100 milliards de dirhams pour le Maroc, le pragmatisme chinois !
Mourad Alami
Ça fait plus de 2 ans que j’ai envoyé une lettre au Président Xi, Jinping et au Premier Ministre Li Keqian afin de s’impliquer activement, de développer et d’approfondir davantage les relations maroco-chinoises tout en investissant dans un projet industriel, mais de créer aussi une école maroco-chinoise.
La première idée est en cours de mise en place et cela grâce uniquement aux pragmatisme des décideurs chinois qui ont respecté et soutenu mes propositions, étant donné que le Maroc dispose d’une position géostratégique de premier choix : élément charnière, garde de la voie maritime et de l’accès à la Méditerranée, double cȏtes, l’une sur la Méditerranée, l’autre sur l’Atlantique, à proximité de l’Europe, vis-à-vis des Etats-Unis et profondément ancré en Afrique tout en ayant de fortes relations étendues avec le monde arabe.
Tout cela représentait un atout majeur, sans que les responsables marocains s’en rendent compte, soit par ignorance, soit par négligence. C’est pour cette raison que je me suis dit qu’il faudrait que le Maroc avance ses cartes maîtresses, sans aucun complexe d’infériorité.
Si on veut convaincre les Chinois, il faut parler leur langue ; et ils attendent de vous que vous compreniez leur manière de penser et d’agir, autrement les malentendus ne connaîtrons pas de fin ; car l’univers affectif des Chinois est étroitement lié à la personnalité. Du fait qu’ils ont une parole typiquement chinoise : « wai guo ren bu li jie guo ren ».
外国人不了解中国人
Celui-ci est synonyme de : « un étranger ne comprendra jamais un Chinois ». Et cette devise est profondément ancrée dans la conscience collective chinoise. Ma lettre que j’avais adressée au Président chinois Xi, Jinping, a été traduite de la langue anglaise au chinois par des amis influents et membres du parti communiste chinois.
La décision d’investir au Maroc, j’espère vraiment que ce projet sera réalisé un de ces jours, est une décision souveraine. Et personne ne peut se vanter des mérites d’autrui, car ce choix a bien des conséquences considérables pour le peuple et gouvernement chinois. C’est pour cette raison que cette décision ne peut être prise qu’à Pékin, et jamais à Rabat ou au Ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie numérique de Hafid Alami, qui ne tient guère compte de conflit d’interȇts flagrants, Affaire « Saham Assurances » à titre d’exemple; comme s’il s’agissait d’un individu dévasté par la pauvreté. Ou bien il a adhéré à ce gouvernement afin de s’enrichir davantage, comme ses partisans du parti islamiste d’ailleurs, jadis démunis, mais logés aujourd’hui dans des villas de grand luxe à Harhoura, banlieue huppée de Rabat? Grâce à l’argent des contribuables marocains.
Dernier scandale de ce gouvernement est la commande d’achat de l’ancien ministre du PJD Habib Choubani,, coureur de filles et polygame par conviction de 7 4x4 pour une enveloppe de 284 millions de centimes. Et qui payera cette plaisanterie pleine de sel ? Encore une fois le contribuable marocain. Ces islamistes ne font qu’élargir les limites de la honte qui sont constamment à la limite de la bienséance.
Cependant, je salue le peuple et les responsables du gouvernement chinois depuis cet organe pour leur approche pragmatique, pleine de bon sens et qui ont su assimilé la parole de Deng Xiaoping : « Peu importe qu’un chat soit blanc ou noir, s’il attrape la souris, c’est un bon chat. » J’ai publié à plusieurs reprises différents articles relatifs à la Chine, au Président Xi, Jinping et au Premier Ministre Li Keqian en anglais, parus dans des revues et quotidiens officiels chinois :
1. http://www.chinadaily.com.cn/opinion/2015-09/05/content_21805283.htm
2. http://news.xinhuanet.com/english/2015-09/03/c_134585785.htm
3. http://anhui.caiep.org/events/content.php?id=66282
http://www.ah.hrss.gov.cn/web/templet/siteColumnContent.jsp?siteColumnContentId=113250
4. http://usa.chinadaily.com.cn/opinion/2015-09/05/content_21791084.htm
5. http://europe.chinadaily.com.cn/opinion/2015-09/05/content_21791085.htm
6. http://europe.chinadaily.com.cn/epaper/2015-11/06/content_22383720.htm
7. http://africa.chinadaily.com.cn/opinion/2015-09/05/content_21791083.htm
8. http://www.coastweek.com/3836-Kenyan-analysts-commend-impressive-China-WWII-victory-parade.htm - Interview -
9. http://foreignaffairs.co.nz/2015/09/03/foreigners-share-chinas-glory-of-v-day-parade
10. http://americantesol.com/goteach/teach-english-qingdao.html
11. http://en.ce.cn/main/latest/201509/03/t20150903_6393594.shtml
Ce qui m’a toujours motivé et me motive encore, c’est que le Maroc puisse connaître un de ces jours un essor économique, social et culturel remarquable comme ces pays asiatiques, faisant partie hier du club des démunis et désespérés, aujourd’hui ils sont les porteurs d’espoirs et d’un grand projet sociétal.
La langue d’enseignement au Maroc, l’arabe, reste le problème majeur ; car c’est une langue morte. Et toute langue est la clé du développement d’une nation, son outil par excellence. De plus, il faudrait dissocier le religieux du politique. Pourquoi la Chine a connu ce succès formidable ? Parce que les Chinois ont su faire valoir l’ensemble de leur capital humain, comme ils parlent, ils écrivent ; un paysan chinois une fois qu’il a lu les instructions de fonctionnement de son tracteur ou de son smartphone, il n’a plus besoin de personne pour l’aider. Et l’objectif prioritaire de l’état marocain doit être d’aider les gens à s’aider eux-mêmes, sans les corrompre à devenir plus des objets passifs et paresseux qui attendent constamment l’aumône et les couffins, pleins de sucre et d’huile, que des sujets agissants et responsables.
Je salue aussi Mohammed VI qui a adopté mes propositions de jumeler les villes marocaines avec des villes chinoises ; car cela fait plus d’une année que je lui ai envoyé personnellement une lettre afin d’intensifier et d’approfondir les relations maroco-chinoises. Vu qu’il est impossible qu’il puisse se charger de tout ce qui taraude une population de plus de 36 millions d’habitants ; ni ses conseilleurs, ni le gouvernement sont en état de répondre à toutes les attentes de chacun des Marocains et Marocaines.
C’est pour cette raison qu’il est primordial de soutenir et d’accompagner les projets engagés et de suivre les pas des responsables marocains d’un œil attentif et critique, sans toutefois tomber dans un optimisme béat, de diffuser une propagande au rabais ou de produire d’une manière démotivée des flatteries de mauvais goût, comme le chef du gouvernement d’ailleurs : »Majesté, bien que tu veuilles que j’aille en prison, je serais toujours ton serviteur fidèle ». Sans cependant d’oublier de revenir sur ces propos une autre fois, afin de faire chanter le Roi et son entourage. La face hideuse de l’islam politique. L’islam personnel, oui, l’islam politique, est à rejeter à tout prix.
Le jumelage de la ville de Casablanca avec la ville de Shanghai est un bon choix, les 2 villes sont des villes cȏtières et des métropoles industrielles. Quant à Hangzhou et Agadir, ça ne colle pas ; Hangzhou est certes une ville touristique, mais surtout industrielle. Il y a un grand lac, connu sur tout le plan national chinois. Mais il n’est guère une mer ni un océan. Xiamen serait bien le partenaire idéal pour la ville d’Agadir ; les deux villes sont des villes cȏtières et respectivement au sud de chaque pays.
Quant au jumelage de la ville de Fès avec Wuxi ; cela n’a aucun sens. Wuxi est une ville industrielle, avec plus de 8 millions d’habitants qui affiche une activité économique étonnante, un dynamisme plein de vivacité, un potentiel gigantesque, une infrastructure de premier choix. Que peut alors leur offrir une ville comme Fès ? Peut-être des bougies de Moulay Driss ou du folklore du Moyen Atlas ? Quand même soyons sérieux ! Et il faut avoir le courage d’appeler un chat un chat. C’est un mauvais choix !
Et voici le véritable défi : il faut apprendre à se débrouiller seul, comme les Chinois l’ont fait. Personne ne les a aidé, ils ont su s’aider eux-mêmes. Pas un seul chinois n’a était contraint de quitter son pays afin de trouver du travail ou de gagner sa vie ; et il s’agit bien d’une population de plus d’un milliard et 300 millions d’habitants. Quant au Maroc, il n’y a que quelques semaines que 59 MarocainEs ont trouvé la mort dans le naufrage de leurs embarcations. Une déclaration de faillite du gouvernement marocain !
Les info-bulles, à tort et à travers, ne peuvent jamais remplacer le sérieux, le solide, tout cours le succès. Et les Chinois ont un vieux dicton, comme les MarocainEs ; ils parlent de : 空话, kong hua. Si jamais on leur raconte du n’importe quoi ou des balivernes qu’on veut bien faire passer pour des vérités. Les Marocains disent aussi dans ce cas là en langue marocaine : « elhedhra elkhawya ». En français : « que des mots ». Alors traduisons bon sang les mots par des faits, et cela à partir de demain !
Dr. Mourad Alami
Professeur Universitaire, Chine
La première idée est en cours de mise en place et cela grâce uniquement aux pragmatisme des décideurs chinois qui ont respecté et soutenu mes propositions, étant donné que le Maroc dispose d’une position géostratégique de premier choix : élément charnière, garde de la voie maritime et de l’accès à la Méditerranée, double cȏtes, l’une sur la Méditerranée, l’autre sur l’Atlantique, à proximité de l’Europe, vis-à-vis des Etats-Unis et profondément ancré en Afrique tout en ayant de fortes relations étendues avec le monde arabe.
Tout cela représentait un atout majeur, sans que les responsables marocains s’en rendent compte, soit par ignorance, soit par négligence. C’est pour cette raison que je me suis dit qu’il faudrait que le Maroc avance ses cartes maîtresses, sans aucun complexe d’infériorité.
Si on veut convaincre les Chinois, il faut parler leur langue ; et ils attendent de vous que vous compreniez leur manière de penser et d’agir, autrement les malentendus ne connaîtrons pas de fin ; car l’univers affectif des Chinois est étroitement lié à la personnalité. Du fait qu’ils ont une parole typiquement chinoise : « wai guo ren bu li jie guo ren ».
外国人不了解中国人
Celui-ci est synonyme de : « un étranger ne comprendra jamais un Chinois ». Et cette devise est profondément ancrée dans la conscience collective chinoise. Ma lettre que j’avais adressée au Président chinois Xi, Jinping, a été traduite de la langue anglaise au chinois par des amis influents et membres du parti communiste chinois.
La décision d’investir au Maroc, j’espère vraiment que ce projet sera réalisé un de ces jours, est une décision souveraine. Et personne ne peut se vanter des mérites d’autrui, car ce choix a bien des conséquences considérables pour le peuple et gouvernement chinois. C’est pour cette raison que cette décision ne peut être prise qu’à Pékin, et jamais à Rabat ou au Ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie numérique de Hafid Alami, qui ne tient guère compte de conflit d’interȇts flagrants, Affaire « Saham Assurances » à titre d’exemple; comme s’il s’agissait d’un individu dévasté par la pauvreté. Ou bien il a adhéré à ce gouvernement afin de s’enrichir davantage, comme ses partisans du parti islamiste d’ailleurs, jadis démunis, mais logés aujourd’hui dans des villas de grand luxe à Harhoura, banlieue huppée de Rabat? Grâce à l’argent des contribuables marocains.
Dernier scandale de ce gouvernement est la commande d’achat de l’ancien ministre du PJD Habib Choubani,, coureur de filles et polygame par conviction de 7 4x4 pour une enveloppe de 284 millions de centimes. Et qui payera cette plaisanterie pleine de sel ? Encore une fois le contribuable marocain. Ces islamistes ne font qu’élargir les limites de la honte qui sont constamment à la limite de la bienséance.
Cependant, je salue le peuple et les responsables du gouvernement chinois depuis cet organe pour leur approche pragmatique, pleine de bon sens et qui ont su assimilé la parole de Deng Xiaoping : « Peu importe qu’un chat soit blanc ou noir, s’il attrape la souris, c’est un bon chat. » J’ai publié à plusieurs reprises différents articles relatifs à la Chine, au Président Xi, Jinping et au Premier Ministre Li Keqian en anglais, parus dans des revues et quotidiens officiels chinois :
1. http://www.chinadaily.com.cn/opinion/2015-09/05/content_21805283.htm
2. http://news.xinhuanet.com/english/2015-09/03/c_134585785.htm
3. http://anhui.caiep.org/events/content.php?id=66282
http://www.ah.hrss.gov.cn/web/templet/siteColumnContent.jsp?siteColumnContentId=113250
4. http://usa.chinadaily.com.cn/opinion/2015-09/05/content_21791084.htm
5. http://europe.chinadaily.com.cn/opinion/2015-09/05/content_21791085.htm
6. http://europe.chinadaily.com.cn/epaper/2015-11/06/content_22383720.htm
7. http://africa.chinadaily.com.cn/opinion/2015-09/05/content_21791083.htm
8. http://www.coastweek.com/3836-Kenyan-analysts-commend-impressive-China-WWII-victory-parade.htm - Interview -
9. http://foreignaffairs.co.nz/2015/09/03/foreigners-share-chinas-glory-of-v-day-parade
10. http://americantesol.com/goteach/teach-english-qingdao.html
11. http://en.ce.cn/main/latest/201509/03/t20150903_6393594.shtml
Ce qui m’a toujours motivé et me motive encore, c’est que le Maroc puisse connaître un de ces jours un essor économique, social et culturel remarquable comme ces pays asiatiques, faisant partie hier du club des démunis et désespérés, aujourd’hui ils sont les porteurs d’espoirs et d’un grand projet sociétal.
La langue d’enseignement au Maroc, l’arabe, reste le problème majeur ; car c’est une langue morte. Et toute langue est la clé du développement d’une nation, son outil par excellence. De plus, il faudrait dissocier le religieux du politique. Pourquoi la Chine a connu ce succès formidable ? Parce que les Chinois ont su faire valoir l’ensemble de leur capital humain, comme ils parlent, ils écrivent ; un paysan chinois une fois qu’il a lu les instructions de fonctionnement de son tracteur ou de son smartphone, il n’a plus besoin de personne pour l’aider. Et l’objectif prioritaire de l’état marocain doit être d’aider les gens à s’aider eux-mêmes, sans les corrompre à devenir plus des objets passifs et paresseux qui attendent constamment l’aumône et les couffins, pleins de sucre et d’huile, que des sujets agissants et responsables.
Je salue aussi Mohammed VI qui a adopté mes propositions de jumeler les villes marocaines avec des villes chinoises ; car cela fait plus d’une année que je lui ai envoyé personnellement une lettre afin d’intensifier et d’approfondir les relations maroco-chinoises. Vu qu’il est impossible qu’il puisse se charger de tout ce qui taraude une population de plus de 36 millions d’habitants ; ni ses conseilleurs, ni le gouvernement sont en état de répondre à toutes les attentes de chacun des Marocains et Marocaines.
C’est pour cette raison qu’il est primordial de soutenir et d’accompagner les projets engagés et de suivre les pas des responsables marocains d’un œil attentif et critique, sans toutefois tomber dans un optimisme béat, de diffuser une propagande au rabais ou de produire d’une manière démotivée des flatteries de mauvais goût, comme le chef du gouvernement d’ailleurs : »Majesté, bien que tu veuilles que j’aille en prison, je serais toujours ton serviteur fidèle ». Sans cependant d’oublier de revenir sur ces propos une autre fois, afin de faire chanter le Roi et son entourage. La face hideuse de l’islam politique. L’islam personnel, oui, l’islam politique, est à rejeter à tout prix.
Le jumelage de la ville de Casablanca avec la ville de Shanghai est un bon choix, les 2 villes sont des villes cȏtières et des métropoles industrielles. Quant à Hangzhou et Agadir, ça ne colle pas ; Hangzhou est certes une ville touristique, mais surtout industrielle. Il y a un grand lac, connu sur tout le plan national chinois. Mais il n’est guère une mer ni un océan. Xiamen serait bien le partenaire idéal pour la ville d’Agadir ; les deux villes sont des villes cȏtières et respectivement au sud de chaque pays.
Quant au jumelage de la ville de Fès avec Wuxi ; cela n’a aucun sens. Wuxi est une ville industrielle, avec plus de 8 millions d’habitants qui affiche une activité économique étonnante, un dynamisme plein de vivacité, un potentiel gigantesque, une infrastructure de premier choix. Que peut alors leur offrir une ville comme Fès ? Peut-être des bougies de Moulay Driss ou du folklore du Moyen Atlas ? Quand même soyons sérieux ! Et il faut avoir le courage d’appeler un chat un chat. C’est un mauvais choix !
Et voici le véritable défi : il faut apprendre à se débrouiller seul, comme les Chinois l’ont fait. Personne ne les a aidé, ils ont su s’aider eux-mêmes. Pas un seul chinois n’a était contraint de quitter son pays afin de trouver du travail ou de gagner sa vie ; et il s’agit bien d’une population de plus d’un milliard et 300 millions d’habitants. Quant au Maroc, il n’y a que quelques semaines que 59 MarocainEs ont trouvé la mort dans le naufrage de leurs embarcations. Une déclaration de faillite du gouvernement marocain !
Les info-bulles, à tort et à travers, ne peuvent jamais remplacer le sérieux, le solide, tout cours le succès. Et les Chinois ont un vieux dicton, comme les MarocainEs ; ils parlent de : 空话, kong hua. Si jamais on leur raconte du n’importe quoi ou des balivernes qu’on veut bien faire passer pour des vérités. Les Marocains disent aussi dans ce cas là en langue marocaine : « elhedhra elkhawya ». En français : « que des mots ». Alors traduisons bon sang les mots par des faits, et cela à partir de demain !
Dr. Mourad Alami
Professeur Universitaire, Chine