Nicolas Sarkozy
"Dans cette affaire, le gouvernement emprunte, en conscience, un chemin exigeant mais un chemin juste", a estimé M. Sarkozy lors de cette déclaration précédant l'examen du texte de la Garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie.
"Nous sommes une vieille nation rassemblée autour d'une certaine idée de la dignité de la personne, en particulier de la dignité de la femme, autour d'une certaine idée de la vie en commun. Le voile intégral qui dissimule totalement le visage porte atteinte à ces valeurs, pour nous si fondamentales, si essentielles au contrat républicain", a-t-il ajouté.
"La dignité ne se divise pas (...) la citoyenneté doit se vivre à visage découvert. Dès lors, il ne peut y avoir, en définitive, d'autre solution que l'interdiction dans tout l'espace public", a également plaidé le chef de l'Etat devant le gouvernement.
Evoquant les "diverses objections possibles" au texte de loi, notamment celles déjà émises par le Conseil d'Etat, Nicolas Sarkozy a répondu qu'il "appartiendra ensuite aux diverses juridictions compétentes de se déterminer en fonction de l'idée qu'elles se font des principes fondamentaux de notre République et des droits de l'Homme".
"C'est en conscience que le gouvernement choisit la voie qui a été définie ce matin. C'est en conscience que chacun devra décider s'il l'approuve", a conclu le président.
"Nous sommes une vieille nation rassemblée autour d'une certaine idée de la dignité de la personne, en particulier de la dignité de la femme, autour d'une certaine idée de la vie en commun. Le voile intégral qui dissimule totalement le visage porte atteinte à ces valeurs, pour nous si fondamentales, si essentielles au contrat républicain", a-t-il ajouté.
"La dignité ne se divise pas (...) la citoyenneté doit se vivre à visage découvert. Dès lors, il ne peut y avoir, en définitive, d'autre solution que l'interdiction dans tout l'espace public", a également plaidé le chef de l'Etat devant le gouvernement.
Evoquant les "diverses objections possibles" au texte de loi, notamment celles déjà émises par le Conseil d'Etat, Nicolas Sarkozy a répondu qu'il "appartiendra ensuite aux diverses juridictions compétentes de se déterminer en fonction de l'idée qu'elles se font des principes fondamentaux de notre République et des droits de l'Homme".
"C'est en conscience que le gouvernement choisit la voie qui a été définie ce matin. C'est en conscience que chacun devra décider s'il l'approuve", a conclu le président.