La disparition subite de l'Airbus A330 au-dessus de l'Atlantique "ressemble plus à une perte de contrôle de l'appareil liée à toute une série de phénomènes" qu'à un acte terroriste, a commenté sur Europe-1 Dominique Bussereau. "Le foudroiement est une hypothèse parmi d'autres mais on ne peut pas considérer qu'un simple foudroiement peut entraîner la perte de contrôle d'un avion".
"La dernière communication avec le sol brésilien remonte à 3h15, et à partir de 4h14 se sont mis en marche des messages automatiques: c'est quand quelque chose ne va pas, cela part à la maintenance pour savoir qu'à l'arrivée de l'avion il faut regarder telle ou telle chose", a-t-il précisé. "Il y a eu une espèce d'emballement de ces messages, cela veut dire qu'il se passait quelque chose de grave puisqu'au fur et à mesure, les circuits se débranchaient".
Le secrétaire d'Etat aux Transports a ajouté qu'un éventuel message du commandement de bord "n'a été entendu nulle part. Il n'y a eu aucun message d'alerte qui ait été entendu, à ce moment connu, par diverses autorités brésiliennes, sénégalaises, ou autres, ou Air France".
Interrogé sur l'enquête, Dominique Bussereau a indiqué que le gouvernement allait "mettre tous les moyens à disposition", "avec les moyens militaires, avec des moyens civils" notamment "des navires câbliers".
D'autre part, le bureau enquêtes et analyses (BEA) "a désigné comme enquêteur Alain Bouillard, l'enquêteur du crash Concorde à Gonesse (en août 2000, NDLR), un de nos meilleurs enquêteurs du BEA".
Et de prévenir que ce serait "une très longue enquête: cela peut être quelques jours, quelques semaines ou quelques mois".
"La dernière communication avec le sol brésilien remonte à 3h15, et à partir de 4h14 se sont mis en marche des messages automatiques: c'est quand quelque chose ne va pas, cela part à la maintenance pour savoir qu'à l'arrivée de l'avion il faut regarder telle ou telle chose", a-t-il précisé. "Il y a eu une espèce d'emballement de ces messages, cela veut dire qu'il se passait quelque chose de grave puisqu'au fur et à mesure, les circuits se débranchaient".
Le secrétaire d'Etat aux Transports a ajouté qu'un éventuel message du commandement de bord "n'a été entendu nulle part. Il n'y a eu aucun message d'alerte qui ait été entendu, à ce moment connu, par diverses autorités brésiliennes, sénégalaises, ou autres, ou Air France".
Interrogé sur l'enquête, Dominique Bussereau a indiqué que le gouvernement allait "mettre tous les moyens à disposition", "avec les moyens militaires, avec des moyens civils" notamment "des navires câbliers".
D'autre part, le bureau enquêtes et analyses (BEA) "a désigné comme enquêteur Alain Bouillard, l'enquêteur du crash Concorde à Gonesse (en août 2000, NDLR), un de nos meilleurs enquêteurs du BEA".
Et de prévenir que ce serait "une très longue enquête: cela peut être quelques jours, quelques semaines ou quelques mois".