Olivier Besancenot
"L'idée est née à l'époque où Sarkozy parlait beaucoup de faire des référendums populaires, et en l'occurence il n'en fait pas. C'est l'occasion de réclamer le référendum auquel on n'a pas eu droit", a déclaré M. Besancenot, venu à 8h30 tenir un point de vote devant le bureau de poste de son domicile situé en face du quartier populaire de la Goutte d'Or à Paris XVIIIe.
"Je sais que ça n'a pas de valeur juridique mais on a essayé de faire les choses correctement, le gouvernement pourra vérifier, on a fait une liste d'émargement avec nom, prénom et localité pour empêcher de voter deux fois", a-t-il ajouté.
Et "si Mme Lagarde (la ministre de l'Economie, ndlr) pense que le service public postal n'est pas une grande question, elle va contre l'avis d'une bonne partie de la population et des élus de petites communes pas forcément de gauche", a argumenté M. Besancenot.
Selon un sondage Ifop à paraître dimanche dans le quotidien Sud Ouest, une large majorité de Français (59%) souhaite que le gouvernement organise un référendum sur le changement de statut et l'avenir de La Poste.
La loi modifiant la Constitution française, solennellement votée en Congrès à Versailles le 21 juillet 2008, a accordé le droit au référendum d'initiative populaire, existant dans d'autres pays européens, mais il n'est pas d'actualité faute de textes d'application.
Pour le facteur syndicaliste, "la question de La Poste tombe à la fin d'une série de privatisations dont les gens peuvent faire le bilan à la fois pour les salariés et les usagers".
Prenant l'exemple des renseignements téléphoniques, il a observé qu'on ne les a "jamais payé aussi cher".
Le bureau de Château Rouge, récemment déménagé dans des locaux neufs, est emblématique des missions et transformations de La Poste, tentée de diminuer le nombre de guichets en dépit de la forte affluence constatée dans ce quartier.
Le personnel a fait 23 jours de grève en septembre et obtenu que la direction renonce à la suppression annoncée de 4 guichets dans ce bureau, où La Poste assure un service postal et bancaire de base indispensable, notamment à de nombreux travailleurs immigrés et leurs familles.
"Je sais que ça n'a pas de valeur juridique mais on a essayé de faire les choses correctement, le gouvernement pourra vérifier, on a fait une liste d'émargement avec nom, prénom et localité pour empêcher de voter deux fois", a-t-il ajouté.
Et "si Mme Lagarde (la ministre de l'Economie, ndlr) pense que le service public postal n'est pas une grande question, elle va contre l'avis d'une bonne partie de la population et des élus de petites communes pas forcément de gauche", a argumenté M. Besancenot.
Selon un sondage Ifop à paraître dimanche dans le quotidien Sud Ouest, une large majorité de Français (59%) souhaite que le gouvernement organise un référendum sur le changement de statut et l'avenir de La Poste.
La loi modifiant la Constitution française, solennellement votée en Congrès à Versailles le 21 juillet 2008, a accordé le droit au référendum d'initiative populaire, existant dans d'autres pays européens, mais il n'est pas d'actualité faute de textes d'application.
Pour le facteur syndicaliste, "la question de La Poste tombe à la fin d'une série de privatisations dont les gens peuvent faire le bilan à la fois pour les salariés et les usagers".
Prenant l'exemple des renseignements téléphoniques, il a observé qu'on ne les a "jamais payé aussi cher".
Le bureau de Château Rouge, récemment déménagé dans des locaux neufs, est emblématique des missions et transformations de La Poste, tentée de diminuer le nombre de guichets en dépit de la forte affluence constatée dans ce quartier.
Le personnel a fait 23 jours de grève en septembre et obtenu que la direction renonce à la suppression annoncée de 4 guichets dans ce bureau, où La Poste assure un service postal et bancaire de base indispensable, notamment à de nombreux travailleurs immigrés et leurs familles.