Le dirigeant etarra est identifié par le ministère espagnol de l'Interieur comme "le plus haut dirigeant" et chef militaire du groupe indépendantiste armé. Il a été interpellé en compagnie de son "adjoint" présumé, Arkaitz Aguirregabiria del Barrio et de Maite Aranalde Ijurco, une Espagnole également membre présumée de l'ETA.

D'autre part, deux ressortissants français soupçonnés de "complicité", notamment pour avoir apporté un soutien logistique, et arrêtés jeudi à Urrugne, sont également toujours en garde à vue au commissariat de Bayonne.

Ces cinq personnes devraient être transférées au parquet anti-terroriste à Paris "plutôt samedi", a-t-on précisé de source proche de l'enquête.

Les perquisitions dans l'appartement bayonnais du quartier de la gare jeudi ont déjà permis à la police de mettre la main sur des armes, des documents, du matériel informatique et de l'argent.

Arkaitz Aguirregabiria est soupçonné d'avoir appartenu au commando etarra qui avait ouvert le feu sur une patrouille de police du commissariat de Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), tuant un brigadier français, avait indiqué une source française proche de l'enquête,.