Le chef de l'Etat est accompagné de Jean-Yves Le Drian et Laurent Fabius, ministres de la Défense et des Affaires étrangères, de l'amiral Edouard Guillaud, chef d'état-major des armées, et du général Benoît Puga, chef d'état-major particulier du président.
M. Hollande, qui a atterri à 08H30 (04H00 GMT) à Kaboul, se rend pour la première fois en Afghanistan depuis son élection le 6 mai. Il a décidé d'accélérer le retrait des troupes combattantes françaises de ce pays, mais a assuré dès son arrivée que ce retrait serait "ordonné et coordonné".
Selon son entourage, le président, qui est également chef des armées, a tenu à se rendre en Afghanistan pour "expliquer lui-même" aux soldats français pourquoi il avait décidé d'anticiper leur retrait, un an avant la date prévue par son prédécesseur Nicolas Sarkozy et deux ans avant celui du reste de la force de l'Otan.
Il avait annoncé ce désengagement dès le début de sa campagne électorale et l'a défendu la semaine dernière devant le président des Etats-Unis Barack Obama, lors du G8 de Camp David, puis au sommet de l'Otan à Chicago. M. Hollande a affirmé à plusieurs reprises que cette position n'était "pas négociable".
Depuis le début du mois de mars, Jean-Yves Le Drian était en outre allé défendre cette position dans les principaux pays de l'Alliance atlantique.
Il y a actuellement 3.550 soldats français en Afghanistan, pour la plupart basés en Kapisa, la dernière province afghan contrô lée par la France, dans une zone très instable du nord-est du pays, relativement proche de Kaboul.
"Il n'y a aucune compensation à verser ou à imaginer, nous avons fait plus que notre devoir et je rappelle les pertes françaises: 83 hommes qui ont perdu leur vie, de nombreux blessés, je veux aussi saluer leur courage ou leur sacrifice", avait déclaré lundi M. Hollande en clô ture du sommet de Chicago.
"Nous considérons que notre mission en terme d'action et de combat est terminée", avait-il insisté.
Mi-mai, la Kapisa a été placée dans la troisième phase sur cinq prévues du transfert par l'Otan de la sécurité aux forces afghanes, qui devra être total à la fin 2014, quand la grande majorité des troupes de la coalition auront quitté le pays.
Des responsables afghans ont déclaré que cette troisième phase pourrait prendre de 3 à 6 mois. L'Isaf, la force armée de l'Otan en Afghanistan, a évalué la durée de la transition dans une zone donnée à douze à dix-huit mois.
La Kapisa constitue un point d'accès stratégique à Kaboul. Elle est décrite par une source sécuritaire occidentale comme un "coupe-gorge" que les trafiquants se disputent aux talibans et où l'organisation d'un retrait sera compliqué pour les Français et problématique pour Kaboul, même si officiellement, le gouvernement afghan se dit prêt.
Le général américain John Allen, commandant des forces de l'Otan en Afghanistan, a estimé qu'il n'y aura "pas de dégradation de la sécurité" à la suite du désengagement français, qui donnera selon lui à Paris "l'opportunité" de participer d'une autre manière à l'effort de guerre.
M. Hollande, qui a atterri à 08H30 (04H00 GMT) à Kaboul, se rend pour la première fois en Afghanistan depuis son élection le 6 mai. Il a décidé d'accélérer le retrait des troupes combattantes françaises de ce pays, mais a assuré dès son arrivée que ce retrait serait "ordonné et coordonné".
Selon son entourage, le président, qui est également chef des armées, a tenu à se rendre en Afghanistan pour "expliquer lui-même" aux soldats français pourquoi il avait décidé d'anticiper leur retrait, un an avant la date prévue par son prédécesseur Nicolas Sarkozy et deux ans avant celui du reste de la force de l'Otan.
Il avait annoncé ce désengagement dès le début de sa campagne électorale et l'a défendu la semaine dernière devant le président des Etats-Unis Barack Obama, lors du G8 de Camp David, puis au sommet de l'Otan à Chicago. M. Hollande a affirmé à plusieurs reprises que cette position n'était "pas négociable".
Depuis le début du mois de mars, Jean-Yves Le Drian était en outre allé défendre cette position dans les principaux pays de l'Alliance atlantique.
Il y a actuellement 3.550 soldats français en Afghanistan, pour la plupart basés en Kapisa, la dernière province afghan contrô lée par la France, dans une zone très instable du nord-est du pays, relativement proche de Kaboul.
"Il n'y a aucune compensation à verser ou à imaginer, nous avons fait plus que notre devoir et je rappelle les pertes françaises: 83 hommes qui ont perdu leur vie, de nombreux blessés, je veux aussi saluer leur courage ou leur sacrifice", avait déclaré lundi M. Hollande en clô ture du sommet de Chicago.
"Nous considérons que notre mission en terme d'action et de combat est terminée", avait-il insisté.
Mi-mai, la Kapisa a été placée dans la troisième phase sur cinq prévues du transfert par l'Otan de la sécurité aux forces afghanes, qui devra être total à la fin 2014, quand la grande majorité des troupes de la coalition auront quitté le pays.
Des responsables afghans ont déclaré que cette troisième phase pourrait prendre de 3 à 6 mois. L'Isaf, la force armée de l'Otan en Afghanistan, a évalué la durée de la transition dans une zone donnée à douze à dix-huit mois.
La Kapisa constitue un point d'accès stratégique à Kaboul. Elle est décrite par une source sécuritaire occidentale comme un "coupe-gorge" que les trafiquants se disputent aux talibans et où l'organisation d'un retrait sera compliqué pour les Français et problématique pour Kaboul, même si officiellement, le gouvernement afghan se dit prêt.
Le général américain John Allen, commandant des forces de l'Otan en Afghanistan, a estimé qu'il n'y aura "pas de dégradation de la sécurité" à la suite du désengagement français, qui donnera selon lui à Paris "l'opportunité" de participer d'une autre manière à l'effort de guerre.