Ben Salman : J'assume l'entière responsabilité de l'assassinat de Khashoggi
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Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salman, a déclaré, lundi, lors d'une interview accordée à l'émission "60 Minutes" et diffusée par le réseau américain "CBS", qu'il assumait l'entière responsabilité de l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, mais a nié avoir eu connaissance en amont de l'opération ayant mené au meurtre.
En réponse à la question de savoir s'il avait ordonné l'assassinat de Khashoggi, ben Salman a répondu: "Bien sûr que non, mais en tant que dirigeant saoudien j'en assume l'entière responsabilité, d'autant plus que ces faits ont été commis par des responsables saoudiens."
Et d'ajouter: "C’est une erreur qui s’est produite et nous devons prendre toutes les mesures pour éviter qu'une telle chose se reproduise à l’avenir".
Interrogé sur des informations selon lesquelles la CIA aurait obtenu des renseignements indiquant qu'il aurait personnellement ordonné la mort de Khashoggi, il a déclaré: "Que ces informations, si elles existent, soient rendues publiques".
Et de poursuivre "Les enquêtes sont aujourd'hui en cours et toute personne inculpée, quelle qu'elle soit et à quelque niveau que ce soit, sera jugée, sans aucune exception."
"Notre relation est beaucoup plus grande que cela", a déclaré ben Salman, concernant les répercussions de l'assassinat de Khashoggi et de la guerre au Yémen sur les relations entre l'Arabie saoudite et les États-Unis. "Notre rôle est d’œuvrer nuit et jour pour aller au-delà et nous assurer que notre avenir soit bien meilleur que tout ce qui a pu avoir lieu dans le passé."
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, avait déclaré avoir discuté du meurtre de Khashoggi avec le roi saoudien, Salman ben Abdul Aziz et d'avoir évoqué le même sujet, à deux reprises, avec le prince héritier Mohammed ben Salman.
En marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, Erdogan avait déclaré, jeudi, à la télévision Fox News, que le prince héritier saoudien lui avait promis que "justice serait faite concernant le meurtre de Khashoggi", mais Ankara n'a vu aucune mesure prise dans ce sens.
Le Haut-Commissariat des Droits de l’Homme de l’ONU (OHCHR) a publié, en juin dernier un rapport de 101 pages, rédigé par Agnès Callamard, rapporteure spéciale sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires et dans lequel elle tient l’Arabie Saoudite pour "entièrement responsable du meurtre avec préméditation" de Khashoggi.
Le rapport contient également des "preuves sérieuses" nécessitant que des enquêtes soient ouvertes contre des hauts responsables saoudiens, dont le Prince-héritier Ben Salmane.
Et d'ajouter: "C’est une erreur qui s’est produite et nous devons prendre toutes les mesures pour éviter qu'une telle chose se reproduise à l’avenir".
Interrogé sur des informations selon lesquelles la CIA aurait obtenu des renseignements indiquant qu'il aurait personnellement ordonné la mort de Khashoggi, il a déclaré: "Que ces informations, si elles existent, soient rendues publiques".
Et de poursuivre "Les enquêtes sont aujourd'hui en cours et toute personne inculpée, quelle qu'elle soit et à quelque niveau que ce soit, sera jugée, sans aucune exception."
"Notre relation est beaucoup plus grande que cela", a déclaré ben Salman, concernant les répercussions de l'assassinat de Khashoggi et de la guerre au Yémen sur les relations entre l'Arabie saoudite et les États-Unis. "Notre rôle est d’œuvrer nuit et jour pour aller au-delà et nous assurer que notre avenir soit bien meilleur que tout ce qui a pu avoir lieu dans le passé."
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, avait déclaré avoir discuté du meurtre de Khashoggi avec le roi saoudien, Salman ben Abdul Aziz et d'avoir évoqué le même sujet, à deux reprises, avec le prince héritier Mohammed ben Salman.
En marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, Erdogan avait déclaré, jeudi, à la télévision Fox News, que le prince héritier saoudien lui avait promis que "justice serait faite concernant le meurtre de Khashoggi", mais Ankara n'a vu aucune mesure prise dans ce sens.
Le Haut-Commissariat des Droits de l’Homme de l’ONU (OHCHR) a publié, en juin dernier un rapport de 101 pages, rédigé par Agnès Callamard, rapporteure spéciale sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires et dans lequel elle tient l’Arabie Saoudite pour "entièrement responsable du meurtre avec préméditation" de Khashoggi.
Le rapport contient également des "preuves sérieuses" nécessitant que des enquêtes soient ouvertes contre des hauts responsables saoudiens, dont le Prince-héritier Ben Salmane.