Algérie: Le pouvoir est convaincu que son ennemi est à l’intérieur du peuple
Ammi Said
Les dafistes, le clan d’Oujda et d’ailleurs et les opportunistes d’ici et d’ailleurs dépensent nos richesses pour rester au pouvoir. Ils ne sont, nullement, intéressés par la construction, la modernisation et le développement de notre pays. Ils ne travaillent pas dans le but d’instaurer une paix sociale, une justice qui sera au service des lois et des victimes et une solidarité qui permettra aux plus fragiles et aux plus pauvres d’accéder au savoir, aux soins de bonnes qualités et à un espoir qui leur permettra d’aspirer à un avenir meilleur.
Le pouvoir met toute sa puissance: financière, militaire, policière et administrative au service du contrôle et puis de l’élimination ou de la neutralisation de toute menace, issue de son peuple, qui risque de mettre, en cause: leurs privilèges, leurs richesses illicites et leurs impunités concernant leurs actes criminels organisés, planifiés et réalisés contre: notre économie (gaspillage, bradage, projets inutiles et coûteux, retards entraînants des coûts faramineux…), notre élite (exil, assassins, mise à l’écart, salaire minable pour les maintenir dans la pauvreté…), destruction progressive de notre école et de nos universités (manque de moyen, de livres, de revues scientifiques, politisation pernicieuse…), falsification de notre histoire, propagandes (pour diviser, créer la méfiance entre les gens…), rumeurs, corruption, terreur, guerre, manipulations…sont les autres moyens utilisés jusqu’à l’usure par le pouvoir afin de se maintenir et de durer.
Le pouvoir n’a, en somme, qu’un projet affaiblir le peuple et l’opposition et continuer à s’asseoir sur nos richesses et les dilapider. Le facteur humain est, totalement, ignoré et négligé, sauf, s’il se met à son service et au service exclusif de ses intérêts. Je l’ai dit ici ou là, que ce pouvoir, a bradé 100 milliards de neurones fois 35 millions pour s’accaparer des 50 milliards de dollars qui rentrent dans les caisses de l’état (virtuellement puisque l’état est virtuel).
Les richesses pétrolières sont appelées à baisser et à s’épuiser mais la richesse humaine ( intellectuelle, morale, culturelle, sportive…) durera, autant que durera, la vie. Alors, à quand, un pouvoir qui pourra se construire sur elle, pour notre bien à tous? Je ne pense pas que ça sera possible tant que ceux qui ont volé notre indépendance seront encore au pouvoir.
Fraternellement