"Tirer sur le messager - Un projet de décret sur la gestion des médias vise la mauvaise cible", titre vendredi en Une l'hebdomadaire anglophone du quotidien Thanh Nien.
Comme plus tôt son concurrent Tuoi Tre, le journal relaie l'inquiétude d'experts face à un texte qui prévoit des amendes pour ceux qui ne nommeraient pas leurs sources ou écriraient des articles, "aux conséquences graves", "subjectifs".
Selon ces experts, il faudrait au contraire des mesures plus strictes contre les actes qui gênent le travail des médias, poursuit Thanh Nien.
Le quotidien mentionne un avocat de Ho Chi Minh-Ville (ex-Saïgon, sud), Trinh Thanh, selon qui la proposition est impossible à appliquer car les journalistes doivent protéger leurs sources dans certains dossiers, notamment de corruption.
Dans Tuoi Tre, le directeur du département de l'Information et de la Communication de la ville, Le Manh Ha, a lui rappelé que "les responsabilités et le code déontologique des journalistes (leur imposent) de protéger leurs sources".
Thanh Nien et Tuoi Tre ont eux-mêmes récemment eu des démêlés avec la justice pour leur couverture d'un scandale de corruption impliquant l'aide internationale au développement.
Deux de leurs journalistes en pointe dans la révélation de l'affaire, jugés pour "abus des libertés démocratiques", avaient passé plusieurs mois en prison en 2008. Les deux rédactions ont été largement décapitées.
Le scandale en question, nommé d'après un département du ministère des Transports (PMU 18), avait éclaté à l'approche d'un congrès du Parti communiste. La presse, toujours sous étroit contrôle du régime, avait bénéficié d'une rare marge de manoeuvre pour le dénoncer.
Mais deux ans après, peu avant l'arrestation des journalistes, un ancien vice-ministre, plus haut responsable à avoir été inquiété par la justice dans cette affaire, était blanchi. Pour certains, les médias étaient victimes d'un retour de bâton, d'un jeu de pouvoir à la tête du régime.
Comme plus tôt son concurrent Tuoi Tre, le journal relaie l'inquiétude d'experts face à un texte qui prévoit des amendes pour ceux qui ne nommeraient pas leurs sources ou écriraient des articles, "aux conséquences graves", "subjectifs".
Selon ces experts, il faudrait au contraire des mesures plus strictes contre les actes qui gênent le travail des médias, poursuit Thanh Nien.
Le quotidien mentionne un avocat de Ho Chi Minh-Ville (ex-Saïgon, sud), Trinh Thanh, selon qui la proposition est impossible à appliquer car les journalistes doivent protéger leurs sources dans certains dossiers, notamment de corruption.
Dans Tuoi Tre, le directeur du département de l'Information et de la Communication de la ville, Le Manh Ha, a lui rappelé que "les responsabilités et le code déontologique des journalistes (leur imposent) de protéger leurs sources".
Thanh Nien et Tuoi Tre ont eux-mêmes récemment eu des démêlés avec la justice pour leur couverture d'un scandale de corruption impliquant l'aide internationale au développement.
Deux de leurs journalistes en pointe dans la révélation de l'affaire, jugés pour "abus des libertés démocratiques", avaient passé plusieurs mois en prison en 2008. Les deux rédactions ont été largement décapitées.
Le scandale en question, nommé d'après un département du ministère des Transports (PMU 18), avait éclaté à l'approche d'un congrès du Parti communiste. La presse, toujours sous étroit contrôle du régime, avait bénéficié d'une rare marge de manoeuvre pour le dénoncer.
Mais deux ans après, peu avant l'arrestation des journalistes, un ancien vice-ministre, plus haut responsable à avoir été inquiété par la justice dans cette affaire, était blanchi. Pour certains, les médias étaient victimes d'un retour de bâton, d'un jeu de pouvoir à la tête du régime.