite aux Pays-Bas.
Appels à la clarification
L'éventuelle absence de Valérie Trierweiler à Washington n'entraînerait aucune conséquence protocolaire particulière pour cette visite assortie d'un dîner d'Etat, les "premières dames" n'ayant, malgré leur grande visibilité, aucun statut juridique des deux côtés de l'Atlantique.
Mais une telle échéance annoncée par François Hollande lui-même, concentre inévitablement l'attention. En confirmant la visite de son homologue français, le 22 novembre dernier, Barack Obama s'était dit, en son nom et celui de son épouse, "impatient d'accueillir le président Hollande et Valérie Trierweiler" à la Maison Blanche.
En attendant, les appels à la clarification se sont multipliés, comme les messages de sympathie à l'égard de la journaliste de Paris-Match. Dimanche, le président (PS) de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, a souhaité que le couple présidentiel "puisse sortir le plus rapidement possible de cette situation", mais en donnant le sentiment de tirer un trait sur l'avenir de celui-ci.
Mercredi, Bernadette Chirac a révélé avoir "écrit un tout petit mot" à Mme Trierweiler pour lui dire qu'elle prenait "part à sa tristesse."
Dans l'opposition, Brice Hortefeux (UMP) a dénoncé mardi le "côté ridicule" de ce feuilleton. "L'attitude de Nicolas Sarkozy a été rigoureusement l'inverse de celle de François Hollande: François Hollande avançait masqué, au sens figuré comme au sens propre", tandis qu'avec "Nicolas Sarkozy au contraire, tout était clair", a estimé ce proche de l'ancien président.
Pendant ce temps, le magazine Closer a consacré sa troisième Une consécutive à l'affaire ("Ils veulent la faire taire"). Paris-Match, employeur de la compagne du chef de l'Etat, publie de son côté à sa Une une photo de Julie Gayet, rayonnante.