Des milliers de spectateurs convergeaient en début de matinée vers le "Mall", face au Capitole où le 44e dirigeant américain est attendu avant midi (17H00 GMT) pour une prestation de serment en plein air. La foule, joyeuse, semblait moins compacte que quatre années plus tôt.
"Moi, Barack Hussein Obama, je jure solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des États-Unis, et, dans toute la mesure de mes moyens, de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des États-Unis", dira M. Obama pour la deuxième fois en 24 heures.
Une première cérémonie, intime et expédiée en quelques dizaines de secondes, a déjà eu lieu dimanche à la Maison Blanche, le 20 janvier à midi étant la date et l'heure précises disposées par la Constitution pour le début des mandats présidentiels. La tradition veut toutefois que lorsque le 20 tombe un dimanche, les cérémonies publiques soient reportées au lendemain.
Face au président de la Cour suprême John Roberts, M. Obama lèvera à nouveau la main droite et posera la gauche sur deux Bibles: celle d'Abraham Lincoln, sauveur de l'Union et émancipateur des esclaves, et celle de Martin Luther King, dont coïncidence, la mémoire est honorée lundi aux Etats-Unis.
"Nous sommes en train de vivre le rêve", explique à l'AFP Wisha, une Noire venue du Texas (sud), en allusion au célèbre discours de King sur l'espoir de relations raciales apaisées, "je fais un rêve".
Après son serment, M. Obama doit prononcer son discours d'investiture, un exercice dont certains de ses prédécesseurs se sont acquittés avec des textes historiques.
Lors de son second mandat, les priorités de M. Obama seront de résoudre l'impasse budgétaire, faire adopter des restrictions sur les ventes d'armes à feu et réformer les lois sur l'immigration, a indiqué dimanche son proche conseiller David Plouffe, selon qui l'intervention de lundi "sera un discours d'espoir".
Dossiers épineux
"Sachez que ce que nous fêtons n'est pas l'élection ou la prestation de serment d'un président, ce que nous faisons, c'est célébrer chacun d'entre nous et ce pays formidable qui est le nôtre", a affirmé dimanche soir M. Obama lors d'une réception.
M. Obama avait pris ses fonctions en janvier 2009 au paroxysme de la pire crise économique depuis les années 1930. Si la situation s'est peu à peu améliorée, le président démocrate doit encore faire face à de nombreux dossiers épineux, alors que ses adversaires républicains ont conservé leur position de force au Congrès.
Si le président jouit d'une cote de confiance de 51% selon une enquête du New York Times, ses compatriotes sont plus sévères sur sa gestion de l'économie.
Près de deux millions de personnes avaient assisté à la première prestation de serment de M. Obama il y a quatre ans. Cette année, les organisateurs tablent sur jusqu'à 800.000 spectateurs, et les déplacements en transports en commun s'effectuaient plutôt aisément lundi avant l'aube.
Très tôt lundi matin, d'énormes 4x4 blindés de l'armée américaine bloquaient les artères du centre de Washington, faisant respecter aux véhicules un périmètre de sécurité se voulant hermétique. Quelque 30.000 membres des forces de l'ordre sont mobilisés.
M. Obama et son épouse Michelle, à l'issue d'un déjeuner au Capitole, doivent prendre en début d'après-midi la tête d'un défilé sur Pennsylvania Avenue, qui relie le siège du Congrès à la Maison Blanche. Ils assisteront ensuite à l'arrivée du reste de la parade depuis une tribune montée près de la résidence exécutive.
La journée, que MM. Obama et Biden ont entamée à 8H40 (13H40 GMT) par une messe à Saint John's, l'"église des présidents" proche de la Maison Blanche, se conclura par des bals d'investiture au palais des Congrès. Katy Perry, Stevie Wonder et les acteurs-chanteurs "oscarisés" Jamie Foxx et Jennifer Hudson s'y produiront.
Les services météorologiques prévoient un temps couvert lundi après-midi sur la région de Washington, avec des températures maximales de 3°C et de possibles chutes de neige dans l'après-midi.
"Moi, Barack Hussein Obama, je jure solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des États-Unis, et, dans toute la mesure de mes moyens, de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des États-Unis", dira M. Obama pour la deuxième fois en 24 heures.
Une première cérémonie, intime et expédiée en quelques dizaines de secondes, a déjà eu lieu dimanche à la Maison Blanche, le 20 janvier à midi étant la date et l'heure précises disposées par la Constitution pour le début des mandats présidentiels. La tradition veut toutefois que lorsque le 20 tombe un dimanche, les cérémonies publiques soient reportées au lendemain.
Face au président de la Cour suprême John Roberts, M. Obama lèvera à nouveau la main droite et posera la gauche sur deux Bibles: celle d'Abraham Lincoln, sauveur de l'Union et émancipateur des esclaves, et celle de Martin Luther King, dont coïncidence, la mémoire est honorée lundi aux Etats-Unis.
"Nous sommes en train de vivre le rêve", explique à l'AFP Wisha, une Noire venue du Texas (sud), en allusion au célèbre discours de King sur l'espoir de relations raciales apaisées, "je fais un rêve".
Après son serment, M. Obama doit prononcer son discours d'investiture, un exercice dont certains de ses prédécesseurs se sont acquittés avec des textes historiques.
Lors de son second mandat, les priorités de M. Obama seront de résoudre l'impasse budgétaire, faire adopter des restrictions sur les ventes d'armes à feu et réformer les lois sur l'immigration, a indiqué dimanche son proche conseiller David Plouffe, selon qui l'intervention de lundi "sera un discours d'espoir".
Dossiers épineux
"Sachez que ce que nous fêtons n'est pas l'élection ou la prestation de serment d'un président, ce que nous faisons, c'est célébrer chacun d'entre nous et ce pays formidable qui est le nôtre", a affirmé dimanche soir M. Obama lors d'une réception.
M. Obama avait pris ses fonctions en janvier 2009 au paroxysme de la pire crise économique depuis les années 1930. Si la situation s'est peu à peu améliorée, le président démocrate doit encore faire face à de nombreux dossiers épineux, alors que ses adversaires républicains ont conservé leur position de force au Congrès.
Si le président jouit d'une cote de confiance de 51% selon une enquête du New York Times, ses compatriotes sont plus sévères sur sa gestion de l'économie.
Près de deux millions de personnes avaient assisté à la première prestation de serment de M. Obama il y a quatre ans. Cette année, les organisateurs tablent sur jusqu'à 800.000 spectateurs, et les déplacements en transports en commun s'effectuaient plutôt aisément lundi avant l'aube.
Très tôt lundi matin, d'énormes 4x4 blindés de l'armée américaine bloquaient les artères du centre de Washington, faisant respecter aux véhicules un périmètre de sécurité se voulant hermétique. Quelque 30.000 membres des forces de l'ordre sont mobilisés.
M. Obama et son épouse Michelle, à l'issue d'un déjeuner au Capitole, doivent prendre en début d'après-midi la tête d'un défilé sur Pennsylvania Avenue, qui relie le siège du Congrès à la Maison Blanche. Ils assisteront ensuite à l'arrivée du reste de la parade depuis une tribune montée près de la résidence exécutive.
La journée, que MM. Obama et Biden ont entamée à 8H40 (13H40 GMT) par une messe à Saint John's, l'"église des présidents" proche de la Maison Blanche, se conclura par des bals d'investiture au palais des Congrès. Katy Perry, Stevie Wonder et les acteurs-chanteurs "oscarisés" Jamie Foxx et Jennifer Hudson s'y produiront.
Les services météorologiques prévoient un temps couvert lundi après-midi sur la région de Washington, avec des températures maximales de 3°C et de possibles chutes de neige dans l'après-midi.