"Nous lui avons fait part de notre malaise", a souligné un diplomate à l'AFP.
A sa sortie de l'entretien, M. Asp a déclaré aux journalistes que son gouvernement était d'avis qu'il "faut laisser aux historiens le soin de se prononcer sur les événements historiques", ajoutant que Stockholm souhaitait maintenir ses "bonnes relations" avec Ankara.
La motion adoptée par le parlement suédois dit "que la Suède reconnaît le génocide de 1915 contre les Arméniens, les Assyriens, Syriaques et Chaldéens et les Grecs pontiques", en l'occurrence toutes les minorités chrétiennes vivant sur le territoire ottoman de l'époque.
Ankara a dénoncé ce vote et rappelé son ambassadrice à Stockholm, Zergün Korütürk, pour consultations. La diplomate devrait rentrer vendredi à Ankara.
Dans des déclarations publiées vendredi par la presse turque, Mme Korütürk a déploré le coup porté par ce vote aux "excellentes" relations entre les deux pays, estimant que les réparer ne serait pas facile.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a annulé une visite en Suède prévue la semaine prochaine.
"Nous condamnons fermement cette décision. Notre peuple et notre gouvernement rejettent cette décision entachée de grandes erreurs et dénuée de fondement", précise un communiqué du gouvernement turc.
Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu, en visite en Finlande, devrait rencontrer vendredi ou samedi son homologue suédois Carl Bildt dans ce pays en marge d'un forum international, a-t-on souligné de l'entourage du ministre turc.
M. Bildt a annoncé que la ligne de son gouvernement, qui soutient la candidature d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, "restait inchangée".
Le 4 mars, une commission du Congrès américain a adopté une résolution, non contraignante, qualifiant de "génocide" les massacres d'Arméniens sous l'empire ottoman. Ankara a immédiatement rappelé son ambassadeur à Washington.
Les massacres et déportations d'Arméniens dans l'Empire ottoman est source de controverse. Selon les Arméniens ils ont fait 1,5 million de morts et de 250.000 à 500.000 selon la Turquie qui récuse la notion de "génocide" reconnue notamment par Paris, Ottawa et le Parlement européen.
A sa sortie de l'entretien, M. Asp a déclaré aux journalistes que son gouvernement était d'avis qu'il "faut laisser aux historiens le soin de se prononcer sur les événements historiques", ajoutant que Stockholm souhaitait maintenir ses "bonnes relations" avec Ankara.
La motion adoptée par le parlement suédois dit "que la Suède reconnaît le génocide de 1915 contre les Arméniens, les Assyriens, Syriaques et Chaldéens et les Grecs pontiques", en l'occurrence toutes les minorités chrétiennes vivant sur le territoire ottoman de l'époque.
Ankara a dénoncé ce vote et rappelé son ambassadrice à Stockholm, Zergün Korütürk, pour consultations. La diplomate devrait rentrer vendredi à Ankara.
Dans des déclarations publiées vendredi par la presse turque, Mme Korütürk a déploré le coup porté par ce vote aux "excellentes" relations entre les deux pays, estimant que les réparer ne serait pas facile.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a annulé une visite en Suède prévue la semaine prochaine.
"Nous condamnons fermement cette décision. Notre peuple et notre gouvernement rejettent cette décision entachée de grandes erreurs et dénuée de fondement", précise un communiqué du gouvernement turc.
Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu, en visite en Finlande, devrait rencontrer vendredi ou samedi son homologue suédois Carl Bildt dans ce pays en marge d'un forum international, a-t-on souligné de l'entourage du ministre turc.
M. Bildt a annoncé que la ligne de son gouvernement, qui soutient la candidature d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, "restait inchangée".
Le 4 mars, une commission du Congrès américain a adopté une résolution, non contraignante, qualifiant de "génocide" les massacres d'Arméniens sous l'empire ottoman. Ankara a immédiatement rappelé son ambassadeur à Washington.
Les massacres et déportations d'Arméniens dans l'Empire ottoman est source de controverse. Selon les Arméniens ils ont fait 1,5 million de morts et de 250.000 à 500.000 selon la Turquie qui récuse la notion de "génocide" reconnue notamment par Paris, Ottawa et le Parlement européen.