Avec la collection "Cut Up", Arte s'aventure dans le documentaire incongru
AFP
Genre inédit dans le documentaire télévisé, la collection "Cut Up" est considérée comme une "incongruité", y compris pour la chaîne Arte qui la lance, assure Pierrette Ominetti, à la tête de l'unité documentaire d'Arte France.
Chacun des sept numéros de la première saison de cette nouvelle collection est un assemblage de formats courts (une à sept minutes), d'écriture et de style différents, autour d'un même thème : l'argent, la jeunesse, le pouvoir, le plaisir, la famille, le travail, la méchanceté...
Mme Ominetti y voit des "variations sur un thème", une "déambulation" autour d'un concept, à base d'extraits de programmes déjà diffusés ou de saynètes spécialement réalisées, toujours insolites ou dérangeants, et venus du monde entier. Le tout est lié par un texte caustique du comédien, scénariste, écrivain et journaliste Jackie Berroyer, qui présente et enchaîne les programmes retenus pour illustrer chaque thème.
"Nous sommes en train d'inventer quelque chose qui n'existe pas", assure Patrick Winocour, de la société Quark Productions, qui produit cette collection.
Selon Mme Ominetti, "Cut up" permet "l'apprentissage d'une écriture différente", dans l'esprit de la célèbre collection belge "Strip Tease".
Jackie Berroyer, qui rédige son texte à partir des documents que lui soumet la production, convient qu'il a fallu un certain temps pour trouver la "musique" convenable autour des documents qu'on lui propose. Selon lui, il fallait "parler un peu généralement du thème", sans tomber dans "la voix off orthodoxe".
Les "variations sur la méchanceté", diffusées mi-juin, enchaînent des séquences surprenantes, comme l'avalanche d'insultes (traduites en voix off) que se lancent par geste une troupe de sourds ou le témoignage, froid et presque détaché, de victimes de terribles violences parentales.
Selon Mme Ominetti, il s'agissait de garnir une case horaire du samedi, en fin d'après-midi (heure à laquelle Arte n'est disponible que sur la TNT, le câble et l'ADSL) avec une émission "un peu décalée", "un peu humoristique", "dynamique", "caustique".
"Cut Up" se veut aussi "modulaire", c'est-à-dire susceptible d'être déclinée sur d'autres supports, comme internet ou le téléphone portable, et enrichie par les apports personnels des internautes.
Pour Christilla Huillard-Kann, chargée de programmes chez Arte, "Cut Up" peut utiliser tous les genres du documentaire: reportages, cinéma d'auteur, documentaires classiques et animation. Ce sera aussi, selon elle, un "espace pour de jeunes réalisateurs". "Nous rencontrons ainsi de nouveaux talents qu'on espère pouvoir faire grandir par ailleurs", déclare-t-elle.
A terme, Quark Productions envisage de créer de véritables fichiers de documentaires courts classés par thème, dans lesquels les diffuseurs pourront puiser à leur guise.
Mme Ominetti y voit des "variations sur un thème", une "déambulation" autour d'un concept, à base d'extraits de programmes déjà diffusés ou de saynètes spécialement réalisées, toujours insolites ou dérangeants, et venus du monde entier. Le tout est lié par un texte caustique du comédien, scénariste, écrivain et journaliste Jackie Berroyer, qui présente et enchaîne les programmes retenus pour illustrer chaque thème.
"Nous sommes en train d'inventer quelque chose qui n'existe pas", assure Patrick Winocour, de la société Quark Productions, qui produit cette collection.
Selon Mme Ominetti, "Cut up" permet "l'apprentissage d'une écriture différente", dans l'esprit de la célèbre collection belge "Strip Tease".
Jackie Berroyer, qui rédige son texte à partir des documents que lui soumet la production, convient qu'il a fallu un certain temps pour trouver la "musique" convenable autour des documents qu'on lui propose. Selon lui, il fallait "parler un peu généralement du thème", sans tomber dans "la voix off orthodoxe".
Les "variations sur la méchanceté", diffusées mi-juin, enchaînent des séquences surprenantes, comme l'avalanche d'insultes (traduites en voix off) que se lancent par geste une troupe de sourds ou le témoignage, froid et presque détaché, de victimes de terribles violences parentales.
Selon Mme Ominetti, il s'agissait de garnir une case horaire du samedi, en fin d'après-midi (heure à laquelle Arte n'est disponible que sur la TNT, le câble et l'ADSL) avec une émission "un peu décalée", "un peu humoristique", "dynamique", "caustique".
"Cut Up" se veut aussi "modulaire", c'est-à-dire susceptible d'être déclinée sur d'autres supports, comme internet ou le téléphone portable, et enrichie par les apports personnels des internautes.
Pour Christilla Huillard-Kann, chargée de programmes chez Arte, "Cut Up" peut utiliser tous les genres du documentaire: reportages, cinéma d'auteur, documentaires classiques et animation. Ce sera aussi, selon elle, un "espace pour de jeunes réalisateurs". "Nous rencontrons ainsi de nouveaux talents qu'on espère pouvoir faire grandir par ailleurs", déclare-t-elle.
A terme, Quark Productions envisage de créer de véritables fichiers de documentaires courts classés par thème, dans lesquels les diffuseurs pourront puiser à leur guise.