Attaques de drones: La France va envoyer des experts en Arabie
Reuters
Paris - La France va envoyer des experts en Arabie saoudite pour enquêter sur les attaques de drones qui ont visé ce week-end des installations d’Aramco, a annoncé mercredi l’Elysée.
Emmanuel Macron a “fermement condamné” ces attaques lors d’un entretien téléphonique mardi avec le prince héritier saoudien Mohamed ben Salman, déclare la présidence française dans un communiqué.
“Il a assuré le prince héritier de la solidarité de la France avec l’Arabie saoudite et sa population face à ces attaques et réaffirmé l’engagement de la France en faveur de la sécurité de l’Arabie saoudite et de la stabilité de la région”, ajoute l’Elysée.
Les Etats-Unis pensent que les attaques contre les installations pétrolières saoudiennes venaient du sud-ouest de l’Iran, ont déclaré mardi des responsables américains.
L’Iran nie toute implication. Ses alliés dans le conflit qui fait rage au Yémen, les Houthis, ont revendiqué la responsabilité des attaques, affirmant que dix drones avaient été utilisés pour cette double attaque qui a frappé au coeur des installations pétrolières saoudiennes.
Ryad a tenté de rassurer les marchés mardi en annonçant que la production pétrolière saoudienne devrait revenir à la normale d’ici fin septembre.
Le conseiller diplomatique d’Emmanuel Macron, Emmanuel Bonne, s’est rendu lundi en Arabie saoudite où il a rencontré Mohamed ben Salman lors d’une visite prévue avant les attaques de drones, ont indiqué mardi à Reuters trois sources diplomatiques.
“Il a assuré le prince héritier de la solidarité de la France avec l’Arabie saoudite et sa population face à ces attaques et réaffirmé l’engagement de la France en faveur de la sécurité de l’Arabie saoudite et de la stabilité de la région”, ajoute l’Elysée.
Les Etats-Unis pensent que les attaques contre les installations pétrolières saoudiennes venaient du sud-ouest de l’Iran, ont déclaré mardi des responsables américains.
L’Iran nie toute implication. Ses alliés dans le conflit qui fait rage au Yémen, les Houthis, ont revendiqué la responsabilité des attaques, affirmant que dix drones avaient été utilisés pour cette double attaque qui a frappé au coeur des installations pétrolières saoudiennes.
Ryad a tenté de rassurer les marchés mardi en annonçant que la production pétrolière saoudienne devrait revenir à la normale d’ici fin septembre.
Le conseiller diplomatique d’Emmanuel Macron, Emmanuel Bonne, s’est rendu lundi en Arabie saoudite où il a rencontré Mohamed ben Salman lors d’une visite prévue avant les attaques de drones, ont indiqué mardi à Reuters trois sources diplomatiques.