Appel à une interdiction de la Ligue de défense juive
Reuters
Des associations et des partis politiques demandent au gouvernement français d'interdire la Ligue de défense juive, qu'ils accusent d'avoir mené une série d'actions violentes ces dernières années.
Dans un communiqué, il accuse la LDJ d'avoir perpétré des violences répétées et "demande fermement l'interdiction de la Ligue de défense juive et la traduction en justice de ses nervis". La LDJ, ajoute-t-il, est interdite en Israël et aux Etats-Unis.
Dans un précédent communiqué, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) avait détaillé ces accusations, écrivant que la LDJ avait attaqué des lycéens le 8 janvier à Paris et plus récemment des militants du Centre international de culture populaire (CICP) et la mairie de Vitry.
"Le Mrap réitère donc au gouvernement français sa demande pressante du 8 avril 2002 de dissoudre la dite Ligue de défense juive, à la suite de quatre agressions du siège national du Mrap, de ceux de la Fondation Danielle Mitterrand, de la Cimade et du CICP, de violences à Orly contre des militants pacifistes et de menaces de mort contre le président de l'Union des juifs français pour la paix", poursuit le texte.
Chez les Verts, on précise que la décision de demander la dissolution de la LDJ n'a pas encore été prise en conseil exécutif. "Mais étant donné que cette association est condamnée en Israël et aux Etats-Unis, qu'elle est reconnue pour être un groupuscule paramilitaire et fascisant, nous n'avons aucun état d'âme à appuyer ceux qui demandent sa dissolution", a déclaré Djamila Sonzogni, porte-parole nationale du parti écologiste.