Anwar Al-Aulaqi
A Aden (sud du Yémen), un responsable local des services de sécurité avait indiqué à l'AFP que deux membres d'Al-Qaïda avaient été tués jeudi, lors d'un tir de missile qui visait un chef local du réseau non identifié.
Le Wall Street Journal et la chaîne de télévision CBS ont rapporté que la cible de l'attaque était Anwar Al-Aulaqi, un prédicateur radical américano-yéménite, soupçonné aux Etats-Unis de lien avec l'auteur de l'attentat manqué du 25 décembre 2009 sur un avion de ligne américain.
Les deux médias ont précisé avoir obtenu l'information de responsables américains sous couvert d'anonymat.
"Il est sur la même liste que Ben Laden. Il est tout en haut", avait déclaré en décembre à son sujet le ministre américain de la Justice, Eric Holder.
Selon le responsable yéménite à Aden, le chef local visé était de nationalité saoudienne. La frappe a eu lieu alors qu'il se rendait au domicile des deux membres d'Al-Qaïda, deux frères, dans la localité de Nissab, dans la province sudiste de Chabwah, où le réseau est bien implanté.
L'homme visé a pu prendre la fuite, mais les deux frères chez qui il se rendait, alertés par l'explosion, sont sortis en voiture de leur domicile et ont été visés et tués sur le coup, d'après la même source.
Il s'agit des frères Abdallah et Moubarak Al-Harad, selon les habitants joints par l'AFP.
Le ministère yéménite de la Défense avait annoncé sans autre précision la mort de deux chefs d'Al-Qaïda dans le sud du Yémen.
Pour le directeur du Centre national américain du contre-terrorisme, Michael Leiter, Anwar Al-Aulaqi était considéré comme l'une des menaces majeures pour les Américains.
Marié et père de cinq enfants, Anwar Al-Aulaqi est accusé d'avoir rencontré le Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab, blessé et arrêté dans sa tentative manquée de faire sauter un avion de ligne reliant Amsterdam à Détroit.
Al-Aulaqi est aussi connu pour avoir entretenu une correspondance avec le commandant américain Nidal Hassan, l'auteur présumé de la fusillade qui a fait 13 morts sur la base de Fort Hood (Texas) en novembre 2009.
Des drones américains sont déployés au Yémen depuis plusieurs mois pour traquer les éléments du réseau Al-Qaïda, de plus en plus actifs dans ce pays.
Des documents diplomatiques diffusés par WikiLeaks en novembre avaient confirmé l'implication des Etats-Unis dans un raid aérien qui avait fait des dizaines de morts dans le sud du Yémen en décembre 2009 et qui visait Al-Qaïda.
Un chef local d'Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa, issue de la fusion des branches saoudienne et yéménite d'Al-Qaïda) dans le sud du Yémen a promis mercredi de venger Oussama Ben Laden, tué dimanche par un commando américain dans le nord du Pakistan.
Le Wall Street Journal et la chaîne de télévision CBS ont rapporté que la cible de l'attaque était Anwar Al-Aulaqi, un prédicateur radical américano-yéménite, soupçonné aux Etats-Unis de lien avec l'auteur de l'attentat manqué du 25 décembre 2009 sur un avion de ligne américain.
Les deux médias ont précisé avoir obtenu l'information de responsables américains sous couvert d'anonymat.
"Il est sur la même liste que Ben Laden. Il est tout en haut", avait déclaré en décembre à son sujet le ministre américain de la Justice, Eric Holder.
Selon le responsable yéménite à Aden, le chef local visé était de nationalité saoudienne. La frappe a eu lieu alors qu'il se rendait au domicile des deux membres d'Al-Qaïda, deux frères, dans la localité de Nissab, dans la province sudiste de Chabwah, où le réseau est bien implanté.
L'homme visé a pu prendre la fuite, mais les deux frères chez qui il se rendait, alertés par l'explosion, sont sortis en voiture de leur domicile et ont été visés et tués sur le coup, d'après la même source.
Il s'agit des frères Abdallah et Moubarak Al-Harad, selon les habitants joints par l'AFP.
Le ministère yéménite de la Défense avait annoncé sans autre précision la mort de deux chefs d'Al-Qaïda dans le sud du Yémen.
Pour le directeur du Centre national américain du contre-terrorisme, Michael Leiter, Anwar Al-Aulaqi était considéré comme l'une des menaces majeures pour les Américains.
Marié et père de cinq enfants, Anwar Al-Aulaqi est accusé d'avoir rencontré le Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab, blessé et arrêté dans sa tentative manquée de faire sauter un avion de ligne reliant Amsterdam à Détroit.
Al-Aulaqi est aussi connu pour avoir entretenu une correspondance avec le commandant américain Nidal Hassan, l'auteur présumé de la fusillade qui a fait 13 morts sur la base de Fort Hood (Texas) en novembre 2009.
Des drones américains sont déployés au Yémen depuis plusieurs mois pour traquer les éléments du réseau Al-Qaïda, de plus en plus actifs dans ce pays.
Des documents diplomatiques diffusés par WikiLeaks en novembre avaient confirmé l'implication des Etats-Unis dans un raid aérien qui avait fait des dizaines de morts dans le sud du Yémen en décembre 2009 et qui visait Al-Qaïda.
Un chef local d'Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa, issue de la fusion des branches saoudienne et yéménite d'Al-Qaïda) dans le sud du Yémen a promis mercredi de venger Oussama Ben Laden, tué dimanche par un commando américain dans le nord du Pakistan.