Afghanistan: l'Otan enquête sur une frappe qui a "tué un enfant"
AFP
Kaboul - La mission de l'Otan en Afghanistan a affirmé vendredi enquêter sur une frappe ayant "tué un enfant" de deux ans, selon le président afghan Hamid Karzaï qui menace de ne pas signer un traité encadrant le maintien de soldats américains après 2014 si de telles "atrocités" se reproduisent
Le président Karzaï a condamné une attaque aérienne de l'Otan jeudi "ayant tué un enfant", un garçon de deux ans, et "blessé deux femmes" et même menacé de ne pas signer le traité de sécurité bilatérale (BSA) sur le maintien d'une force résiduelle américaine au terme de la mission de la coalition.
"Cette attaque montre que les forces américaines ne respectent pas les vies afghanes... tant que ces actions unilatérales et ces atrocités perpétrées par les forces américaines contre notre population se poursuivront, nous ne signerons pas le BSA", a-t-il déclaré dans un communiqué.
La question des victimes civiles des opérations de la mission de l'Otan (Isaf) restent l'un des sujets les plus sensibles en Afghanistan douze ans après le début de l'intervention étrangère.
La mission de l'Otan, menée par les Etats-Unis, a dit vendredi "profondément regretter les éventuels victimes civiles causées par cette frappe aérienne" dans le village de Faqiran, de la province du Helmand, un fief taliban dans le sud-ouest du pays.
L'Otan a affirmé avoir ciblé un combattant à moto et n'a pas confirmé que la frappe avait été menée par un drone armé comme l'affirment des responsables afghans.
Le porte-parole de la province du Helmand, Omar Zwak, a affirmé à l'AFP que le garçon de deux ans, nommé selon lui Rafiullah, avait été tué par une frappe visant un commandant taliban. Ce commandant a été tué par une seconde attaque de drone, a-t-il précisé.
La Loya Jirga, grande assemblée traditionnelle afghane, avait entériné le week-end dernier le BSA, mais le président Karzaï a reporté la signature du document à une date indéterminée après la présidentielle d'avril à laquelle il ne peut participer, la Constitution lui interdisant de briguer un troisième mandat.
"Nous nous réjouissons des conclusions de la Loya Jirga... C'est un accord qui offre de la clarté aux Américains car nous avons des décisions importantes à prendre", Washington devant rapidement se préparer aux détails logistiques de l'après-2014, a plaidé cette semaine l'ambassadeur américain à Kaboul, James Cunningham
"Cette attaque montre que les forces américaines ne respectent pas les vies afghanes... tant que ces actions unilatérales et ces atrocités perpétrées par les forces américaines contre notre population se poursuivront, nous ne signerons pas le BSA", a-t-il déclaré dans un communiqué.
La question des victimes civiles des opérations de la mission de l'Otan (Isaf) restent l'un des sujets les plus sensibles en Afghanistan douze ans après le début de l'intervention étrangère.
La mission de l'Otan, menée par les Etats-Unis, a dit vendredi "profondément regretter les éventuels victimes civiles causées par cette frappe aérienne" dans le village de Faqiran, de la province du Helmand, un fief taliban dans le sud-ouest du pays.
L'Otan a affirmé avoir ciblé un combattant à moto et n'a pas confirmé que la frappe avait été menée par un drone armé comme l'affirment des responsables afghans.
Le porte-parole de la province du Helmand, Omar Zwak, a affirmé à l'AFP que le garçon de deux ans, nommé selon lui Rafiullah, avait été tué par une frappe visant un commandant taliban. Ce commandant a été tué par une seconde attaque de drone, a-t-il précisé.
La Loya Jirga, grande assemblée traditionnelle afghane, avait entériné le week-end dernier le BSA, mais le président Karzaï a reporté la signature du document à une date indéterminée après la présidentielle d'avril à laquelle il ne peut participer, la Constitution lui interdisant de briguer un troisième mandat.
"Nous nous réjouissons des conclusions de la Loya Jirga... C'est un accord qui offre de la clarté aux Américains car nous avons des décisions importantes à prendre", Washington devant rapidement se préparer aux détails logistiques de l'après-2014, a plaidé cette semaine l'ambassadeur américain à Kaboul, James Cunningham