Cette mesure vise à empêcher que des documents classifiés provenant de WikiLeaks ne "corrompent" les ordinateurs fonctionnant sur un réseau qui n'est pas lui-même classifié, a expliqué le colonel David Lapan à l'AFP.
Elle concerne les sites internet qui publient les télégrammes révélés par WikiLeaks ou qui renvoient vers eux.
A ce stade, seule l'armée de l'Air a pris cette décision, les autres corps de l'armée américaine (Terre, Marine, Marines) étant libres de le faire également ou pas, a-t-il précisé.
Depuis que plusieurs journaux, parmi lesquels The New York Times, The Guardian, Le Monde ou El Pais, ont publié des notes diplomatiques américaines que leur a remis WikiLeaks, le ministère de la Défense s'est contenté d'émettre des directives appelant les militaires à ne pas consulter ces sites, sans pour autant bloquer l'accès.
Pour éviter que des documents sensibles ne tombent dans les mains de WikiLeaks à l'avenir, le Pentagone a par ailleurs pris de nouvelles mesures de sécurité en empêchant notamment que des dossiers contenus dans des ordinateurs du ministère de la Défense ne soient copiés sur des CD-ROM ou des clés USB.
Lorsque des données devront être transférées sur des ordinateurs qui ne sont pas protégés, elles le seront par deux personnes à la fois pour "réduire les risques de divulgation non autorisée d'informations classifiées", selon le Pentagone.
Si WikiLeaks n'a pas révélé comment il a obtenu les 250.000 télégrammes et compte-rendus diplomatiques, les soupçons se portent sur Bradley Manning, un jeune soldat spécialiste du renseignement au sein de l'armée américaine, arrêté en mai.
Elle concerne les sites internet qui publient les télégrammes révélés par WikiLeaks ou qui renvoient vers eux.
A ce stade, seule l'armée de l'Air a pris cette décision, les autres corps de l'armée américaine (Terre, Marine, Marines) étant libres de le faire également ou pas, a-t-il précisé.
Depuis que plusieurs journaux, parmi lesquels The New York Times, The Guardian, Le Monde ou El Pais, ont publié des notes diplomatiques américaines que leur a remis WikiLeaks, le ministère de la Défense s'est contenté d'émettre des directives appelant les militaires à ne pas consulter ces sites, sans pour autant bloquer l'accès.
Pour éviter que des documents sensibles ne tombent dans les mains de WikiLeaks à l'avenir, le Pentagone a par ailleurs pris de nouvelles mesures de sécurité en empêchant notamment que des dossiers contenus dans des ordinateurs du ministère de la Défense ne soient copiés sur des CD-ROM ou des clés USB.
Lorsque des données devront être transférées sur des ordinateurs qui ne sont pas protégés, elles le seront par deux personnes à la fois pour "réduire les risques de divulgation non autorisée d'informations classifiées", selon le Pentagone.
Si WikiLeaks n'a pas révélé comment il a obtenu les 250.000 télégrammes et compte-rendus diplomatiques, les soupçons se portent sur Bradley Manning, un jeune soldat spécialiste du renseignement au sein de l'armée américaine, arrêté en mai.