Algérie : Le ministre des Finances auditionné dans des affaires de corruption
AA
Mohamed Loukal, ministre algérien des Finances a comparu, lundi, devant la justice algérienne pour être auditionné dans des affaires de corruption entachant son mandat à la tête de la Banque centrale algérienne.
Il a comparu, d’après des médias gouvernementaux algériens, devant le procureur de la République du tribunal de Sidi M’Hamed à Alger en sa qualité d’ancien gouverneur de la Banque centrale. Il est accusé de « dilapidation de deniers publics » et d’ «octroi illégal de privilèges ».
Loukal a occupé le poste de gouverneur de la Banque centrale algérienne en 2016 avant de faire partie du gouvernement de Noureddine Bedoui en tant que ministre des Finances.
Son mandat à la tête de la Banque centrale s’est caractérisé par l’adoption en Algérie de « l’alternative de financement non conventionnelle », qui permet à la Banque centrale d’octroyer des fonds à l’Etat directement via le mécanisme de l’impression de la monnaie algérienne. Il s’agit d’une mesure mise en œuvre par le Gouvernement Ouyahia de l’époque, pour faire face au déficit budgétaire.
La Banque centrale algérienne a affirmé, récemment, que le Gouvernement de l'époque a insisté pour l’approbation de cette mesure en dépit de ses réserves.
Plusieurs hommes d’affaires et responsables algériens proches du régime de l’ancien président Bouteflika sont confrontés depuis plusieurs jours à des accusations de corruption. La justice algérienne a ouvert plusieurs enquêtes les concernant.
Loukal a occupé le poste de gouverneur de la Banque centrale algérienne en 2016 avant de faire partie du gouvernement de Noureddine Bedoui en tant que ministre des Finances.
Son mandat à la tête de la Banque centrale s’est caractérisé par l’adoption en Algérie de « l’alternative de financement non conventionnelle », qui permet à la Banque centrale d’octroyer des fonds à l’Etat directement via le mécanisme de l’impression de la monnaie algérienne. Il s’agit d’une mesure mise en œuvre par le Gouvernement Ouyahia de l’époque, pour faire face au déficit budgétaire.
La Banque centrale algérienne a affirmé, récemment, que le Gouvernement de l'époque a insisté pour l’approbation de cette mesure en dépit de ses réserves.
Plusieurs hommes d’affaires et responsables algériens proches du régime de l’ancien président Bouteflika sont confrontés depuis plusieurs jours à des accusations de corruption. La justice algérienne a ouvert plusieurs enquêtes les concernant.