Ali Abdallah Saleh
"Le président Saleh s'est rendu aux Etats-Unis pour poursuivre son traitement, des suites de l'agression criminelle" contre le palais présidentiel en juin dernier, a annoncé l'agence officielle yéménite SABA.
M. Saleh avait quitté dimanche soir Sanaa pour le sultanat d'Oman, où son avion avait atterri sur la base aérienne privée du sultan Qabous à Mascate, selon des sources aéronautiques.
Il était accompagné de son épouse et de cinq de ses plus jeunes enfants, quatre garçons et une fille, selon son entourage.
La diplomatie américaine a dit dimanche soir avoir "approuvé" la demande du président yéménite de se rendre aux Etat-Unis dans "l'unique but" d'y être soigné.
M. Saleh "restera pendant une durée limitée qui correspond au temps requis par ce traitement", a expliqué le département d'Etat.
Dans un discours d'adieu avant son départ, il avait demandé "pardon" à ses compatriotes pour toutes les erreurs commises depuis qu'il a pris le pouvoir il y a 33 ans.
Accusé de corruption et de népotisme, M. Saleh, 69 ans, a accepté de céder le pouvoir en vertu d'un accord sur la transition politique conclu le 23 novembre à Ryad en échange de l'immunité pour lui-même et ses proches.
Mais il restera président honorifique jusqu'au 21 février, date de l'élection présidentielle conformément à l'accord de Ryad. Il a entre-temps transmis ses pouvoirs à son vice-président Abd Rabbo Mansour Hadi.
M. Saleh avait été gravement blessé dans un attentat contre son palais en juin puis hospitalisé pendant trois mois en Arabie saoudite.
M. Saleh avait quitté dimanche soir Sanaa pour le sultanat d'Oman, où son avion avait atterri sur la base aérienne privée du sultan Qabous à Mascate, selon des sources aéronautiques.
Il était accompagné de son épouse et de cinq de ses plus jeunes enfants, quatre garçons et une fille, selon son entourage.
La diplomatie américaine a dit dimanche soir avoir "approuvé" la demande du président yéménite de se rendre aux Etat-Unis dans "l'unique but" d'y être soigné.
M. Saleh "restera pendant une durée limitée qui correspond au temps requis par ce traitement", a expliqué le département d'Etat.
Dans un discours d'adieu avant son départ, il avait demandé "pardon" à ses compatriotes pour toutes les erreurs commises depuis qu'il a pris le pouvoir il y a 33 ans.
Accusé de corruption et de népotisme, M. Saleh, 69 ans, a accepté de céder le pouvoir en vertu d'un accord sur la transition politique conclu le 23 novembre à Ryad en échange de l'immunité pour lui-même et ses proches.
Mais il restera président honorifique jusqu'au 21 février, date de l'élection présidentielle conformément à l'accord de Ryad. Il a entre-temps transmis ses pouvoirs à son vice-président Abd Rabbo Mansour Hadi.
M. Saleh avait été gravement blessé dans un attentat contre son palais en juin puis hospitalisé pendant trois mois en Arabie saoudite.