Amnesty International appelle l’Algérie à mettre fin à la "répression" et aux "poursuites arbitraires" dans le contexte du Covid-19
MAP
Paris - L'organisation de défense des Droits de l'Homme, Amnesty International (AI), a appelé, lundi, les autorités algériennes à mettre fin à la "répression" et aux "poursuites arbitraires visant à réduire au silence" des militants du mouvement Hirak et des journalistes dans le contexte de la pandémie de Covid-19.
Dans un communiqué, Amnesty International réclame aussi la libération immédiate de toutes les personnes ciblées par des "simulacres de procès".
"Entre le 7 mars et le 13 avril, dans six villes en Algérie, au moins 20 militants ont été convoqués pour être interrogés par la police, ou interpellés et placés en détention provisoire, ou condamnés pour des accusations découlant de l’exercice de leur droit à la liberté d’expression ou de réunion pacifique", indique l'organisation internationale qui cite des avocats spécialisés dans les droits humains.
"À un moment où tous les regards, au niveau national et international, scrutent la gestion de la pandémie de Covid-19, les autorités algériennes consacrent du temps à accélérer les poursuites et les procès contre des militants, des journalistes et des partisans du mouvement du Hirak", a dénoncé Heba Morayef, directrice du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International.
"Elles doivent libérer immédiatement et sans condition tous les militants pacifiques, détenus uniquement pour avoir exprimé leurs opinions en ligne et hors ligne et appelé de leurs vœux une réforme démocratique. En procédant à leur arrestation et à leur incarcération, elles les sanctionnent pour leur liberté de parole et mettent aussi en péril leur santé, étant donné les risques de propagation du COVID-19 en prison", ajoute-t-elle.
En dépit de l’annonce par les organisations de défense des droits humains impliquées dans le mouvement de contestation de la suspension de leurs actions, alors que le nombre de cas confirmés de personnes contaminées au Covid-19 en Algérie augmentait, les "autorités ont continué de cibler les militants du Hirak", dénonce Amnesty International.
Dans ce contexte, au moins 32 personnes arrêtées de manière arbitraire pendant le mouvement du Hirak demeurent derrière les barreaux, dont huit ont été interpellées après le début de la pandémie, entre le 25 février et le 13 avril, selon Amnesty International qui cite des avocats spécialisés dans la défense des droits humains.
Toutes ces personnes sont poursuivies notamment pour « atteinte à l’intégrité du territoire national », « incitation à un rassemblement non armé » ou « publications de nature à nuire à l’intérêt national ». Selon Amnesty International, "aucun de ces chefs d’inculpation ne constitue une infraction légitime reconnue par le droit international, car ils criminalisent la libre expression".
Amnesty International, qui cite le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), souligne qu’entre le 26 mars et le 12 avril, au moins 12 militants ont été convoqués et interrogés au sujet des opinions qu’ils avaient exprimé sur Internet – majoritairement en soutien au mouvement de contestation du Hirak.
"Entre le 7 mars et le 13 avril, dans six villes en Algérie, au moins 20 militants ont été convoqués pour être interrogés par la police, ou interpellés et placés en détention provisoire, ou condamnés pour des accusations découlant de l’exercice de leur droit à la liberté d’expression ou de réunion pacifique", indique l'organisation internationale qui cite des avocats spécialisés dans les droits humains.
"À un moment où tous les regards, au niveau national et international, scrutent la gestion de la pandémie de Covid-19, les autorités algériennes consacrent du temps à accélérer les poursuites et les procès contre des militants, des journalistes et des partisans du mouvement du Hirak", a dénoncé Heba Morayef, directrice du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International.
"Elles doivent libérer immédiatement et sans condition tous les militants pacifiques, détenus uniquement pour avoir exprimé leurs opinions en ligne et hors ligne et appelé de leurs vœux une réforme démocratique. En procédant à leur arrestation et à leur incarcération, elles les sanctionnent pour leur liberté de parole et mettent aussi en péril leur santé, étant donné les risques de propagation du COVID-19 en prison", ajoute-t-elle.
En dépit de l’annonce par les organisations de défense des droits humains impliquées dans le mouvement de contestation de la suspension de leurs actions, alors que le nombre de cas confirmés de personnes contaminées au Covid-19 en Algérie augmentait, les "autorités ont continué de cibler les militants du Hirak", dénonce Amnesty International.
Dans ce contexte, au moins 32 personnes arrêtées de manière arbitraire pendant le mouvement du Hirak demeurent derrière les barreaux, dont huit ont été interpellées après le début de la pandémie, entre le 25 février et le 13 avril, selon Amnesty International qui cite des avocats spécialisés dans la défense des droits humains.
Toutes ces personnes sont poursuivies notamment pour « atteinte à l’intégrité du territoire national », « incitation à un rassemblement non armé » ou « publications de nature à nuire à l’intérêt national ». Selon Amnesty International, "aucun de ces chefs d’inculpation ne constitue une infraction légitime reconnue par le droit international, car ils criminalisent la libre expression".
Amnesty International, qui cite le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), souligne qu’entre le 26 mars et le 12 avril, au moins 12 militants ont été convoqués et interrogés au sujet des opinions qu’ils avaient exprimé sur Internet – majoritairement en soutien au mouvement de contestation du Hirak.