Affaire du fuel défectueux : Deux navires de la compagnie algérienne "Sonatrach" mis sous séquestre au Liban
MAP
Alger - Deux navires de la compagnie nationale algérienne des hydrocarbures "Sonatrach" ont été mis sous séquestre au Liban dans le cadre de l'affaire du fuel défectueux dans laquelle est mise en cause une filiale du groupe, rapportent vendredi des médias algériens.
Ils rappellent que sur fond du scandale du fuel frelaté livré par la compagnie publique algérienne, la procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, avait demandé, fin mai, à la Direction des douanes de saisir le navire de transport de carburant Asopos qui s’est avéré chargé de fuel frelaté destiné aux centrales électriques de Zouk et de Jiyé et qui se trouve actuellement au large du port de Jounieh.
Un autre navire de la compagnie a également été mis sous séquestre, précise la même source, qui fait savoir que le contrat liant Sonatrach et "Electricité du Liban" (EDL) arrivera à échéance le 31 décembre 2020.
La justice libanaise s’était saisie de l’affaire de ce fuel défectueux et l’enquête avait débouché sur plusieurs mandats d’arrêt, notamment à l’encontre de Tarek Faoual, représentant de Sonatrach au Liban.
D’autres mandats d’arrêt par défaut avaient été lancés à l’encontre notamment d’Ibrahim Zouk, directeur exécutif de "ZR Energy DMCC", et du directeur général des installations pétrolières, Sarkis Hleiss. Un mandat d’amener a été également émis à l’encontre de Teddy Rahmé, PDG de ZR Energy.
Dans cette même affaire, la directrice générale du pétrole au sein du ministère libanais de l’Energie, Aurore Feghali, a été brièvement incarcérée avant d’être libérée sous caution.
Depuis l’éclatement du scandale du fuel frelaté, le Liban est confronté à des pénuries d’électricité. Le gasoil fourni par Sonatrach était destiné à faire fonctionner des centrales électriques libanaises.
Pour justifier la pénurie de fuel sur le marché libanais, le ministre libanais de l’Energie, Raymond Ghajar, a mis en cause jeudi la mise sous séquestre de deux navires d’une filiale de Sonatrach transportant du carburant vers le Liban. "Le rationnement est dû à un manque de fuel. Si le fuel prend tant de retard à être livré, c’est à cause d’une affaire judiciaire", a déclaré M. Ghajar.
Et le ministre libanais d’ajouter que "Sonatrach" refuse de livrer le fuel au Liban avant la levée du séquestre sur ses deux navires.
Un autre navire de la compagnie a également été mis sous séquestre, précise la même source, qui fait savoir que le contrat liant Sonatrach et "Electricité du Liban" (EDL) arrivera à échéance le 31 décembre 2020.
La justice libanaise s’était saisie de l’affaire de ce fuel défectueux et l’enquête avait débouché sur plusieurs mandats d’arrêt, notamment à l’encontre de Tarek Faoual, représentant de Sonatrach au Liban.
D’autres mandats d’arrêt par défaut avaient été lancés à l’encontre notamment d’Ibrahim Zouk, directeur exécutif de "ZR Energy DMCC", et du directeur général des installations pétrolières, Sarkis Hleiss. Un mandat d’amener a été également émis à l’encontre de Teddy Rahmé, PDG de ZR Energy.
Dans cette même affaire, la directrice générale du pétrole au sein du ministère libanais de l’Energie, Aurore Feghali, a été brièvement incarcérée avant d’être libérée sous caution.
Depuis l’éclatement du scandale du fuel frelaté, le Liban est confronté à des pénuries d’électricité. Le gasoil fourni par Sonatrach était destiné à faire fonctionner des centrales électriques libanaises.
Pour justifier la pénurie de fuel sur le marché libanais, le ministre libanais de l’Energie, Raymond Ghajar, a mis en cause jeudi la mise sous séquestre de deux navires d’une filiale de Sonatrach transportant du carburant vers le Liban. "Le rationnement est dû à un manque de fuel. Si le fuel prend tant de retard à être livré, c’est à cause d’une affaire judiciaire", a déclaré M. Ghajar.
Et le ministre libanais d’ajouter que "Sonatrach" refuse de livrer le fuel au Liban avant la levée du séquestre sur ses deux navires.