Patrick Dubreaucq, 51 ans, condamné à huit mois de prison dont quatre fermes, a vu sa demande de liberté refusée. En revanche, la demande de Samuel Bastard et Jean-Salvy Compte, deux étudiants de 20 ans qui avaient écopé de six mois dont un ferme, a été acceptée.
Les trois avaient été jugés en comparution immédiate après des dégradations commises par des casseurs au centre de Poitiers, en marge d'une manifestation anti-carcérale organisée pendant un festival culturel.
"Je suis soulagée", a lâché, émue, la mère de Jean-Salvy, à l'issue de l'audience. "Ils vont pouvoir reprendre leurs études. Tout le monde va tourner de nouveau à l'endroit", a ajouté Gwenn Compte "persuadée de l'innocence" de son fils et qui "attend le procès en appel pour le prouver".
Une quarantaine de jeunes rassemblés dans la salle d'audience et ont accueilli les décisions "avec bonheur, soulagement".
La cour a jugé "insatisfaisante les garanties de présentation en justice et de non réitération", concernant Patrick Dubreaucq, pour justifier son rejet.
Les remises en liberté n'ont pas été commentées. La cour avait entendu les suspects et leurs conseils la veille et voulait "réfléchir en toute sérénité", avant de se prononcer.
Les trois détenus ont appris les décisions de la cour d'appel par visio-conférence, en direct, depuis une pièce aménagée, à la prison de Vivonne, où ils sont incarcérés.
Jeudi, l'avocat général Jean-Claude Bellot s'était prononcé pour leur maintien en détention en soulignant que les enquêtes qui ont conduit à leur condamnation pour "dégradations volontaires, dégradations de biens publics, coups et blessures sur argent de la force publique dans l'exercice de leurs fonctions" avaient été "précises, rigoureuses, et explicites".
Les procès en appel sont prévus le 19 novembre pour Patrick Dubreaucq et le 10 décembre pour les deux étudiants. Le parquet a jugé trop clémentes les sentences prononcées en comparution immédiate et fait appel pour les condamnations visant les deux étudiants ainsi que pour deux peines avec sursis.
Un groupe de militants autonomes a revendiqué auprès du quotidien Le Monde l'action commando menée le 10 octobre par un groupe de casseurs masqués ou cagoulés qui ont endommagé une vingtaine de vitrines au centre-ville.
Tous ceux qui ont été interpellés et condamnés à Poitiers nient avoir participé aux violences.
Les trois avaient été jugés en comparution immédiate après des dégradations commises par des casseurs au centre de Poitiers, en marge d'une manifestation anti-carcérale organisée pendant un festival culturel.
"Je suis soulagée", a lâché, émue, la mère de Jean-Salvy, à l'issue de l'audience. "Ils vont pouvoir reprendre leurs études. Tout le monde va tourner de nouveau à l'endroit", a ajouté Gwenn Compte "persuadée de l'innocence" de son fils et qui "attend le procès en appel pour le prouver".
Une quarantaine de jeunes rassemblés dans la salle d'audience et ont accueilli les décisions "avec bonheur, soulagement".
La cour a jugé "insatisfaisante les garanties de présentation en justice et de non réitération", concernant Patrick Dubreaucq, pour justifier son rejet.
Les remises en liberté n'ont pas été commentées. La cour avait entendu les suspects et leurs conseils la veille et voulait "réfléchir en toute sérénité", avant de se prononcer.
Les trois détenus ont appris les décisions de la cour d'appel par visio-conférence, en direct, depuis une pièce aménagée, à la prison de Vivonne, où ils sont incarcérés.
Jeudi, l'avocat général Jean-Claude Bellot s'était prononcé pour leur maintien en détention en soulignant que les enquêtes qui ont conduit à leur condamnation pour "dégradations volontaires, dégradations de biens publics, coups et blessures sur argent de la force publique dans l'exercice de leurs fonctions" avaient été "précises, rigoureuses, et explicites".
Les procès en appel sont prévus le 19 novembre pour Patrick Dubreaucq et le 10 décembre pour les deux étudiants. Le parquet a jugé trop clémentes les sentences prononcées en comparution immédiate et fait appel pour les condamnations visant les deux étudiants ainsi que pour deux peines avec sursis.
Un groupe de militants autonomes a revendiqué auprès du quotidien Le Monde l'action commando menée le 10 octobre par un groupe de casseurs masqués ou cagoulés qui ont endommagé une vingtaine de vitrines au centre-ville.
Tous ceux qui ont été interpellés et condamnés à Poitiers nient avoir participé aux violences.