A Shanghai, Bernard Accoyer sur le site de l'Exposition universelle

AFP

Le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer a insisté sur le soutien de la France à l'Exposition universelle, lors de sa visite du site jeudi, à un an de l'événement qui se tiendra à Shanghai à partir du 1er mai.

A Shanghai, Bernard Accoyer sur le site de l'Exposition universelle
"La France a été la première à soutenir la candidature de Shanghai pour l'exposition et la première à démarrer le chantier de son pavillon", a souligné M. Accoyer, après sa rencontre avec le Comité d'organisation de l'"Expo 2010", au Bureau des expositions, dans la métropole de l'est.
Cette détermination "s'inscrit dans la spécificité de nos relations avec la Chine", a-t-il ajouté.
La visite du président de l'Assemblée nationale s'inscrit dans le cadre du réchauffement diplomatique scellé entre Paris et Pékin début avril, après quatre mois de brouille au sujet du Tibet.
"Nous, les parlementaires français, attachons la plus grande importance à l'Exposition de Shanghai de 2010. En décidant que son pavillon devrait rester pérenne, la France marque son attachement de l'amitié franco-chinoise dans le temps", a déclaré M. Accoyer, lors de son entretien avec Xu Weiguo, vice-président du Comité d'organisation de l'Exposition.
Paris espère voir son pavillon de 6.000 mètres carrés, dessiné par l'architecte Jacques Ferrier, rester en place après la fin de l'événement qui dure six mois.
Mais Shanghai n'a pour l'instant rien promis. La municipalité se réserve le droit de décider quels seront les bâtiments conservés à l'issue de l'exposition.
Le pavillon français, dont la construction a débuté fin novembre, sortira de terre vendredi, avec le montage de la structure en résille qui entoure le bâtiment. Il contient en son centre un vaste bassin, et des jardins "à la verticale".
Après son étape shanghaienne, M. Accoyer, qui n'a pas pu visiter le chantier lui-même faute de temps, devait regagner Pékin, où il remettra vendredi après-midi une lettre d'invitation du président Nicolas Sarkozy à son homologue chinois Hu Jintao.


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