Algérie/pétrole: réduction de moitié du budget de fonctionnement de l'Etat
AFP
Alger - Le gouvernement algérien a décidé dimanche de réduire de moitié le budget de fonctionnement de l'Etat face à la grave crise financière qui menace le pays en raison de la chute des prix.
Il a été décidé de réduire "de 50%" le budget de fonctionnement de l'Etat et des institutions y afférant", a indiqué un communiqué de la présidence, sans autres précisions.
Le gouvernement s'est par ailleurs engagé à augmenter le revenu minimum à partir du 1er juin de plus de 11%, lors d'un conseil des ministres tenu sous la présidence du président Abdelmadjid Tebboune. Le salaire minimum, qui était de 18.000 dinars (128 euros), passe à 20.000 dinars (142 euros).
En outre, l'impôt sur le revenu est supprimé pour ceux qui perçoivent un salaire équivalent ou inférieur à 30.000 dinars (213 euros).
En revanche, le gouvernement a renvoyé au 10 mai la présentation de sa loi de finances complémentaire (LFC) qui doit lui permettre de répondre au risque de crise socio-économique dans les prochains mois, sur fond de propagation de la pandémie de Covid-19 (453 morts et 4.474 cas déclarés officiellement).
Le porte-parole du gouvernement, Amar Belhimer, cité par l'agence officielle APS, a précisé dimanche que "le niveau des réserves de change reculera de 51,6 mds USD (47 mds EUR) -- tel que fixé dans la Loi de finances actuelle -- à 44,2 mds dans la LFC".
Les réserves de change de l'Algérie - très dépendante de la rente pétrolière - fondent: elles sont passées de 162,4 milliards d'euros en 2014 à près de 57 milliards d'euros fin 2019.
Dans son projet de loi de finances complémentaire, le gouvernement prévoit un recul des recettes des hydrocarbures à 20,6 mds USD contre 37,4 mds prévus dans la loi de finances initiale de 2020.
M. Belhimer a ajouté que la chute des prix pétroliers devrait réduire de 7,5% les exportations de l'Algérie pour l'année en cours.
Vendredi, le président Tebboune avait exclu - au nom de la "souveraineté nationale" - de contracter des prêts auprès du Fonds monétaire international (FMI) et des organismes financiers internationaux.
Selon des prévisions du FMI, l'Algérie devrait connaître une récession en 2020 (-5,2%) ainsi qu'un déficit budgétaire parmi les plus élevés de la région en raison de la chute des cours du pétrole et du nouveau coronavirus.
Le gouvernement s'est par ailleurs engagé à augmenter le revenu minimum à partir du 1er juin de plus de 11%, lors d'un conseil des ministres tenu sous la présidence du président Abdelmadjid Tebboune. Le salaire minimum, qui était de 18.000 dinars (128 euros), passe à 20.000 dinars (142 euros).
En outre, l'impôt sur le revenu est supprimé pour ceux qui perçoivent un salaire équivalent ou inférieur à 30.000 dinars (213 euros).
En revanche, le gouvernement a renvoyé au 10 mai la présentation de sa loi de finances complémentaire (LFC) qui doit lui permettre de répondre au risque de crise socio-économique dans les prochains mois, sur fond de propagation de la pandémie de Covid-19 (453 morts et 4.474 cas déclarés officiellement).
Le porte-parole du gouvernement, Amar Belhimer, cité par l'agence officielle APS, a précisé dimanche que "le niveau des réserves de change reculera de 51,6 mds USD (47 mds EUR) -- tel que fixé dans la Loi de finances actuelle -- à 44,2 mds dans la LFC".
Les réserves de change de l'Algérie - très dépendante de la rente pétrolière - fondent: elles sont passées de 162,4 milliards d'euros en 2014 à près de 57 milliards d'euros fin 2019.
Dans son projet de loi de finances complémentaire, le gouvernement prévoit un recul des recettes des hydrocarbures à 20,6 mds USD contre 37,4 mds prévus dans la loi de finances initiale de 2020.
M. Belhimer a ajouté que la chute des prix pétroliers devrait réduire de 7,5% les exportations de l'Algérie pour l'année en cours.
Vendredi, le président Tebboune avait exclu - au nom de la "souveraineté nationale" - de contracter des prêts auprès du Fonds monétaire international (FMI) et des organismes financiers internationaux.
Selon des prévisions du FMI, l'Algérie devrait connaître une récession en 2020 (-5,2%) ainsi qu'un déficit budgétaire parmi les plus élevés de la région en raison de la chute des cours du pétrole et du nouveau coronavirus.