Algérie: Le PM Ouyahia reconnait avoir présenté des excuses à Riyad
AA
Le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, a confirmé avoir présenté des excuses officielles, au nom de l’Etat algérien, aux Saoudiens après le déploiement vendredi dernier d’une banderole géante dans un stade de football et jugée offensante au souverain saoudien.
"Oui, (je me suis excusé). Nous ne sommes pas un peuple de bandits", a déclaré Ahmed Ouyahia, jeudi à la presse qui l’interrogeait en marge de l’inauguration d’une foire à Alger.
"Nous avons des Lois qui imposent le respect à notre président d’abord et aux d’dirigeants d’autres pays", a indiqué Ouyahia.
Vendredi dernier, des supporteurs de l’équipe de Ain M’Lila (Est), laquelle devait affronter l’équipe du Ghali de Mascara, dans un match comptant pour le championnat de ligue 2, ont déployé une banderole géante sur laquelle était dessiné un portrait dont une moitié présentant le président américain, Donald Trump, et l’autre moitié le Roi, Salman Ben Abdelaziz Al-Saoud à côté de la mosquée d'Al-aqsa avec le slogan : "les deux faces d’une même médaille".
Les supporters entendaient suggérer que l’Arabie Saoudite était un allié des Américains qui ont reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël.
"Quand la question algérienne a été posée pour la première fois aux Nations Unies en 1955, l’ambassadeur saoudien était entré avec un drapeau algérien à la main", a rappelé Ouyahia.
Le premier ministre algérien confirme ainsi un tweet de l’ambassadeur saoudien à Alger, Samy Salah, publié la veille et dans lequel il a indiqué que le premier ministre algérien a présenté les excuses au nom du peuple et des autorités algériennes.
"Le premier ministre a présenté ses excuses au président du Conseil de la Choura saoudien, Cheikh Abdellah ben Mohamed Ibrahim Al-Cheikh, à propos de certains comportements inacceptables dans un des stades et qui ne sont pas conformes aux traditions du peuple algérien",, a écrit Samy Salah estimant que "des sanctions doivent être prises pour que de telles attitudes ne se reproduisent plus".
Le cheikh Abdellah Ben Mohamed Ibrahim Al-Ckeikh qui était en visite en Algérie a été reçu mercredi par Ahmed Ouyahia.
Mardi, le ministre de la justice algérien Tayeb Louh avait annoncé qu’une enquête était en cours à propos de la banderole en qualifiant «l’acte d’individuel et isolé ».
"Nous avons des Lois qui imposent le respect à notre président d’abord et aux d’dirigeants d’autres pays", a indiqué Ouyahia.
Vendredi dernier, des supporteurs de l’équipe de Ain M’Lila (Est), laquelle devait affronter l’équipe du Ghali de Mascara, dans un match comptant pour le championnat de ligue 2, ont déployé une banderole géante sur laquelle était dessiné un portrait dont une moitié présentant le président américain, Donald Trump, et l’autre moitié le Roi, Salman Ben Abdelaziz Al-Saoud à côté de la mosquée d'Al-aqsa avec le slogan : "les deux faces d’une même médaille".
Les supporters entendaient suggérer que l’Arabie Saoudite était un allié des Américains qui ont reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël.
"Quand la question algérienne a été posée pour la première fois aux Nations Unies en 1955, l’ambassadeur saoudien était entré avec un drapeau algérien à la main", a rappelé Ouyahia.
Le premier ministre algérien confirme ainsi un tweet de l’ambassadeur saoudien à Alger, Samy Salah, publié la veille et dans lequel il a indiqué que le premier ministre algérien a présenté les excuses au nom du peuple et des autorités algériennes.
"Le premier ministre a présenté ses excuses au président du Conseil de la Choura saoudien, Cheikh Abdellah ben Mohamed Ibrahim Al-Cheikh, à propos de certains comportements inacceptables dans un des stades et qui ne sont pas conformes aux traditions du peuple algérien",, a écrit Samy Salah estimant que "des sanctions doivent être prises pour que de telles attitudes ne se reproduisent plus".
Le cheikh Abdellah Ben Mohamed Ibrahim Al-Ckeikh qui était en visite en Algérie a été reçu mercredi par Ahmed Ouyahia.
Mardi, le ministre de la justice algérien Tayeb Louh avait annoncé qu’une enquête était en cours à propos de la banderole en qualifiant «l’acte d’individuel et isolé ».