Arabie: 8 ans de prison pour un Saoudien accusé d'avoir dénigré le roi
AFP
Ryad - Un islamiste saoudien a été condamné à 8 ans de prison pour avoir dénigré le roi, encouragé à manifester et critiqué sur twitter les arrestations d'extrémistes par les services de sécurité, a rapporté dimanche l'agence de presse officielle SPA.
La Cour d'appel a également imposé à ce Saoudien, qui n'a pas été identifié, une interdiction de sortie du territoire et de publication sur les réseaux sociaux pendant 8 ans à l'issue de sa peine.
Il était accusé d'avoir "incité les familles des personnes arrêtées pour des raisons de sécurité à protester en diffusant des tweets, des vidéos par Youtube et en s'exprimant sur les autres réseaux sociaux", a indiqué SPA citant un porte-parole du ministère de la Justice Fahd al-Bakran.
Le Saoudien a été également jugé pour avoir "dénigré" le souverain Abdallah, les dignitaires religieux et le système judiciaire et pour avoir critiqué les services de sécurité pour les arrestations opérées dans les milieux extrémistes.
Il était aussi poursuivi pour son soutien au jihad à l'étranger.
L'Arabie saoudite a classé vendredi les Frères musulmans et des groupes jihadistes comme "organisations terroristes" et a lancé un ultimatum à ses ressortissants combattant à l'étranger de rentrer, dans une tentative de parer à toute menace islamiste.
Premier exportateur de pétrole au monde, l'Arabie saoudite, monarchie absolue et berceau de l'islam, applique une version extrêmement rigoriste de l'islam, le wahhabisme. Il interdit les partis politiques, et craignant une contagion du Printemps arabe, les autorités avaient intensifié leur campagne contre les militants des droits de l'Homme.
Il était accusé d'avoir "incité les familles des personnes arrêtées pour des raisons de sécurité à protester en diffusant des tweets, des vidéos par Youtube et en s'exprimant sur les autres réseaux sociaux", a indiqué SPA citant un porte-parole du ministère de la Justice Fahd al-Bakran.
Le Saoudien a été également jugé pour avoir "dénigré" le souverain Abdallah, les dignitaires religieux et le système judiciaire et pour avoir critiqué les services de sécurité pour les arrestations opérées dans les milieux extrémistes.
Il était aussi poursuivi pour son soutien au jihad à l'étranger.
L'Arabie saoudite a classé vendredi les Frères musulmans et des groupes jihadistes comme "organisations terroristes" et a lancé un ultimatum à ses ressortissants combattant à l'étranger de rentrer, dans une tentative de parer à toute menace islamiste.
Premier exportateur de pétrole au monde, l'Arabie saoudite, monarchie absolue et berceau de l'islam, applique une version extrêmement rigoriste de l'islam, le wahhabisme. Il interdit les partis politiques, et craignant une contagion du Printemps arabe, les autorités avaient intensifié leur campagne contre les militants des droits de l'Homme.