Affaire Bolloré : Condé va porter plainte à Paris pour "dénonciation calomnieuse"
AA
Le président guinéen Alpha Condé a annoncé qu'il allait porter plainte à Paris pour "dénonciation calomnieuse" dans le cadre de l'affaire de l'homme d'affaires français Vincent Bolloré, inculpé pour corruption dans plusieurs affaires notamment dans l'attribution de la concession du port de la capitale Conakry.
"Je vais porter plainte à Paris pour dénonciation calomnieuse", a déclaré jeudi le président Condé à la maison de la presse de Conakry à l'occasion de la journée mondiale pour la liberté de la presse.
"Vous n'avez jamais protesté quand on raconte des histoires sur votre pays parce que vous continuez à désinformer la population. C'est à Paris qu'on va s'expliquer parce qu'aucun de vous n'a cherché à savoir ici la vérité", a lancé Condé, au pouvoir depuis 2010.
Le chef d'Etat Guinéen n'a pas précisé contre qui il comptait porter plainte en France. Mais il a reproché à la presse guinéenne de ne pas jouer son rôle pour "défendre le pays" et "améliorer son image".
La Commission nationale d'enquête administrative guinéenne a démenti en avril dernier toute implication de Condé dans l'octroi du terminal à conteneurs de Conakry au Groupe Bolloré.
Le ministre guinéen de la Justice, Cheick Sako, avait assuré le même jour que la Guinée allait "collaborer avec la France" dans cette affaire.
Lors de sa campagne électorale, Condé qui était leader de l'opposition était conseillé par Havas, une filiale de Bolloré logistics.
- Mécontent
Devant des dizaines de journalistes Condé est revenu sur les ‘’problèmes’’ qui assaillent les médias locaux tout exprimant son mécontentement après que l'ONG Reporters Sans Frontières (RSF) a classé son pays à la 104e place sur la liberté de la presse au monde.
"C’est étonnant que la Guinée soit placée 104 quand dans des pays africains dit démocratiques mieux placés, des journalistes sont arrêtés et emprisonnés pour injure au chef de l’Etat", s'est étonné Condé.
"Pourtant aucun journaliste n’a été arrêté par le gouvernement encore moins tué. Je vois aujourd’hui que la Mauritanie où des journalistes sont arrêtés tout le temps, est 54 ème", a ajouté le président.
"Tous les progrès que nous avons faits depuis 2011 sont passés sous silence", a renforcé le chef d'Etat qui a évoqué les cas du Sénégal et de la Côte d'ivoire où "des journalistes" sont arrêtés pour "outrage au chef de l’Etat".
"Vous n'avez jamais protesté quand on raconte des histoires sur votre pays parce que vous continuez à désinformer la population. C'est à Paris qu'on va s'expliquer parce qu'aucun de vous n'a cherché à savoir ici la vérité", a lancé Condé, au pouvoir depuis 2010.
Le chef d'Etat Guinéen n'a pas précisé contre qui il comptait porter plainte en France. Mais il a reproché à la presse guinéenne de ne pas jouer son rôle pour "défendre le pays" et "améliorer son image".
La Commission nationale d'enquête administrative guinéenne a démenti en avril dernier toute implication de Condé dans l'octroi du terminal à conteneurs de Conakry au Groupe Bolloré.
Le ministre guinéen de la Justice, Cheick Sako, avait assuré le même jour que la Guinée allait "collaborer avec la France" dans cette affaire.
Lors de sa campagne électorale, Condé qui était leader de l'opposition était conseillé par Havas, une filiale de Bolloré logistics.
- Mécontent
Devant des dizaines de journalistes Condé est revenu sur les ‘’problèmes’’ qui assaillent les médias locaux tout exprimant son mécontentement après que l'ONG Reporters Sans Frontières (RSF) a classé son pays à la 104e place sur la liberté de la presse au monde.
"C’est étonnant que la Guinée soit placée 104 quand dans des pays africains dit démocratiques mieux placés, des journalistes sont arrêtés et emprisonnés pour injure au chef de l’Etat", s'est étonné Condé.
"Pourtant aucun journaliste n’a été arrêté par le gouvernement encore moins tué. Je vois aujourd’hui que la Mauritanie où des journalistes sont arrêtés tout le temps, est 54 ème", a ajouté le président.
"Tous les progrès que nous avons faits depuis 2011 sont passés sous silence", a renforcé le chef d'Etat qui a évoqué les cas du Sénégal et de la Côte d'ivoire où "des journalistes" sont arrêtés pour "outrage au chef de l’Etat".