AOL, dont les actifs incluent le site internet de cartes et d'itinéraires Mapquest et le blog de technologie Engadget, et Google ont souligné que ce nouvel accord signé pour cinq ans incluait un accord de partage de chiffre d'affaires mais sans qu'aucun détail n'ait été livré dans le communiqué.

Selon la presse américaine, Microsoft cherchait également à s'allier à AOL, mais ce dernier a préféré garder son partenaire de longue date Google.

Cet accord "représente une étape importante dans la remise sur pied d'AOL" a commenté son PDG Tim Armstrong.

"Les utilisateurs d'AOL vont bénéficier d'un meilleur service de recherche (...) du meilleur fournisseur de ce service au monde, Google", a ajouté M. Armstrong, un ex-dirigeant de Google.

Le PDG de Google Eric Schmidt a lui jugé dans le communiqué que l'accord avec AOL "combine l'expertise de Google dans la recherche et la publicité avec la force d'AOL dans les contenus en ligne".

Il s'est réjoui en particulier de l'approfondissement de la relation entre les deux groupes "dans la vidéo et les téléphones mobiles".

AOL a fusionné avec Time Warner en 2001 au sommet de la bulle internet, une transaction considérée comme l'une des plus désastreuses de l'histoire des fusions et acquisitions.

Time Warner s'est séparé en décembre d'AOL, qui est redevenue une entreprise indépendante.

M. Armstrong a initié d'importantes mesures de baisses de coûts depuis son arrivée à la tête d'AOL l'an dernier et a indiqué qu'il comptait repositionner l'entreprise sur les "contenus, la publicité et les communications".