"A pleines dents": Depardieu guide gastronomique sur Arte
AFP
Gérard Depardieu et son ami, le chef cuisinier Laurent Audiot, proposent sur Arte une semaine de rencontres gastronomiques riches de "pépites culinaires", découvertes au détour des terroirs français, en Bretagne ou au Pays basque, mais aussi en Écosse et en Italie.
Les cinq épisodes de 43 minutes chacun d'"A pleines dents!" seront diffusés chaque soir à 19H00, à partir de lundi.
"L'idée était de rendre hommage aux producteurs, à tous ces gens dont on ne parle pas, les chefs parlent rarement de ces gens-là", déclare à l'AFP Laurent Audiot, chef du restaurant parisien "La Fontaine Gaillon", propriété de Gérard Depardieu depuis 2003.
L'amitié entre les deux hommes est ancienne. Elle remonte à trente ans, du jour où le comédien accompagné de l'acteur Jean Carmet, a fait irruption dans la cuisine du petit restaurant de l'avenue George V à Paris où, jeune cuistot de vingt ans, Laurent Audiot exerçait.
L'idée du documentaire a germé il y a six ans, alors qu'ils étaient tous deux en villégiature en Bretagne, au milieu d'un parc à huîtres, dans la région de Carnac.
A un ostréiculteur qui travaillait seul, Depardieu est allé poser quelques questions, goûter ses huîtres. "Le type n'en a pas cru ses yeux de découvrir Gérard dans son parc à huîtres et de l'entendre le tutoyer", se souvient Laurent Audiot.
"On s'est dit que ce serait pas mal d'aller à la rencontre de tous ces gens formidables, généreux, qui travaillent incognito", raconte-t-il. "Avec eux, il n'y a pas de jeu, ils vivent dans l'authenticité, exercent des métiers durs qu'il faut soutenir, empêcher qu'ils disparaissent".
Le duo prêche pour les producteurs ou agriculteurs qui garantissent la diversité des produits et perpétuent les traditions culinaires. Ils plaident aussi pour le "manger frais".
"C'est plus cher mais pas beaucoup plus et c'est meilleur au goût et pour la santé", affirme le chef.
- "Je suis un alambic !" -
En Bretagne, en goûtant du pâté de tête ou des oignons roskoff à la moelle de boeuf, Gérard Depardieu, 68 ans, évoque le tournage de "Buffet froid", de Bertrand Blier (1979) et la mémoire de son ami Jean Carmet, partenaire dans le film, qui aurait sans doute apprécié ces plats.
Dans le documentaire, le monstre sacré du cinéma émaille son périple d'anecdotes ou de commentaires aussi inattendus qu'hilarants.
"Mon père, il buvait ... Regarde ! Je suis un alambic", s'exclame, truculent et ventru celui qui a incarné Obélix à l'écran alors qu'il est dans une cave de cidre breton. On s'attend presque à le voir réclamer des sangliers...
"C'est Gargantua, il a une énergie démesurée et il compense avec la nourriture mais parfois, cela prend des proportions incroyables", confie l'ex-chef du célèbre restaurant étoilé "Marius et Jeannette".
"Je me suis toujours inquiété pour sa santé, il vit intensément, il ne calcule rien", ajoute-il.
Depardieu parle avec les paysans la même langue du terroir. "Ah! ça ce sont des mains qui ont fait de la patate!" lance-t-il, hilare, dans le premier épisode.
Gérard est un "ambassadeur extraordinaire", dit Laurent Audiot. "Il faut voir l'accueil que les gens lui font en Italie, ils lui donnent tout. Partout, ils lui disent +Gérard, prends ça!+".
Dans le nord de l'Italie, on sent Depardieu chez lui. Il se souvient du tournage de "1900" de Bernardo Bertolucci, s'exprime en "petit" italien qui fait plaisir aux hôtes et dévore tout ce qui se présente, jambon de Parme ou truffe blanche à peine ramassée, tel un ogre.
Les deux compères devaient se rendre samedi en Bavière pour tourner un épisode de la saison 2. "On ne crachera pas sur une bonne choucroute !", assure Laurent Audiot.
"L'idée était de rendre hommage aux producteurs, à tous ces gens dont on ne parle pas, les chefs parlent rarement de ces gens-là", déclare à l'AFP Laurent Audiot, chef du restaurant parisien "La Fontaine Gaillon", propriété de Gérard Depardieu depuis 2003.
L'amitié entre les deux hommes est ancienne. Elle remonte à trente ans, du jour où le comédien accompagné de l'acteur Jean Carmet, a fait irruption dans la cuisine du petit restaurant de l'avenue George V à Paris où, jeune cuistot de vingt ans, Laurent Audiot exerçait.
L'idée du documentaire a germé il y a six ans, alors qu'ils étaient tous deux en villégiature en Bretagne, au milieu d'un parc à huîtres, dans la région de Carnac.
A un ostréiculteur qui travaillait seul, Depardieu est allé poser quelques questions, goûter ses huîtres. "Le type n'en a pas cru ses yeux de découvrir Gérard dans son parc à huîtres et de l'entendre le tutoyer", se souvient Laurent Audiot.
"On s'est dit que ce serait pas mal d'aller à la rencontre de tous ces gens formidables, généreux, qui travaillent incognito", raconte-t-il. "Avec eux, il n'y a pas de jeu, ils vivent dans l'authenticité, exercent des métiers durs qu'il faut soutenir, empêcher qu'ils disparaissent".
Le duo prêche pour les producteurs ou agriculteurs qui garantissent la diversité des produits et perpétuent les traditions culinaires. Ils plaident aussi pour le "manger frais".
"C'est plus cher mais pas beaucoup plus et c'est meilleur au goût et pour la santé", affirme le chef.
- "Je suis un alambic !" -
En Bretagne, en goûtant du pâté de tête ou des oignons roskoff à la moelle de boeuf, Gérard Depardieu, 68 ans, évoque le tournage de "Buffet froid", de Bertrand Blier (1979) et la mémoire de son ami Jean Carmet, partenaire dans le film, qui aurait sans doute apprécié ces plats.
Dans le documentaire, le monstre sacré du cinéma émaille son périple d'anecdotes ou de commentaires aussi inattendus qu'hilarants.
"Mon père, il buvait ... Regarde ! Je suis un alambic", s'exclame, truculent et ventru celui qui a incarné Obélix à l'écran alors qu'il est dans une cave de cidre breton. On s'attend presque à le voir réclamer des sangliers...
"C'est Gargantua, il a une énergie démesurée et il compense avec la nourriture mais parfois, cela prend des proportions incroyables", confie l'ex-chef du célèbre restaurant étoilé "Marius et Jeannette".
"Je me suis toujours inquiété pour sa santé, il vit intensément, il ne calcule rien", ajoute-il.
Depardieu parle avec les paysans la même langue du terroir. "Ah! ça ce sont des mains qui ont fait de la patate!" lance-t-il, hilare, dans le premier épisode.
Gérard est un "ambassadeur extraordinaire", dit Laurent Audiot. "Il faut voir l'accueil que les gens lui font en Italie, ils lui donnent tout. Partout, ils lui disent +Gérard, prends ça!+".
Dans le nord de l'Italie, on sent Depardieu chez lui. Il se souvient du tournage de "1900" de Bernardo Bertolucci, s'exprime en "petit" italien qui fait plaisir aux hôtes et dévore tout ce qui se présente, jambon de Parme ou truffe blanche à peine ramassée, tel un ogre.
Les deux compères devaient se rendre samedi en Bavière pour tourner un épisode de la saison 2. "On ne crachera pas sur une bonne choucroute !", assure Laurent Audiot.