"Le nombre définitif de candidatures est de 241, dont 53 organisations", a déclaré mardi à l'AFP le directeur de l'Institut Nobel, Geir Lundestad.
Le précédent record remontait à l'an dernier, avec 237 candidats.
La liste des prétendants est un secret bien gardé pendant 50 ans conformément aux statuts du Nobel, mais sans trahir l'identité des nommés, M. Lundestad a noté que l'édition 2011 était influencée par les révoltes populaires dans le monde arabe.
"Nous avons reçu plusieurs propositions qui reflètent la situation que l'on observe" en Tunisie, en Egypte et en Libye notamment, a-t-il dit.
Les parrains peuvent aussi décider d'annoncer publiquement l'identité de leur poulain.
Des milliers de personnes à travers le monde --parlementaires et ministres, précédents lauréats, membres de certaines instances internationales, certains professeurs d'université-- sont habilitées à proposer une candidature, la date-limite pour l'envoi de propositions étant fixée au 1er février.
Un député norvégien, Snorre Valen, a ainsi annoncé avoir proposé WikiLeaks pour le Nobel, estimant que le site créé par l'Australien Julian Assange et spécialisé dans la publication d'informations confidentielles avait permis de lever le voile sur "la corruption, les crimes de guerre et la torture".
L'ONG russe de défense des droits de l'homme Memorial et une de ses responsables, Svetlana Gannouchkina, ont aussi été nommées pour leurs efforts pour la protection des libertés en Russie.
Ces dernières ont les faveurs du directeur de l'Institut de recherche sur la paix d'Oslo (Prio), Kristian Berg Harpviken, observateur attentif du Nobel.
Très active dans le Caucase, "Memorial a fait un lien entre droits de l'homme, réconciliation et travail de documentation, et c'est une approche relativement nouvelle qui mérite d'attirer l'attention", a-t-il expliqué à l'AFP.
Figurent également sur la liste des nommés les trois hommes crédités pour avoir donné naissance à l'internet: les Américains Larry Roberts et Vint Cerf ainsi que le Britannique Tim Berners-Lee.
Leur invention a permis l'émergence de sites tels que Twitter et Facebook qui ont joué un grand rô le dans le "printemps arabe".
Autres candidatures connues: l'UE, l'ex-chancelier allemand Helmut Kohl, la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, le dissident cubain Oswaldo Paya Sardinas, le médecin congolais Denis Mukwege, la dissidente ouïghoure Rebiya Kadeer, la communauté catholique de Sant'Egidio et la militante afghane des droits de l'homme Sima Samar.
Le nom du ou des lauréat(s) sera annoncé en octobre, le prix étant traditionnellement remis le 10 décembre, date-anniversaire de la mort de son fondateur, l'inventeur suédois de la dynamite Alfred Nobel.
L'an dernier, le comité Nobel composé de cinq membres désignés par le Parlement norvégien s'était attiré les foudres de Pékin en récompensant le dissident chinois Liu Xiaobo actuellement en prison.
Depuis lors, la Chine a multiplié les gestes de mauvaise humeur à l'égard de la Norvège en annulant des rencontres officielles et en prenant des mesures de rétorsion commerciales, notamment en reportant sine die des négociations en vue d'un accord bilatéral de libre-échange.
Le précédent record remontait à l'an dernier, avec 237 candidats.
La liste des prétendants est un secret bien gardé pendant 50 ans conformément aux statuts du Nobel, mais sans trahir l'identité des nommés, M. Lundestad a noté que l'édition 2011 était influencée par les révoltes populaires dans le monde arabe.
"Nous avons reçu plusieurs propositions qui reflètent la situation que l'on observe" en Tunisie, en Egypte et en Libye notamment, a-t-il dit.
Les parrains peuvent aussi décider d'annoncer publiquement l'identité de leur poulain.
Des milliers de personnes à travers le monde --parlementaires et ministres, précédents lauréats, membres de certaines instances internationales, certains professeurs d'université-- sont habilitées à proposer une candidature, la date-limite pour l'envoi de propositions étant fixée au 1er février.
Un député norvégien, Snorre Valen, a ainsi annoncé avoir proposé WikiLeaks pour le Nobel, estimant que le site créé par l'Australien Julian Assange et spécialisé dans la publication d'informations confidentielles avait permis de lever le voile sur "la corruption, les crimes de guerre et la torture".
L'ONG russe de défense des droits de l'homme Memorial et une de ses responsables, Svetlana Gannouchkina, ont aussi été nommées pour leurs efforts pour la protection des libertés en Russie.
Ces dernières ont les faveurs du directeur de l'Institut de recherche sur la paix d'Oslo (Prio), Kristian Berg Harpviken, observateur attentif du Nobel.
Très active dans le Caucase, "Memorial a fait un lien entre droits de l'homme, réconciliation et travail de documentation, et c'est une approche relativement nouvelle qui mérite d'attirer l'attention", a-t-il expliqué à l'AFP.
Figurent également sur la liste des nommés les trois hommes crédités pour avoir donné naissance à l'internet: les Américains Larry Roberts et Vint Cerf ainsi que le Britannique Tim Berners-Lee.
Leur invention a permis l'émergence de sites tels que Twitter et Facebook qui ont joué un grand rô le dans le "printemps arabe".
Autres candidatures connues: l'UE, l'ex-chancelier allemand Helmut Kohl, la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, le dissident cubain Oswaldo Paya Sardinas, le médecin congolais Denis Mukwege, la dissidente ouïghoure Rebiya Kadeer, la communauté catholique de Sant'Egidio et la militante afghane des droits de l'homme Sima Samar.
Le nom du ou des lauréat(s) sera annoncé en octobre, le prix étant traditionnellement remis le 10 décembre, date-anniversaire de la mort de son fondateur, l'inventeur suédois de la dynamite Alfred Nobel.
L'an dernier, le comité Nobel composé de cinq membres désignés par le Parlement norvégien s'était attiré les foudres de Pékin en récompensant le dissident chinois Liu Xiaobo actuellement en prison.
Depuis lors, la Chine a multiplié les gestes de mauvaise humeur à l'égard de la Norvège en annulant des rencontres officielles et en prenant des mesures de rétorsion commerciales, notamment en reportant sine die des négociations en vue d'un accord bilatéral de libre-échange.