
Anouar al-Aulaqui
L'imam, né aux Etats-Unis, vivant au Yémen et qui a la double-nationalité, est accusé d'être impliqué dans la préparation d'attentats. Il a été inculpé mardi au Yémen, en son absence, pour incitation au meurtre d'étrangers sous la bannière d'Al-Qaïda.
Ces accusations de la justice yéménite sont intervenues quelques jours après la découverte de colis piégés à destination de Chicago, dont les enquêteurs ont attribué l'origine à des jihadistes présumés au Yémen.
Le retrait par YouTube de quelques-unes des centaines de vidéos montrant l'imam al-Aulaqui intervient après des protestations de responsables britanniques et américains, selon le New York Times.
Le parlementaire démocrate de New York Anthony Weiner avait qualifié la semaine dernière Aulaqui de "Ben Laden d'internet", dans une lettre aux dirigeants de YouTube demandant le retrait des vidéos.
"Il n'y a aucune raison pour que nous donnions à des tueurs commme Aulaqui accès à l'une des principales tribunes qui existent, pour qu'ils puissent inspirer encore plus d'actes violents à l'intérieur de nos frontières ou n'importe où dans le monde", estime le parlementaire sur son site internet.
Anouar al-Aulaqui aurait notamment rencontré les pirates de l'air qui allaient commettre les attentats du 11-Septembre. Il est apparu dans plus de 700 vidéos diffusées sur YouTube et qui ont été vues au total 3,5 millions de fois, affirme M. Weiner.
"Je comprends que YouTube soit un carrefour d'idées et que votre entreprise ne cherche pas à entraver la liberté d'expression, mais le message d'al-Aulaqui, dont la publicité est faite via YouTube, a provoqué des violences et constitue une menace à la sécurité américaine", écrit M. Weiner dans sa lettre aux dirigeants du site de partage de vidéos, leur demandant d'"ô ter cet homme et sa rhétorique haineuse" de leur site.
Sollicité par l'AFP, YouTube, qui appartient au géant américain Google, n'a pas répondu dans l'immédiat.
Ces accusations de la justice yéménite sont intervenues quelques jours après la découverte de colis piégés à destination de Chicago, dont les enquêteurs ont attribué l'origine à des jihadistes présumés au Yémen.
Le retrait par YouTube de quelques-unes des centaines de vidéos montrant l'imam al-Aulaqui intervient après des protestations de responsables britanniques et américains, selon le New York Times.
Le parlementaire démocrate de New York Anthony Weiner avait qualifié la semaine dernière Aulaqui de "Ben Laden d'internet", dans une lettre aux dirigeants de YouTube demandant le retrait des vidéos.
"Il n'y a aucune raison pour que nous donnions à des tueurs commme Aulaqui accès à l'une des principales tribunes qui existent, pour qu'ils puissent inspirer encore plus d'actes violents à l'intérieur de nos frontières ou n'importe où dans le monde", estime le parlementaire sur son site internet.
Anouar al-Aulaqui aurait notamment rencontré les pirates de l'air qui allaient commettre les attentats du 11-Septembre. Il est apparu dans plus de 700 vidéos diffusées sur YouTube et qui ont été vues au total 3,5 millions de fois, affirme M. Weiner.
"Je comprends que YouTube soit un carrefour d'idées et que votre entreprise ne cherche pas à entraver la liberté d'expression, mais le message d'al-Aulaqui, dont la publicité est faite via YouTube, a provoqué des violences et constitue une menace à la sécurité américaine", écrit M. Weiner dans sa lettre aux dirigeants du site de partage de vidéos, leur demandant d'"ô ter cet homme et sa rhétorique haineuse" de leur site.
Sollicité par l'AFP, YouTube, qui appartient au géant américain Google, n'a pas répondu dans l'immédiat.