Vladimir Poutine et Alexander Lukashenko
Le dirigeant russe, investi il y a trois semaines pour un troisième mandat présidentiel après ceux de 2000-2008, effectue une visite de quelques heures seulement à Berlin où il doit s'entretenir en milieu de journée avec la chancelière Angela Merkel.
Il se rendra dans la foulée en France pour rencontrer pour la première fois le président François Hollande avec qui il dînera vendredi soir à l'Elysée. Ce dernier a affirmé cette semaine qu'il fallait tenter de faire bouger la Russie qui bloque depuis des mois, comme la Chine, toute sanction des autorités syriennes par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Même son de cloche à Berlin, où, à quelques heures de l'arrivée de M. Poutine, le chef de la diplomatie allemande a donné le ton de l'échange attendu avec Mme Merkel en incitant Moscou à infléchir son soutien au président Bachar al-Assad du fait des violences commises par le régime syrien.
"A notre avis, la Russie devrait reconnaître que nous ne travaillons pas contre les intérêts stratégiques russes quand nous voulons faire cesser la violence en Syrie", a-t-il affirmé au quotidien Die Welt.
"La Russie et son attitude envers le régime d'Assad jouent un rô le clé dans la question syrienne", a-t-il ajouté.
L'ONU a mis en garde contre le risque d'une "guerre civile catastrophique" en Syrie après le massacre de Houla qui a fait 108 morts et suscité l'indignation internationale.
La chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton a indiqué avoir dit aux Russes "que leur politique allait contribuer à une guerre civile".
Mais le Kremlin s'est montré insensible aux pressions. "La position de la Russie est bien connue, elle est équilibrée, constante et absolument logique", a déclaré jeudi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Après le massacre d'Houla, les Occidentaux avaient haussé le ton mardi, la plupart d'entre eux décidant d'expulser des représentants diplomatiques syriens dans leur capitale.
François Hollande a même évoqué pour la première fois l'hypothèse d'une intervention militaire étrangère en Syrie, sous condition toutefois d'un mandat explicite de l'ONU.
Avant la tournée de M. Poutine, des organisations de défense des droits de l'Homme ont appelé à l'arrêt immédiat des livraisons d'armes de la Russie à la Syrie. "En raison des relations particulières avec la Syrie, la Russie joue un rô le clé dans les efforts internationaux pour mettre un terme aux morts en Syrie", a souligné Peter Franck, expert de la Russie pour Amnesty International en Allemagne.
L'ONG Human Rights Watch (HRW) a également appelé Angela Merkel et le nouveau chef de l'Etat français, à "aborder les questions des droits humains" avec le président russe.
Défenseurs des droits de l'Homme, intellectuels et opposants russes en France ont prévu de se mobiliser pendant la visite du dirigeant russe.
A Berlin, M. Poutine retrouvera Angela Merkel qu'il connaît bien depuis son premier passage au Kremlin. Parlant l'allemand, M. Poutine a passé cinq ans en qualité d'agent du KGB à Dresde dans l'ex-RDA (1985-1990).
L'Allemagne est le principal partenaire commercial de la Russie. Les échanges commerciaux entre la Russie et l'Allemagne se sont fortement accrus ces dernières années, en dépit des critiques visant Moscou en matière de droits de l'Homme.
Il se rendra dans la foulée en France pour rencontrer pour la première fois le président François Hollande avec qui il dînera vendredi soir à l'Elysée. Ce dernier a affirmé cette semaine qu'il fallait tenter de faire bouger la Russie qui bloque depuis des mois, comme la Chine, toute sanction des autorités syriennes par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Même son de cloche à Berlin, où, à quelques heures de l'arrivée de M. Poutine, le chef de la diplomatie allemande a donné le ton de l'échange attendu avec Mme Merkel en incitant Moscou à infléchir son soutien au président Bachar al-Assad du fait des violences commises par le régime syrien.
"A notre avis, la Russie devrait reconnaître que nous ne travaillons pas contre les intérêts stratégiques russes quand nous voulons faire cesser la violence en Syrie", a-t-il affirmé au quotidien Die Welt.
"La Russie et son attitude envers le régime d'Assad jouent un rô le clé dans la question syrienne", a-t-il ajouté.
L'ONU a mis en garde contre le risque d'une "guerre civile catastrophique" en Syrie après le massacre de Houla qui a fait 108 morts et suscité l'indignation internationale.
La chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton a indiqué avoir dit aux Russes "que leur politique allait contribuer à une guerre civile".
Mais le Kremlin s'est montré insensible aux pressions. "La position de la Russie est bien connue, elle est équilibrée, constante et absolument logique", a déclaré jeudi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Après le massacre d'Houla, les Occidentaux avaient haussé le ton mardi, la plupart d'entre eux décidant d'expulser des représentants diplomatiques syriens dans leur capitale.
François Hollande a même évoqué pour la première fois l'hypothèse d'une intervention militaire étrangère en Syrie, sous condition toutefois d'un mandat explicite de l'ONU.
Avant la tournée de M. Poutine, des organisations de défense des droits de l'Homme ont appelé à l'arrêt immédiat des livraisons d'armes de la Russie à la Syrie. "En raison des relations particulières avec la Syrie, la Russie joue un rô le clé dans les efforts internationaux pour mettre un terme aux morts en Syrie", a souligné Peter Franck, expert de la Russie pour Amnesty International en Allemagne.
L'ONG Human Rights Watch (HRW) a également appelé Angela Merkel et le nouveau chef de l'Etat français, à "aborder les questions des droits humains" avec le président russe.
Défenseurs des droits de l'Homme, intellectuels et opposants russes en France ont prévu de se mobiliser pendant la visite du dirigeant russe.
A Berlin, M. Poutine retrouvera Angela Merkel qu'il connaît bien depuis son premier passage au Kremlin. Parlant l'allemand, M. Poutine a passé cinq ans en qualité d'agent du KGB à Dresde dans l'ex-RDA (1985-1990).
L'Allemagne est le principal partenaire commercial de la Russie. Les échanges commerciaux entre la Russie et l'Allemagne se sont fortement accrus ces dernières années, en dépit des critiques visant Moscou en matière de droits de l'Homme.