James Jeffrey
"Nous sommes inquiets de la publication de nouveaux documents. Wikileaks est un obstacle absolument terrible dans mon travail qui consiste à avoir des discussions de confiance avec des gens", a-t-il dit à des journalistes conviés à l'ambassade.
Le site spécialisé dans la révélation de documents confidentiels a promis lundi de mettre en ligne sept fois plus de documents confidentiels que les 400.000 récemment publiés sur la guerre en Irak.
Les Etats-Unis s'attendent à des fuites massives de câbles diplomatiques américains par WikiLeaks dans les prochains jours et "se préparent au pire scénario", avait confié mercredi Philip Crowley, le porte-parole du département d'Etat.
"Je ne comprends pas les motifs de la publication de ces documents. Cela va porter un coup à notre capacité de faire notre travail ici", a ajouté M. Jeffrey.
Interrogé sur la réaction des responsables irakiens à la publication de documents par Wikileaks, l'ambassadeur a répondu: "Ils sont manifestement mécontents. Quiconque retrouve dans la presse les propos qu'il a tenus lors d'entretiens confidentiels est mécontent et en colère".
Les premières fuites de Wikileaks, sur l'Afghanistan, contenaient peu d'importantes révélations. Celles émanant d'Irak se concentraient en majorité sur des exactions commises entre différentes factions irakiennes.
Washington pourrait être plus embarrassé par la divulgation de documents rédigés par ses diplomates, en particulier s'ils mettent en cause des partenaires étrangers des Etats-Unis.
Le département d'Etat et celui de la Défense ont mis sur pied des groupes qui seront chargés d'analyser les fuites après leur publication et travailleront de concert.
Le site spécialisé dans la révélation de documents confidentiels a promis lundi de mettre en ligne sept fois plus de documents confidentiels que les 400.000 récemment publiés sur la guerre en Irak.
Les Etats-Unis s'attendent à des fuites massives de câbles diplomatiques américains par WikiLeaks dans les prochains jours et "se préparent au pire scénario", avait confié mercredi Philip Crowley, le porte-parole du département d'Etat.
"Je ne comprends pas les motifs de la publication de ces documents. Cela va porter un coup à notre capacité de faire notre travail ici", a ajouté M. Jeffrey.
Interrogé sur la réaction des responsables irakiens à la publication de documents par Wikileaks, l'ambassadeur a répondu: "Ils sont manifestement mécontents. Quiconque retrouve dans la presse les propos qu'il a tenus lors d'entretiens confidentiels est mécontent et en colère".
Les premières fuites de Wikileaks, sur l'Afghanistan, contenaient peu d'importantes révélations. Celles émanant d'Irak se concentraient en majorité sur des exactions commises entre différentes factions irakiennes.
Washington pourrait être plus embarrassé par la divulgation de documents rédigés par ses diplomates, en particulier s'ils mettent en cause des partenaires étrangers des Etats-Unis.
Le département d'Etat et celui de la Défense ont mis sur pied des groupes qui seront chargés d'analyser les fuites après leur publication et travailleront de concert.