11 mises en examen pour les violences du nouvel an à Champigny

Reuters

Paris - Onze jeunes de 16 à 20 ans ont été mis en examen jeudi pour les violences survenues à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) durant la nuit du nouvel an, au cours desquelles deux policiers avaient été blessés, a-t-on appris de source judiciaire.

Le parquet de Créteil a ouvert une information judiciaire pour violences en réunion sur personnes dépositaires de l’autorité publique, vol en réunion, enregistrement et diffusion d’images d’une scène de violence, a précisé la procureure de la République de Créteil, Laure Beccuau, lors d’une conférence de presse.

Sur ces 11 personnes, six sont notamment poursuivies pour violences sur la gardienne de la paix Laurie Baudin - trois mineurs de 16 et 17 ans et trois jeunes majeurs de 18 et 19 ans.

L’un d’eux a reconnu les faits, deux autres ont admis avoir commis des violences mais sans savoir, ont-ils dit, qu’ils s’en prenaient à une fonctionnaire de police.

L’un de ces jeunes adultes est également mis en cause pour le vol d’une grenade lacrymogène et un autre pour le vol de la paire de menottes de cette gardienne de la paix.

Trois de ces six personnes sont déjà connues de la justice pour des faits de vol, de viol et de violences.

Deux jeunes adultes de 18 ans, dont une femme, tous deux inconnus de la justice, sont mis en cause pour enregistrement et diffusion de la scène de violence et trois autres pour non assistance à personne en danger.

Conformément aux réquisitions du parquet, les six personnes mises en cause pour violence et l’un des deux jeunes accusés d’avoir enregistré et diffusé la scène ont été placés en détention provisoire. Les quatre autres ont été placés sous contrôle judiciaire, a-t-on indiqué de source judiciaire.

Au total, 14 personnes, dont deux femmes, avaient été interpellées dans plusieurs départements d’Ile-de-France (Val-d’Oise, Val-de-Marne, Seine-et-Marne, Yvelines) et dans l’Eure et placées en garde à vue à la sûreté territoriale à Créteil.

Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, avait déclaré mardi sur LCI que “tous les auteurs” de l’agression contre les deux policiers avaient été arrêtés.

Trois de ces personnes ont finalement été remise en liberté.

Selon Laure Beccuau, Laurie Baudin, traumatisée physiquement et psychologiquement, n’a pas repris son travail, contrairement à son collègue, le capitaine Dominique Philibert.


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