Le géant allemand de la distribution Lidl avait lui aussi annoncé avoir retiré de la vente en Suède, Finlande, Danemark et Belgique, des plats au boeuf qui contenaient de la viande de cheval, le jour où Paris levait des sanctions imposées à la société Spanghero au coeur du scandale.
Dans un communiqué, le groupe suisse Nestlé a annoncé qu'il retirait "immédiatement" de la vente en Espagne et en Italie, deux pays jusqu'à présent épargnés par le scandale, deux plats de pâtes à base de boeuf: Buitoni Beef Ravioli et Beef Tortellini.
Par ailleurs, un plat de lasagnes congelées destinées aux industriels de la restauration, Lasagnes à la Bolognaise Gourmandes, produit en France, va également être retiré de la vente.
Le groupe suisse montre du doigt une société allemande, H.J. Schypke, sous-traitant de son fournisseur JBS Toledo NV.
Le même jour, le géant allemand de la distribution Lidl annonçait de son côté avoir retiré des plats contenant de la viande de cheval en Suède, en Finlande, au Danemark et en Belgique.
C'est la première fois que de la viande de cheval étiquetée comme boeuf est détectée en Finlande depuis que l'affaire a éclaté en Europe il y a un mois. La Suède avait déjà vu le retrait de produits de diverses marques, dont des lasagnes Findus, contenant aussi du cheval.
Jusqu'à présent, les autorités ont assuré qu'il n'y avait pas de risque pour la santé humaine.
Lidl Finlande avait indiqué à l'AFP à la mi-journée qu'il avait retiré du goulasch et des raviolis de la marque Coquette "par mesure de précaution" après avoir été averti par sa maison mère de soupçons pesant sur la viande de la conserverie allemande Dreistern.
Une analyse a permis de déterminer que ces produits contenaient "des traces de viande de cheval", a précisé en fin d'après-midi le distributeur.
Alors que les 27 Etats membres de l'Union européenne procèdent à des tests pour détecter la présence ou non de viande de cheval, le gouvernement français a autorisé lundi l'entreprise française Spanghero à reprendre une partie de ses activités après le retrait jeudi de son agrément sanitaire.
Il a assuré n'avoir pas cédé à la pression sociale. La précédente décision du gouvernement, qui agissait au nom du principe de précaution, avait été vivement critiquée par les 300 employés de la société, qui dénonçaient une "condamnation à mort".
Reprise d'activités chez Spanghero
Après la vérification de la majorité des viandes stockées dans son usine du sud-ouest de la France, Spanghero peut reprendre la production de viande hachée, la saucisserie et l'élaboration de plats cuisinés, a indiqué à l'AFP le ministre français de l'Agriculture, Stéphane Le Foll. En revanche, le stockage de matières premières congelées, au coeur du scandale, est toujours interdit.
En clair, les autorités françaises continuent d'interdire à Spanghero le négoce de viande. En cause: les soupçons de réétiquetage. Lundi, le ministère de l'Agriculture a ainsi confirmé "que des estampilles sanitaires ont bien été modifiées".
C'est cette activité méconnue mêlant traders, producteurs et distributeurs dans toute l'Europe qui a été brutalement placée sous le feu des projecteurs par le scandale de la viande de cheval faussement estampillée boeuf.
Une série de chiffres illustre l'ampleur de la tromperie: 750 tonnes de viande de cheval achetées par Spanghero, dont 550 tonnes ont servi, via la société Comigel, à la confection de 4,5 millions de plats frauduleux vendus à 28 entreprises dans 13 pays européens.
"A ce stade, 80% du stockage de toutes les viandes a été vérifié, le travail continue sur les 20% restants. Le rapport d'enquête complet et définitif sera rendu vendredi", a précisé M. Le Foll, en assurant disposer à ce stade de "suffisamment d'éléments" pour rétablir en partie l'agrément de l'entreprise.
Plusieurs ministres français avaient porté la semaine dernière des accusations très graves contre Spanghero, accusée de "tromperie économique", assurant que la société savait qu'elle revendait comme viande de boeuf de la viande chevaline et qu'elle avait trompé ses clients.
Une dizaine de pays (Royaume-Uni, France, Autriche, Norvège, Danemark, Pays-Bas, Allemagne, Suisse et Suède) avaient jusqu'à présent rapporté la présence de viande de cheval dans des plats préparés qui étaient étiquetés pur boeuf, après la révélation du scandale au Royaume-Uni et en Irlande il y a un mois.
Avec l'Espagne, l'Italie et la Belgique affectées, tous les grands pays européens sont désormais touchés par le scandale.
Dans un communiqué, le groupe suisse Nestlé a annoncé qu'il retirait "immédiatement" de la vente en Espagne et en Italie, deux pays jusqu'à présent épargnés par le scandale, deux plats de pâtes à base de boeuf: Buitoni Beef Ravioli et Beef Tortellini.
Par ailleurs, un plat de lasagnes congelées destinées aux industriels de la restauration, Lasagnes à la Bolognaise Gourmandes, produit en France, va également être retiré de la vente.
Le groupe suisse montre du doigt une société allemande, H.J. Schypke, sous-traitant de son fournisseur JBS Toledo NV.
Le même jour, le géant allemand de la distribution Lidl annonçait de son côté avoir retiré des plats contenant de la viande de cheval en Suède, en Finlande, au Danemark et en Belgique.
C'est la première fois que de la viande de cheval étiquetée comme boeuf est détectée en Finlande depuis que l'affaire a éclaté en Europe il y a un mois. La Suède avait déjà vu le retrait de produits de diverses marques, dont des lasagnes Findus, contenant aussi du cheval.
Jusqu'à présent, les autorités ont assuré qu'il n'y avait pas de risque pour la santé humaine.
Lidl Finlande avait indiqué à l'AFP à la mi-journée qu'il avait retiré du goulasch et des raviolis de la marque Coquette "par mesure de précaution" après avoir été averti par sa maison mère de soupçons pesant sur la viande de la conserverie allemande Dreistern.
Une analyse a permis de déterminer que ces produits contenaient "des traces de viande de cheval", a précisé en fin d'après-midi le distributeur.
Alors que les 27 Etats membres de l'Union européenne procèdent à des tests pour détecter la présence ou non de viande de cheval, le gouvernement français a autorisé lundi l'entreprise française Spanghero à reprendre une partie de ses activités après le retrait jeudi de son agrément sanitaire.
Il a assuré n'avoir pas cédé à la pression sociale. La précédente décision du gouvernement, qui agissait au nom du principe de précaution, avait été vivement critiquée par les 300 employés de la société, qui dénonçaient une "condamnation à mort".
Reprise d'activités chez Spanghero
Après la vérification de la majorité des viandes stockées dans son usine du sud-ouest de la France, Spanghero peut reprendre la production de viande hachée, la saucisserie et l'élaboration de plats cuisinés, a indiqué à l'AFP le ministre français de l'Agriculture, Stéphane Le Foll. En revanche, le stockage de matières premières congelées, au coeur du scandale, est toujours interdit.
En clair, les autorités françaises continuent d'interdire à Spanghero le négoce de viande. En cause: les soupçons de réétiquetage. Lundi, le ministère de l'Agriculture a ainsi confirmé "que des estampilles sanitaires ont bien été modifiées".
C'est cette activité méconnue mêlant traders, producteurs et distributeurs dans toute l'Europe qui a été brutalement placée sous le feu des projecteurs par le scandale de la viande de cheval faussement estampillée boeuf.
Une série de chiffres illustre l'ampleur de la tromperie: 750 tonnes de viande de cheval achetées par Spanghero, dont 550 tonnes ont servi, via la société Comigel, à la confection de 4,5 millions de plats frauduleux vendus à 28 entreprises dans 13 pays européens.
"A ce stade, 80% du stockage de toutes les viandes a été vérifié, le travail continue sur les 20% restants. Le rapport d'enquête complet et définitif sera rendu vendredi", a précisé M. Le Foll, en assurant disposer à ce stade de "suffisamment d'éléments" pour rétablir en partie l'agrément de l'entreprise.
Plusieurs ministres français avaient porté la semaine dernière des accusations très graves contre Spanghero, accusée de "tromperie économique", assurant que la société savait qu'elle revendait comme viande de boeuf de la viande chevaline et qu'elle avait trompé ses clients.
Une dizaine de pays (Royaume-Uni, France, Autriche, Norvège, Danemark, Pays-Bas, Allemagne, Suisse et Suède) avaient jusqu'à présent rapporté la présence de viande de cheval dans des plats préparés qui étaient étiquetés pur boeuf, après la révélation du scandale au Royaume-Uni et en Irlande il y a un mois.
Avec l'Espagne, l'Italie et la Belgique affectées, tous les grands pays européens sont désormais touchés par le scandale.