Avec un coût de 1 500 euros en moyenne, un taux de réussite de seulement 54 % à la première tentative et une attente de trois à six mois en moyenne avant de pouvoir le repasser, les défauts de l'examen sautent aux yeux. Depuis plusieurs mois, des réunions de travail ont rassemblé inspecteurs, patrons d'auto-école et direction de la sécurité routière. La réforme annoncée par François Fillon se fixe plusieurs objectifs : améliorer le taux de réussite au premier passage, rendre l'examen plus simple et plus juste, raccourcir les délais pour se représenter.
Pas moins cher
L'examen du code sera dépoussiéré, et les questionnaires (qui pourront être énoncés dans d'autres langues que le français) simplifiés. Le jour J, les examinateurs seront appelés à ne pas pénaliser définitivement le candidat en cas de créneau raté, de freinage tardif ou de calage au démarrage comme c'est le cas aujourd'hui.
Autre mesure : le développement de la conduite accompagnée, dont le taux de réussite avoisine les 70 % au premier passage. L'accompagnateur ne devra plus être âgé d'au moins 28 ans mais devra compter au moins cinq ans d'expérience, ce qui permettra aux grandes soeurs et grands frères de remplacer les parents. Enfin, l'attente aux examens devrait être écourtée avec la création d'une cinquantaine de postes d'inspecteur (les syndicats en demandaient 200).
En revanche, passer le permis ne coûtera pas moins cher. En dépit de son succès, l'opération "Le permis à 1 euro par jour" a raté sa cible. Les candidats issus de milieux sociaux défavorisés n'en ont pas profité, car pour être éligible, il faut présenter à la banque un dossier comportant une caution parentale.
La ville de Suresnes (Hauts-de-Seine) a, en novembre 2004, lancé une bourse permis de conduire : la mairie offre de 50 % à 80 % du coût du permis moyennant un engagement de la part du candidat à travailler un certain nombre d'heures au service de la collectivité. En 2007, la ville de Carcassonne (Aude) avait suivi l'exemple. Intéressé par ces expériences, Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat chargé des transports, souhaitait étendre ces bourses. Aux municipalités de prendre des initiatives...
Pas moins cher
L'examen du code sera dépoussiéré, et les questionnaires (qui pourront être énoncés dans d'autres langues que le français) simplifiés. Le jour J, les examinateurs seront appelés à ne pas pénaliser définitivement le candidat en cas de créneau raté, de freinage tardif ou de calage au démarrage comme c'est le cas aujourd'hui.
Autre mesure : le développement de la conduite accompagnée, dont le taux de réussite avoisine les 70 % au premier passage. L'accompagnateur ne devra plus être âgé d'au moins 28 ans mais devra compter au moins cinq ans d'expérience, ce qui permettra aux grandes soeurs et grands frères de remplacer les parents. Enfin, l'attente aux examens devrait être écourtée avec la création d'une cinquantaine de postes d'inspecteur (les syndicats en demandaient 200).
En revanche, passer le permis ne coûtera pas moins cher. En dépit de son succès, l'opération "Le permis à 1 euro par jour" a raté sa cible. Les candidats issus de milieux sociaux défavorisés n'en ont pas profité, car pour être éligible, il faut présenter à la banque un dossier comportant une caution parentale.
La ville de Suresnes (Hauts-de-Seine) a, en novembre 2004, lancé une bourse permis de conduire : la mairie offre de 50 % à 80 % du coût du permis moyennant un engagement de la part du candidat à travailler un certain nombre d'heures au service de la collectivité. En 2007, la ville de Carcassonne (Aude) avait suivi l'exemple. Intéressé par ces expériences, Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat chargé des transports, souhaitait étendre ces bourses. Aux municipalités de prendre des initiatives...