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Vers 14h10 GMT, le Dow Jones Industrial Average prenait 3,93 points à 18.276,49 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 5,18 points à 5.053,47 points.
L'indice élargi S&P 500, considéré comme le plus représentatif par de nombreux investisseurs, restait presque stable, prenant 0,02%, soit 0,42 point, à 2.123,15 points, juste au-dessus de son record de clôture, battu vendredi à 2.122,73 points.
Vendredi, la Bourse de New York avait terminé de façon hésitante une séance particulièrement peu animée, qui avait néanmoins permis à l'indice élargi S&P de finir à son plus haut niveau historique en prenant juste 0,08%. Le Dow Jones avait gagné 0,11% à 18.272,56 points, et le Nasdaq avait cédé 0,05% à 5.048,29 points.
"Le regain d'inquiétude sur la Grèce se manifeste dans les actions et obligations grecques, qui sont vendues aujourd'hui", commentait Patrick O'Hare, chez Briefing.com
Pour autant "les obligations d'Etat américaines, normalement valeurs refuges dans les périodes d'inquiétude, perdent du terrain ce matin", s'étonnait-il.
Le rendement des bons du Trésor à 30 ans montait à 3,000%, contre 2,935% vendredi soir, signe d'une demande en baisse. Celui des bons à 10 ans avançait à 2,209% contre 2,148% précédemment.
Parmi d'autres facteurs susceptibles de rendre les investisseurs moroses, M. O'Hare citait le déclin de 6,1% en un an des prix des logements en Chine en avril, et la révision à la baisse des prix du pétrole par Goldman Sachs pour la période 2016-20.
Les investisseurs cultivent également la prudence avant la publication mercredi des minutes de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed), à la recherche d'indices sur le calendrier probable de la hausse des taux d'intérêt américains, selon Jasper Lawler de CMC Markets.
"Le S&P 500 est monté à de nouveaux records alors même que la croissance des bénéfices des entreprises s'annonce stable sur l'année et que l'économie ralentit, cela veut bien dire que c'est encore la politique monétaire qui dirige les marchés", a-t-il fait valoir.
Lundi matin, un des responsables de la Fed a affiché son souhait de continuer à soutenir l'économie avec des taux bas. "Je ne me sens pas assez en confiance pour commencer à relever les taux avant le début de l'année prochaine", a affirmé Charles Evans, membre votant du Comité monétaire de la Fed et président de l'antenne régionale de la Réserve fédérale (Fed) de Chicago.
Le marché trouvait toutefois un peu de soutien dans l'annonce d'opérations de fusions-acquisitions dans la pharmacie et l'habillement.
Dans l'habillement, le groupe Ann Inc., qui regroupe les marques Ann Taylor et Loft à destination des femmes actives, a accepté de se faire acheter moyennant quelque 2 milliards de dollars par son concurrent Ascena, qui possède les marques Justice à destination des très jeunes filles et Lane Bryant à destination des femmes rondes. Ann bondissait de 20,59% à 46,68 dollars et Ascena prenait 3,98% à 14,78 dollars.
Le pharmacien Endo perdait en revanche 2,48% à 83,23 dollars après avoir annoncé qu'il achèterait son concurrent Par Phamarceutical, actuellement détenu par le fonds TPG, moyennant 8,02 milliards de dollars en actions et en numéraire - soit un quadruplement de la valorisation de Par depuis qu'il était sorti de la cote en 2012. Cela permettra à Endo de se renforcer dans les génériques.
Le New York Post s'est fait par ailleurs l'écho d'une reprise des discussions entre les fabricants de microprocesseurs Intel (+0,23% à 33,07 dollars) et Altera (+5,84% à 47,02 dollars) en vue d'une possible acquisition du second par le premier.
Enfin le groupe ConocoPhillips, dont le patron a annoncé dans un interview qu'il garderait constantes ses dépenses d'investissement dans les trois à venir, après les avoir réduites en début d'année en raison de la chute des cours du brut, cédait 0,76% à 65,26 dollars.
L'indice élargi S&P 500, considéré comme le plus représentatif par de nombreux investisseurs, restait presque stable, prenant 0,02%, soit 0,42 point, à 2.123,15 points, juste au-dessus de son record de clôture, battu vendredi à 2.122,73 points.
Vendredi, la Bourse de New York avait terminé de façon hésitante une séance particulièrement peu animée, qui avait néanmoins permis à l'indice élargi S&P de finir à son plus haut niveau historique en prenant juste 0,08%. Le Dow Jones avait gagné 0,11% à 18.272,56 points, et le Nasdaq avait cédé 0,05% à 5.048,29 points.
"Le regain d'inquiétude sur la Grèce se manifeste dans les actions et obligations grecques, qui sont vendues aujourd'hui", commentait Patrick O'Hare, chez Briefing.com
Pour autant "les obligations d'Etat américaines, normalement valeurs refuges dans les périodes d'inquiétude, perdent du terrain ce matin", s'étonnait-il.
Le rendement des bons du Trésor à 30 ans montait à 3,000%, contre 2,935% vendredi soir, signe d'une demande en baisse. Celui des bons à 10 ans avançait à 2,209% contre 2,148% précédemment.
Parmi d'autres facteurs susceptibles de rendre les investisseurs moroses, M. O'Hare citait le déclin de 6,1% en un an des prix des logements en Chine en avril, et la révision à la baisse des prix du pétrole par Goldman Sachs pour la période 2016-20.
Les investisseurs cultivent également la prudence avant la publication mercredi des minutes de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed), à la recherche d'indices sur le calendrier probable de la hausse des taux d'intérêt américains, selon Jasper Lawler de CMC Markets.
"Le S&P 500 est monté à de nouveaux records alors même que la croissance des bénéfices des entreprises s'annonce stable sur l'année et que l'économie ralentit, cela veut bien dire que c'est encore la politique monétaire qui dirige les marchés", a-t-il fait valoir.
Lundi matin, un des responsables de la Fed a affiché son souhait de continuer à soutenir l'économie avec des taux bas. "Je ne me sens pas assez en confiance pour commencer à relever les taux avant le début de l'année prochaine", a affirmé Charles Evans, membre votant du Comité monétaire de la Fed et président de l'antenne régionale de la Réserve fédérale (Fed) de Chicago.
Le marché trouvait toutefois un peu de soutien dans l'annonce d'opérations de fusions-acquisitions dans la pharmacie et l'habillement.
Dans l'habillement, le groupe Ann Inc., qui regroupe les marques Ann Taylor et Loft à destination des femmes actives, a accepté de se faire acheter moyennant quelque 2 milliards de dollars par son concurrent Ascena, qui possède les marques Justice à destination des très jeunes filles et Lane Bryant à destination des femmes rondes. Ann bondissait de 20,59% à 46,68 dollars et Ascena prenait 3,98% à 14,78 dollars.
Le pharmacien Endo perdait en revanche 2,48% à 83,23 dollars après avoir annoncé qu'il achèterait son concurrent Par Phamarceutical, actuellement détenu par le fonds TPG, moyennant 8,02 milliards de dollars en actions et en numéraire - soit un quadruplement de la valorisation de Par depuis qu'il était sorti de la cote en 2012. Cela permettra à Endo de se renforcer dans les génériques.
Le New York Post s'est fait par ailleurs l'écho d'une reprise des discussions entre les fabricants de microprocesseurs Intel (+0,23% à 33,07 dollars) et Altera (+5,84% à 47,02 dollars) en vue d'une possible acquisition du second par le premier.
Enfin le groupe ConocoPhillips, dont le patron a annoncé dans un interview qu'il garderait constantes ses dépenses d'investissement dans les trois à venir, après les avoir réduites en début d'année en raison de la chute des cours du brut, cédait 0,76% à 65,26 dollars.
