Attiré par des hurlements, un journaliste de l'AFP qui se trouvait dans un quartier proche de la place du Peuple s'est précipité pour assister au tabassage d'un homme à terre.
Au moins 20 Hans, l'ethnie majoritaire en Chine, dont certains étaient armés de bâtons, étaient en train de donner des coups de pieds et de poings à leur victime.
Des militaires postés 200 mètres plus loin, à un barrage fermant l'accès à un quartier ouïghour, sont intervenus dans la minute suivante, se précipitant en tenue anti-émeutes pour repousser la foule et emmener la victime.
Le correspondant de l'AFP n'a assisté à aucune interpellation.
Un témoin han, une jeune femme d'une vingtaine d'années, a affirmé que "la personne attaquée était ouïghoure".
Dans un deuxième incident dont l'AFP a été témoin, une foule de Hans, dont certains étaient en train de lire le récit dans un journal des récents troubles interethniques, ont aperçu trois Ouïghours.
Une cinquantaine de Hans ont alors pris en chasse les Ouïghours dont seuls deux ont pu s'échapper.
Le troisième a été violemment battu par six hommes et femmes, sous les invectives d'une foule qui criait "tapez, tapez".
La scène a duré une trentaine de secondes, le temps que la police, très proche, arrive sans hâte.
Les forces de l'ordre, qui n'ont pas tenté de procéder à des interpellations, ont emmené la victime dont le visage était maculé de sang.
La même foule, alors forte de plusieurs centaines de personnes, la plupart jeunes, s'en est alors pris à un autre Ouïghour, chassé jusque dans une allée, cachée aux yeux du journaliste de l'AFP.
Cet épisode a été suivi d'un moment de grande confusion où des gens poursuivaient aussi des policiers, repoussaient les forces de l'ordre et les obligeaient à relâcher au moins un des deux Hans appréhendés dans l'allée.
Au moins 20 Hans, l'ethnie majoritaire en Chine, dont certains étaient armés de bâtons, étaient en train de donner des coups de pieds et de poings à leur victime.
Des militaires postés 200 mètres plus loin, à un barrage fermant l'accès à un quartier ouïghour, sont intervenus dans la minute suivante, se précipitant en tenue anti-émeutes pour repousser la foule et emmener la victime.
Le correspondant de l'AFP n'a assisté à aucune interpellation.
Un témoin han, une jeune femme d'une vingtaine d'années, a affirmé que "la personne attaquée était ouïghoure".
Dans un deuxième incident dont l'AFP a été témoin, une foule de Hans, dont certains étaient en train de lire le récit dans un journal des récents troubles interethniques, ont aperçu trois Ouïghours.
Une cinquantaine de Hans ont alors pris en chasse les Ouïghours dont seuls deux ont pu s'échapper.
Le troisième a été violemment battu par six hommes et femmes, sous les invectives d'une foule qui criait "tapez, tapez".
La scène a duré une trentaine de secondes, le temps que la police, très proche, arrive sans hâte.
Les forces de l'ordre, qui n'ont pas tenté de procéder à des interpellations, ont emmené la victime dont le visage était maculé de sang.
La même foule, alors forte de plusieurs centaines de personnes, la plupart jeunes, s'en est alors pris à un autre Ouïghour, chassé jusque dans une allée, cachée aux yeux du journaliste de l'AFP.
Cet épisode a été suivi d'un moment de grande confusion où des gens poursuivaient aussi des policiers, repoussaient les forces de l'ordre et les obligeaient à relâcher au moins un des deux Hans appréhendés dans l'allée.