Assange victime de "torture psychologique", selon l'Onu
Reuters
Genève - La campagne de diffamation subie par Julian Assange de la part de la presse est assimilable à de la “torture psychologique” a estimé vendredi Nils Melzer, un spécialiste des droits de l’homme et enquêteur de l’Onu.
Nils Melzer a rencontré le cofondateur de WikiLeaks le 9 mai dernier dans la prison de haute sécurité où il est incarcéré depuis son arrestation, le 11 avril après avoir passé sept ans dans les locaux de l’ambassade d’Equateur en Grande-Bretagne
“Monsieur Assange a été délibérément exposé, pendant plusieurs années, à traitements cruels, inhumains et dégradants progressivement de plus en plus sévères, leurs effets ne peuvent être qualifiés que de torture psychologique”, a dit Nils Melzer dans un communiqué dans lequel il vise tout particulièrement le traitement médiatique subi par le lanceur d’alerte.
“Il est devenu évident que la santé de monsieur Assange a été sérieusement affectée par le climat extrêmement hostile et arbitraire auquel il a été exposé de nombreuses années durant”, a-t-il ajouté.
Julian Assange est actuellement détenu en Grande-Bretagne où la justice l’a condamné à une peine de prison de 50 semaines pour avoir enfreint les conditions de sa mise en liberté conditionnelle.
La justice suédoise a rouvert au mois de mai passée l’enquête sur des accusations de viol portées contre Julian Assange en 2010.
La justice américaine souhaite, elle aussi, une extradition de Julian Assange pour “piratage informatique” après la diffusion en 2010 sur le site WikiLeaks de centaines de milliers de documents confidentiels, dont des rapports militaires sur l’Afghanistan et l’Irak ainsi que des notes diplomatiques.
Julian Assange s’oppose à son extradition.
“Monsieur Assange a été délibérément exposé, pendant plusieurs années, à traitements cruels, inhumains et dégradants progressivement de plus en plus sévères, leurs effets ne peuvent être qualifiés que de torture psychologique”, a dit Nils Melzer dans un communiqué dans lequel il vise tout particulièrement le traitement médiatique subi par le lanceur d’alerte.
“Il est devenu évident que la santé de monsieur Assange a été sérieusement affectée par le climat extrêmement hostile et arbitraire auquel il a été exposé de nombreuses années durant”, a-t-il ajouté.
Julian Assange est actuellement détenu en Grande-Bretagne où la justice l’a condamné à une peine de prison de 50 semaines pour avoir enfreint les conditions de sa mise en liberté conditionnelle.
La justice suédoise a rouvert au mois de mai passée l’enquête sur des accusations de viol portées contre Julian Assange en 2010.
La justice américaine souhaite, elle aussi, une extradition de Julian Assange pour “piratage informatique” après la diffusion en 2010 sur le site WikiLeaks de centaines de milliers de documents confidentiels, dont des rapports militaires sur l’Afghanistan et l’Irak ainsi que des notes diplomatiques.
Julian Assange s’oppose à son extradition.