Même le leader Michel Desjoyeaux (Foncia) a souffert: "Je ne sais pas pour la Mère Noël, mais le Père, c'est vraiment une ordure! Comment je fais, moi, pour ouvrir mes cadeaux à 25° de gîte et la mobylette (le bateau NDLR) qui fait des sauts de kangourou, c'était pas prévu comme ça!", écrivait-il jeudi matin, goguenard mais groggy après des heures de corps-à-corps contre le Pacifique en furie: "Le problème, hic, c'est que la coupe à l'envers, les bulles ne tiennent pas, alors, hips, on est obligé de garder le verre vide!".
Derrière lui, les dix-sept autres skippeurs encore en course ont subi plus ou moins les mêmes conditions.
Le plus mal en point jeudi semblait être Dinelli, dont le bateau "Fondation Océan Vital" est violemment ballotté. Souffrant d'un bras, le Français n'a même pas trouvé le temps de répondre à la vacation radio du jour de Noël, se contentant d'un mail peu rassurant: "La mer est très grosse. Je viens juste de sécuriser le bateau avec la grand voile affalée et la trinquette (voile d'avant NDLR) déroulée. Beaucoup de vrac à l'intérieur (...) le bateau part des fois avec une grosse vague au tapis. J'ai besoin de me reposer: merci d'informer (le docteur) Jean-Yves Chauve que mon bras droit ne s'arrange pas avec ces manoeuvres".
Du coup, la plupart des concurrents ont juste pris le temps d'ouvrir leurs cadeaux et, pour certains, d'avaler le menu "spécial" que leur avait préparé leur équipe.
"J'ai ouvert mes petits cadeaux plutôt dans la précipitation parce que je suis curieux, mais j'ai vite refermé tout ça et je regarderai dans quelques jours", a avoué Sébastien Josse (BT), troisième et toujours en course pour la victoire.
Jean-Pierre Dick (Paprec-Virbac), lui, a profité de quelques heures d'accalmie pour découvrir ses cadeaux et fêter Noël dignement: "Au menu: Foie gras, confit de canard accompagné de marrons, perles de chocolat, calissons d'Aix et galettes Saint-Michel. Cela change du lyophilisé! J'ai aussi une petite bouteille de champagne Mumm pour fêter Noël".
Dans l'ensemble pourtant, les skippeurs n'expriment guère de nostalgie et semblent même apprécier de passer Noël en mer, à la moitié d'un Vendée Globe dont ils ont tous rêvé depuis longtemps.
"En fait, c'est un Noël dont je garderai le souvenir toute ma vie", expliquait jeudi matin Sam Davies (Roxy), dont chaque message trahit l'enthousiasme et le bonheur d'être en mer depuis le départ de la course le 9 novembre. "Bien sûr la famille me manque, mais je savais depuis deux ans que j'allais passer ce Noël en mer, ça fait partie de l'aventure. Et je ne suis pas toute seule non plus, avec tous les concurrents autour de moi, on fête Noël ensemble sur l'eau dans le Grand Sud".
Derrière lui, les dix-sept autres skippeurs encore en course ont subi plus ou moins les mêmes conditions.
Le plus mal en point jeudi semblait être Dinelli, dont le bateau "Fondation Océan Vital" est violemment ballotté. Souffrant d'un bras, le Français n'a même pas trouvé le temps de répondre à la vacation radio du jour de Noël, se contentant d'un mail peu rassurant: "La mer est très grosse. Je viens juste de sécuriser le bateau avec la grand voile affalée et la trinquette (voile d'avant NDLR) déroulée. Beaucoup de vrac à l'intérieur (...) le bateau part des fois avec une grosse vague au tapis. J'ai besoin de me reposer: merci d'informer (le docteur) Jean-Yves Chauve que mon bras droit ne s'arrange pas avec ces manoeuvres".
Du coup, la plupart des concurrents ont juste pris le temps d'ouvrir leurs cadeaux et, pour certains, d'avaler le menu "spécial" que leur avait préparé leur équipe.
"J'ai ouvert mes petits cadeaux plutôt dans la précipitation parce que je suis curieux, mais j'ai vite refermé tout ça et je regarderai dans quelques jours", a avoué Sébastien Josse (BT), troisième et toujours en course pour la victoire.
Jean-Pierre Dick (Paprec-Virbac), lui, a profité de quelques heures d'accalmie pour découvrir ses cadeaux et fêter Noël dignement: "Au menu: Foie gras, confit de canard accompagné de marrons, perles de chocolat, calissons d'Aix et galettes Saint-Michel. Cela change du lyophilisé! J'ai aussi une petite bouteille de champagne Mumm pour fêter Noël".
Dans l'ensemble pourtant, les skippeurs n'expriment guère de nostalgie et semblent même apprécier de passer Noël en mer, à la moitié d'un Vendée Globe dont ils ont tous rêvé depuis longtemps.
"En fait, c'est un Noël dont je garderai le souvenir toute ma vie", expliquait jeudi matin Sam Davies (Roxy), dont chaque message trahit l'enthousiasme et le bonheur d'être en mer depuis le départ de la course le 9 novembre. "Bien sûr la famille me manque, mais je savais depuis deux ans que j'allais passer ce Noël en mer, ça fait partie de l'aventure. Et je ne suis pas toute seule non plus, avec tous les concurrents autour de moi, on fête Noël ensemble sur l'eau dans le Grand Sud".