"On est dans un jeu où chacun manie le rapport de forces, c'est classique, relativise-t-il. Il faut maintenant que le patronat mette ses propositions sur la table. Les négociations par branches, ce n'est pas le travail du ministre." Le secrétaire d'État a confirmé qu'aucun départ en Guadeloupe ou en Martinique "dans les heures qui viennent n'a [été]programmé". Au cours du Conseil des ministres, le chef de l'État a souligné que "le déplacement d'Yves Jego -que je remercie de ce qu'il a fait- a permis d'élaborer une plateforme de mesures qui pourront être mises en oeuvre immédiatement dès la fin du conflit".
Yves Jégo a loué de son côté le "travail formidable" des deux médiateurs que François Fillon a placés à ses côtés . Médiateurs pourtant fustigés par le collectif guadeloupéen. "La rencontre avec eux a duré à peine cinq minutes, a souligné Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de la CGTG (Confédération générale du travail de la Guadeloupe), l'une des 49 organisations syndicales qui composent le LKP. Nous sommes arrivés pour discuter, nous ne sommes pas restés, ils ne connaissent pas le dossier. Ils ne sont même pas au courant du nombre de points d'accord ni de leur contenu."
Mesures pour tout l'Outre-mer
Interrogé sur les engagements auxquels il aurait été obligé de renoncer après son retour à Paris, Yves Jégo a certifié n'avoir "jamais fait de promesses sur les salaires", défiant "quiconque de trouver un écrit ou un enregistrement qui prouverait le contraire". "Pas surpris" par la contagion contestataire qui a gagné la Martinique et la Réunion, il assure que "les mesures du gouvernement pour les Antilles s'appliqueront à tous les territoires".
Il a défendu aussi l'examen pour le 10 mars de la loi sur le développement de l'Outre-mer, malgré les demandes de report de certains députés. "L'économie va mal. Si l'on reporte aux calendes grecques cet outil efficace que sont les zones franches globales portées par cette future loi, on aura fait exactement le contraire de ce qui est bon pour l'économie et de ce qu'attendent les entreprises." Plus largement, il a appelé les élus locaux à "réfléchir à la question de l'autonomie, afin qu'il n'y ait pas besoin de la venue d'un ministre pour que les syndicats, les salariés et le patronat puissent se parler et négocier."
Yves Jégo a loué de son côté le "travail formidable" des deux médiateurs que François Fillon a placés à ses côtés . Médiateurs pourtant fustigés par le collectif guadeloupéen. "La rencontre avec eux a duré à peine cinq minutes, a souligné Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de la CGTG (Confédération générale du travail de la Guadeloupe), l'une des 49 organisations syndicales qui composent le LKP. Nous sommes arrivés pour discuter, nous ne sommes pas restés, ils ne connaissent pas le dossier. Ils ne sont même pas au courant du nombre de points d'accord ni de leur contenu."
Mesures pour tout l'Outre-mer
Interrogé sur les engagements auxquels il aurait été obligé de renoncer après son retour à Paris, Yves Jégo a certifié n'avoir "jamais fait de promesses sur les salaires", défiant "quiconque de trouver un écrit ou un enregistrement qui prouverait le contraire". "Pas surpris" par la contagion contestataire qui a gagné la Martinique et la Réunion, il assure que "les mesures du gouvernement pour les Antilles s'appliqueront à tous les territoires".
Il a défendu aussi l'examen pour le 10 mars de la loi sur le développement de l'Outre-mer, malgré les demandes de report de certains députés. "L'économie va mal. Si l'on reporte aux calendes grecques cet outil efficace que sont les zones franches globales portées par cette future loi, on aura fait exactement le contraire de ce qui est bon pour l'économie et de ce qu'attendent les entreprises." Plus largement, il a appelé les élus locaux à "réfléchir à la question de l'autonomie, afin qu'il n'y ait pas besoin de la venue d'un ministre pour que les syndicats, les salariés et le patronat puissent se parler et négocier."